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2 avril 2021 5 02 /04 /avril /2021 14:33

Le Courrier du Puy-de-Dôme du 3 juillet 1904

 

  1. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Annet TOURNAIRE et Mme Anne Malchide TOURNAIRE, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village du Cluzel. Savoir : Une parcelle d’héritage, pré et pâture, dit a Ganne, de 2 ares 90 centiares portée sous le numéro 555, secteur C du plan cadastral ; une parcelle bois, dit Favard, de 6 ares 67 centiares, portée sous le numéro 660, secteur B du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 411 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Marie BOURDUGE, célibataire majeure, demeurant au Cluzel ; Mme Antoinette MARCHEIX, décédée le 15 avril 1851, épouse d’Annet BOURDUGE ; Marie CHEFDEVILLE, décédée, épouse de Jean MARCHEIX.
  2. Le 8 et le 14 novembre 1903, par M. Jean CARTON et Mme Marie ROUSSEL, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village du Cluzel. Savoir : Une parcelle de bois, dit Favard, de 9 ares 75 centiares portée sous le numéro 659, secteur B du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 195 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Marie CARTON, épouse de Gervais MASSON, propriétaire à Niremont, commune de Sauret-Besserve ; Marie CARTON, célibataire majeure, demeurant au Cluzel ; Gervais CARTON, veuf de Gilberte CHANUT, père des précédentes, demeurant au Cluzel ; Jean CARTON, décédé en 1873.
  3. Le 5 et le 14 novembre 1903, par M. Pierre GILLET et Mme Françoise Amélie MAZERON, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière. Savoir : Un pré et pâture, dit Les Côtes, de 10 ares 65 centiares portée sous le numéro 1339p, secteur C du plan cadastral ; un autre héritage, du même nom, pâture et cote, de 13 ares 50 centiares, portée sous le numéro 1339p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 3.622 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Mme Françoise MAZERON, épouse de M. François BERTHIN, demeurant à Charinges, commune de Biollet ; Mme Marie Philomène MAZERON, épouse de M. Charles AUBIGNAT, demeurant à Comps, commune des Ancizes-Comps ; Jean MAZERON, père des précédentes, demeurant à Lamazière ; Pierre MAZERON, décédé en 1859 ; Michel AMBLARD, demeurant à Lamazière.
  4. Les 8, 9 et le 14 novembre 1903, par M. Annet PEROL et Mme Marie PEROL, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Retailhat ; Mme Eugénie PEROL et M. François FAURE, son mari, tous deux propriétaires cultivateurs, demeurant ensemble au village de La Garde, commune des Ancizes-Comps ; M. Annet PEROL, veuf de Marguerite PEROL, cultivateur à Retailhat. Savoir : Un héritage nature pré et bois, dit Les Côtes, de 2 ares 93 centiares portée sous le numéro 1705, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 300 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Mme Marguerite PEROL, mère des vendeurs, décédée le 27 juillet 1902, épouse dudit Annet PEROL, vendeur ; Antoine PEROL, décédé en 1871.
  5. Le 14 novembre 1903, par M. Jacques Jules CLUZEL, propriétaire, demeurant au Cluzel, ayant agi au nom et comme mandataire de M. Jean Frédéric DOUSSET, prêtre, curé d’Esclottes (Tarn et Garonne), en vertu d’une procuration reçue par M. MAURIN, notaire à Saint-Priest-des-Champs, le 12 novembre 1903. Savoir : Une parcelle d’héritage, nature pré et bois, dit La Côte, de 6 ares 75 centiares portée sous le numéro 1258, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 500 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Joseph DOUSSET, cultivateur, demeurant audit lieu du Marcheix et M. Jean DOUSSET, décédé depuis bien longtemps, époux de Françoise RANCE.
  6. Le 25 octobre et les 8 et 14 novembre 1903, par M. Denis GRANGE et Mme Marie BIDON, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village du Cluzel. Savoir : Une pâture, dite Favard, de 4 ares 16 centiares portée sous le numéro 658p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 170 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Annet BIDON, décédé en février 1886, veuf de Michelle PHELUT ; Mme Françoise BIDON, décédée en 1892, épouse de Guillaume DETEIX, décédé en 1897 ; M. Jean BIDON et Mme Marie MARCHEIX, son épouse, décédés l’un et l’autre avant 1858.
  7. Les 5, 8 et 9 novembre 1903, par M. Joseph BARGE, veuf de Marie TIXIER, propriétaire-cultivateur, demeurant au village de Perol ; M. Xavier BARGE et Mme Virginie MARTIN, son épouse, tous deux propriétaires cultivateurs, demeurant ensemble au Moulin du Cluzel ; Mme Françoise BARGE et M. François LEVERT, son mari, propriétaires-cultivateurs à Lamadon, commune de Biollet. « Agissant tous tant à leur nom personnel qu’au nom et comme se portant forts pour Francisque BARGE, mineur de vingt ans et dix mois et Émile BARGE, mineur de seize ans, leurs fils et frères et beaux-frères, pour lesquels ils ont promis ratification de la présente vente à leur majorité. » Savoir : Une parcelle de bois, dite La Côte, de 13 ares 55 centiares portée sous le numéro 558p, secteur C du plan cadastral ; Un héritage, bois et pâture, dit la Ganne, de 18 ares 50 centiares, porté sous le numéro 557p, secteur C du plan cadastral ; un bois, dit le Cros ou La Ganne, de 7 ares 28 centiares, porté sous le numéro 552, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 1.700 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. M. Joseph BARGE, l’un des vendeurs, père des deux mineurs, a déclaré dans ladite vente être leur tuteur naturel et légal. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Mme Françoise BOUDUGE, décédée en 1894, mère de Joseph BARGE, veuve de Marien BARGE ; M. Antoine BOURDUGE, décédé le 15 octobre 1848 ; Mme Marie TIXIER, décédé, épouse dudit Joseph BARGE, vendeur et M. Joseph BOURDUGE, oncle de Joseph BARGE.
  8. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Antoine RANCE et Mme Marie Marguerite PEROL, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Perol. Savoir Une parcelle de pâture, dite Les Croupe, de 59 ares 8 centiares portée sous les numéros 671 et 672, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 2.700 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Mme Marie Constance PEROL, épouse de Jean CHANUT, demeurant à Laroche ; Marie Constance PEROL, alors célibataire, demeurant à Perol ; Mme Françoise PEROL, épouse de Michel MARTIN, demeurant à Saint-Priest-des-Champs ; La même Françoise PEROL, veuve dudit Michel MARTIN ; Anne PEROL, célibataire, décédée à Bergues (59), en 1887 ; Gabrielle PEROL, célibataire, décédée en 1888 ; Antoine PEROL, décédé à Perol, veuf de Marie FOURNON ; Jean CHEFDEVILLE, décédé, demeurant à Chez-Saby, commune de Saint-Priest-des-Champs.
  9. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Marien dit Hippolyte BOURDUGE et Mme Marie POUMEROL, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Perol. Savoir : Un bois, dit La Côte, de 13 ares 70 centiares portée sous le numéro 558p, secteur C du plan cadastral ; un héritage, en nature pâture et bois, dit La Ganne et La Côte, de 53 ares 10 centiares, porté sous les numéros 557p et 558p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 1.750 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Marie BOURDUGE, célibataire, demeurant à Perol ; M. Joseph BOURDUGE, décédé en 1890, père de la précédente.
  10. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Marien TARDIF et Mme Marguerite LÉCUYER, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Carton. Savoir : Un héritage, nature pré et bois, dite Les Côtes, de 16 ares 10 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral ; un héritage, nature pré et pâture, dit Les Côtes, de 1a 60 centiares, porté sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 1.300 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Annet TARDIF, décédé en 1859, père du vendeur, époux de Marie ROUSSEL ; M. Amable LÉCUYER, décédé en 1881, père de la vendeuse, veuf de Jeanne BOURDAROL.

Suite de l'article :

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 17:52

Curé de Saint-Priest-des-Champs, de 1939 à 1979, Joseph Parfait ACHARD voit le jour le 18 avril 1901 au bourg de Tauves où son père exerce la profession de cordonnier. Il est le 6e et dernier enfant du couple Annet ACHARD et Marguerite dite Marie ACHARD.

            Annet et Marguerite, tous deux originaires de Tauves, s’y marient le 3 mai 1884. Le destin est cruel pour cette excellente et chrétienne famille de Tauves. Parents de six enfants, ils en perdent deux à la guerre de 1914-1918 et deux en bas-âges.

Paul Antoine Hippolyte, leur fils aîné, né le 29 juin 1885, est tué le 6 juillet 1915 à Scheffer, commune d’Orbey (68) ;

Le 10 avril 1887 vient au monde Marie Julie Léonie, qui décède 10 mois plus tard, le 7 février 1888 ;

Leur second fils, Jean Sidoine, né le 23 août 1889, est tué onze mois avant son frère aîné, le 20 août 1914 à Sarrebourg (57) ;

Le quatrième enfant prénommé Joseph, né le 18 janvier 1892 à Tauves, est au service militaire quand la guerre éclate. Pour cause d’acuité visuelle très faible il fait la campagne comme infirmier à la 9e section d’infirmiers, puis à la 8e. Il reçoit la Croix de guerre pour son courage et son dévouement. Envoyé en congé de démobilisation, le 23 août 1919, il se retire à Paris où il est préparateur en pharmacie. Il rentre à Tauves pour épouser Marie Louise JUILLARD, le 13 avril 1920 ;

Le 5e enfant, Antoine, né le 5 février 1894, décède à trois mois et demi, le 20 mai de la même année ;

Enfin, Joseph Parfait est né le 18 avril 1901, il deviendra prêtre et exercera son ministère près de quarante ans sur la paroisse de Saint-Priest-des-Champs.

ACHARD Joseph Parfait

On peut penser que Joseph Parfait fut discerné de bonne heure par l’abbé de la paroisse. Celui-ci en effet, frappé de ses heureuses dispositions, de sa piété à l’église, de sa bonne tenue au catéchisme, eut l’intuition qu’il y avait, dans cet enfant, l’étoffe d’un futur prêtre. Après avoir fait ses études primaires à l’école de Tauves et reçu quelques notions de latin, c’est certainement au collège de Cellule qu’il effectua ses études secondaires.

Après des études sérieuses et couronnées de succès, il est dirigé au Petit-séminaire de Clermont-Ferrand. Mais voilà que la conscription approche.

ACHARD Joseph Parfait

Étudiant séminariste en 1921, il renonce au sursis, le 17 septembre 1921, et est incorporé au 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand, le 5 octobre 1921, puis le 7 mai 1923 il passe au 13 bataillon de chasseurs à pied. Le 19 mai 1923, il part avec son régiment occuper les pays Rhénans où il y reste jusqu’au 2 octobre 1923.

Le 5 octobre 1923 il est renvoyé dans ses foyers et se retire à Tauves.

Là, il doit reprendre ses études au Grand-Séminaire diocésain où il est ordonné prêtre. A certainement occupé un poste de vicaire avant d’être nommé, en 1929, curé de Saint-Alyre-ès-Montagne. Après trois années de ministère, il arrive à Nonette-Le Breuil en juillet 1932. Sept ans après, en juillet 1939, le voilà dans la paroisse de Saint-Priest-des-Champs.

Juste après sa nomination à Saint-Priest-des-Champs, en juillet 1939, il est rappelé à l’activité par décret de mobilisation, le 24 août 1939, où il est affecté à l’État-major du 92e R.I., puis passe à l’E.M. du 1er bataillon du 132 centre mobilisateur. Des problèmes intestinaux lui valent une réforme temporaire, le 16 septembre 1939.

De nouveau réformé temporairement, le 14 juin 1940, il est rappelé à l’activité, le 3 juin 1941 et affecté au dépôt d’infanterie 132.

 

Cette même année, le 16 septembre, il est réformé temporairement, suite à ses problèmes intestinaux.

De retour dans sa paroisse, il y exerce son ministère et sera le prêtre de plusieurs générations.

 Il décède le 17 février 1979 à Saint-Priest-des-Champs.

 

Pour compléter cette petite biographie, je recherche photos, anecdotes, souvenir

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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 22:57

DEMOULIN Alexandre, gravé sur le monument avec pour seul information « Mort à l’intérieur ». Cela veut dire qu’il n’était pas affecté dans les unités combattantes.

Pas de trace de lui dans les registres des matricules du Puy-de-Dôme, ni dans les actes de décès de Saint-Priest-des-Champs. Le seul indice, une tombe des familles DEMOULIN-MARCHEIX dans le cimetière de la commune, avec un DEMOULIN Alexandre 1882 – 1915.

Il était bien caché

Certainement notre soldat. Si c’est lui, l’état-civil nous apprend qu’il se prénomme Hyppolite Étienne Alexandre, qu’il est né le 13 août 1882 au village de Villemaine et que ses parents sont François DEMOULIN et Clémence MARCHEIX. Tout correspond avec les noms inscrits sur le caveau.

Il était bien caché

Si jusqu’à présent les recherches restaient infructueuses, c’est sans compter sur les relevés collaboratifs qui sont effectués pour enrichir la base Généanet. Pour ceux qui connaissent, il y a beaucoup d’arbres généalogiques en ligne, mais Généanet s’enrichit tous les jours de dépouillements d’archives (État-civil, registres matricules, recensements, livre d’or 14/18, archives notariales, listes électorales, etc.…), mais aussi d’articles de presse, de faire-part, etc.…

C’est donc grâce à deux de ces relevés que j’ai pu localiser notre soldat.

En 1911, il est recensé à Miramas (Gard), il habite rue du Port-de-Bouc et occupe les fonctions de directeur de la gare de Miramas-Port-de-Bouc (M.P.B.). En 1914, il est inscrit sur la listé électoral de Miramas-Gare.

Avec tous ces renseignements, une petite visite dans les archives départementales du Gard, registre des matricules de la classe 1902, et bingo !

Il était bien caché

Nous apprenons que l’année de sa conscription il est domicilié à Dourbies, canton de Trèves, qu’il y vit avec ses parents et qu’il est élève de l’école d’arts et métiers d’Aix.

En raison de ses études, il a été dispensé de service militaire pendant un an ; il a été incorporé au 40e régiment d’infanterie de Nîmes, le 14 novembre 1903 et a été libéré le 18 septembre 1904.

En 1905, il est à Périgueux, en 1907 à Juvisy, en 1915 à Istres.

Le 11 août 1914, il est affecté au régiment d’infanterie de Nîmes et le 12 juin 1915, il est détaché par le 19e régiment d’artillerie de Draguignan à l’usine Monnier-Martin à Nîmes.

Sur sa fiche matricule il est mentionné « Avis de la mairie du 17 mars 1920 de Saint-Germain-l’Herm, Puy-de-Dôme ».

Une demande à cette mairie confirme son décès, le 20 décembre 1915 et la secrétaire de mairie m’adresse rapidement son acte de décès.

Il était bien caché

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3 mars 2021 3 03 /03 /mars /2021 18:17

Un médecin à dit, en 1789, en parlant des paysans auvergnats : « Ces sortes de gens vivent si rapprochés entre eux dans leurs chaumières, et prennent si peu de précautions contre la contagion des épidémies que si l’un d’entre eux contracte une maladie, bientôt elle se communique à toute la famille et au village et y fait des ravages étonnants. »

Ainsi, le manque total d’hygiène, et la mauvaise alimentation, étaient une porte ouverte à la maladie pars suite de la promiscuité dans laquelle on vivait et la moindre résistance qu’offrent débilités à l’envahissement par les microbes, ces microbes infectieux dont on n’avait aucune idée autrefois : aussi, des familles entières se trouvaient être des victimes offertes aux maladies infectieuses. N’ai-je pas trouvé, dans une même famille des Paillers de Menat, 6 décès en une semaine. Au Montel-de-Gelat, en trois jours, en mars 1778, meurent le père, la mère et le fils. On relèverait une infinité d’exemples comme ceux-là sur les registres de catholicité si on s’en donnait le but. Et puis, le paysan se soignait-il ?

Quelles étaient ces maladies si meurtrières ? Il est difficile de le savoir aujourd’hui.

Legrand d’Aussy (Voyage en Auvergne, t. III) avait relevé sur les rapports de subdélégués de 1786, en dehors des endémies normales dans certaines régions : goître dans les vallées, crétinisme en pays vinicole, etc., des maladies chroniques et accidentelles que l’on désignait sous les adjectifs d’aiguës, d’épidémiques et autres pareilles.

Pour la délégation de Montaigut, il cite : fièvres intermittentes, militaires, putrides et cathorrales. Dans la subdélégation de Langogne, sud de la Combraille : fièvres tierces, très peu de pleurésies, quelques fluxions de poitrine. Je n’ai rien trouvé pour les cantons actuels de Pionsat, Menat et Saint-Gervais, alors et depuis 1630 rattachés à la province du Bourbonnais au point de vue administratif et dont les archives de la série C ont brûlé à Moulins lors d’un incendie en 1856.

Les fièvres intermittentes, c’était le paludisme, causé par les piqûres de moustiques en zone marécageuse ou d’étangs, autrefois nombreux, piqûres qui introduisaient dans les globules rouges du sang des sporozoaires parasites du genre plasmodium. Le plasmodium vivax qui donnait la fièvre tierce bénigne, accès de fièvre à 40° tous les trois jours ; le plasmodium malariae, qui donnait la fièvre quarte, avec accès tous les quatre jours ; le plasmodium falciparum, qui donnait la fièvre tierce maligne et les fièvres pernicieuses pouvant amener la mort par des embolies de parasites dans les capillaires du poumon, de l’intestin, du foie, surtout du cerveau.

La fièvre militaire était la maladie épidémique connue sous le nom de suette militaire, dont l’agent microbien est encore, à ma connaissance, inconnu ; il provoque après une courte période d’incubation, 12 à 24 heures, une fièvre violente, 40 à 41°, très pénible durant les deux à quatre jours de la période d’invasion ; puis suit une période de cinq à huit jours durant laquelle une éruption abondante, à apparence de rubéole ou de scarlatine, se produit sur la nuque, le dos et la poitrine ; des phénomènes nerveux accompagnent ces états successifs, puis la desquamation se fait entre le huitième et le quatorzième jour. La morbidité était souvent faible, mais avait parfois atteint 35, 50 et même 80% des cas.

La fièvre putride d’autrefois me parait englober ce qu’on appelle aujourd’hui la septicémie et l’infection purulente, infections très voisines, la première n’étant que le premier stade de la seconde. Elles seraient une et l’autre provoquées par le streptocoque, seul ou associé au vibrion septique qui vivent à la surface des plaies non désinfectées, puis pénètrent dans l’intérieur des vaisseaux pour provoquer une infection généralisée et la mort le plus souvent, avec fièvre plus ou moins intermittente, mais toujours très élevée. Comme autrefois on avait aucune notion d’hygiène, ni désinfectants efficaces, normalement chaque plaie, chaque accident grave, ou même une simple piqûre ou écorchure devenaient la cause de bien des morts après huit à quinze jours de lutte de l’organisme.

Les fièvres catharrales dont parle le subdélégué de Montaigut, étaient celles produites par les inflammations aiguës ou chroniques de toutes les muqueuses, c’est-à-dire bronches, estomac, intestins, vessie, oreilles, etc…, avec augmentation des sécrétions normales ; mais, sans doute il voulait surtout parler des maladies des bronches et des poumons : simples trachéites, bronchites aiguës, soit produite par les microbes vulgaires de l’inflammation, soit spécifiques, étant un symptôme de la grippe, de la thyroïde, de la rougeole, de la coqueluche, de la tuberculose ; les bronchites capillaires, et broncho-pneumonies, les pneumonies et sans doute toutes les affections pulmonaires telles que les congestions pulmonaires, les pleurésies, etc…

Quelques lignes sur la petite vérole, que nous appelons aujourd’hui variole. Cette maladie est caractérisée par l’apparition sur le visage d’abord, sur le corps ensuite, de petites tâches rouges qui deviennent des boutons, puis des pustules dont le liquide se transforme peu à peu en pus. Enfin, le pus sèche et tombe, laissant à la place des cicatrices caractéristiques qui rendaient les gens d’une laideur si remarquable, quand ils n’en mourraient pas.

La vaccination obligatoire en France qu’on en fait aujourd’hui dans les première, dixième et vingtaine années, préserve de ce fléau d’autrefois dont les épidémies terribles entrainaient la mort de 50 à 75% de ceux qui en étaient atteints, des familles entières parfois, et à tout âge. Le tiers des gens qui en avaient survécu gardaient dons le sur le visage des signes bien apparents, des trous caractéristiques.

J’ai cherché à savoir la proportion de gens qui en avaient été atteints sans en mourir grâce au signalement des volontaires de la levée de 300.000 hommes en mars 1793, chiffres des quelques quarante communes d’entre Cher et Sioule que j’a étudiées (A.D. P.-de-D., série l, l. 4826).

Ces chiffres représentent de 30 à 50% des jeunes, recrues de 18 à 25 ans environ, non mariés encore, qui, ayant été atteints de variole en étaient guéris. Mais on constate des différences énormes de pourcentage. Ainsi, dans les communes du canton de Montaigut, de même qu’à La Cellette, à Saint-Maigner, au Montel-de-Gelat, à Ayat, à Châteauneuf, où on émigre peu, on atteint souvent à peine 20%, alors qu’à Bussières-de-Pionsat, Rochedagoux, Château-sur-Cher, Saint-Maurice-de-Pionsat, Vergheas, Saint-Gervais, Gouttières et Saint-Priest-des-Champs où l’on émigre beaucoup comme maçons dans la vallée de la Saône et le Lyonnais ou la Limagne, on atteint 50% et plus. Toutefois on ne saurait être affirmatif sur ce point : Biollet, Charensat, Villosanges, pays aussi d’émigrants-maçons, étaient peu atteints. On pourrait considérer aussi les lieux de passage et d’arrêts de voyageurs, dans lesquels, bien qu’on émigre peu, il y a un fort pourcentage de conscrits marqués par la petite-vérole. Ce serait le cas de Montaigut même où on enregistre 48% ; mais alors, pourquoi le Montel-de-Gelat qui parait surtout vivre de son commerce frauduleux de sel avec les innombrables faux-sauniers qui viennent charger leurs chevaux dans la région, a-t-il un si faible pourcentage ?

Les maladies les plus courantes

Revue d’Auvergne – J. SEMONSOUS, Comment on soigne au XVIIIe siècle entre Cher et Sioule

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9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 21:50

Suivant divers actes reçus par Me MAURIN, notaire à Saint-Priest-des-Champs.

Vente à la Société Anonyme d’éclairage par le gaz de la ville de Clermont-Ferrand, de tous les terrains appartenant aux vendeurs dans la commune de Saint-Priest-des-Champs, qui peuvent être compris dans la courbe de niveau déterminée par un barrage de trente trois mètres de hauteur, comptée à partir de la hauteur des eaux du régime moyen normal de la Sioule ; ledit barrage établi sur la rivière la Sioule à l’emplacement de l’ancien pont des Fades.

 

Le Courrier du Puy-de-Dôme du 30 juin 1904

 

  1. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Jean DEMOULIN et Mme Marie GILLET, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière. Savoir : Un pré dit Les Côtes de 16 ares 73 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 2.673 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Michel GILLET, célibataire, maçon, demeurant à Lyon ; Mme Michelle GILLET, épouse de M. Henri CHÂTARD, propriétaires demeurant à Tournobert, commune des Ancizes-Comps ; M. Michel GILLET, demeurant audit lieu de Lamazière, décédé le 14 mars 1884, veuf de Françoise CARTON.
  2. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Claude LASSIOUVE et Mme Marie GILBERT, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière et par Mme Anne POUGHEON, veuve de Pierre LASSIOUVE, cultivateur audit lieu de Lamazière. Savoir : Une parcelle d’héritage, nature pâture et bois, dite Les Côtes de 10 ares 50 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 804 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Françoise Constance LASSIOUVE, célibataire majeure, demeurant à Lamazière ; M. Pierre LASSIOUVE, décédé en 1885, époux d’Anne POUGHEON, venderesse ; François LASSIOUVE, décédé en 1881, veuf d’Anne GILLET.
  3. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par Mme Anne JOUHET, veuve de Jacques MAZERON, propriétaire, d’état de cultivateur à Carton. Savoir : Un héritage, nature pré et bois, dit Les Côtes de 2 ares 25 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 200 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Joseph JOUHET, décédé en 1885, veuf de Marie BARSE.
  4. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Jean Léon PHELUT et Mme Clémence CLUZEL, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière. Savoir : Une pâture dite Les Côtes de 4 ares 17 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 170 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Jacques PHELUT, veuf de Marie DOUSSET, cultivateur à Lamazière ; M. François PHELUT, époux MAZERON, demeurant à Lamazière ; Jacques PHELUT, deuxième du prénom et autre Jacques PHELUT, troisième du prénom, demeurants à Lamazière ; Mme Marie Joséphine PHELUT, épouse d’Antoine MARTIN ; Mme Marie PHELUT, épouse de Jean GRANGE, demeurant au Cluzel ; Jean PHELUT, décédé en 1856, époux de Marie MARTIN.
  5. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Jacques Jules CLUZEL et Mme Marie Félicie DOUSSET, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village du Marcheix. Savoir : Un héritage, nature pré et bois, dit la Côte de 32 ares 40 centiares portée sous le numéro 1258p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 2.500 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Mme Marie Angélique DOUSSET, épouse de Jacques AUBIGNAT, propriétaires-cultivateurs à Fontelun, commune des Ancizes-Comps ; M. Joseph DOUSSET, cultivateur demeurant au Marcheix ; M. Jean DOUSSET, décédé depuis très longtemps, époux de Françoise RANCE.
  6. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Jean MAZERON et Mme Marie LÉCUYER, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière. Savoir : Une parcelle d’héritage en nature de pré et pâture, dite Les Côtes, de 6 ares 35 centiares portée sous le numéro 1339, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 450 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Jean BARSE, coquetier, époux d’Anne SABY, domicilié aux Chaussades ; M. Mathieu BARSE, cultivateur demeurant à Vaury, commune de Pontaumur ; M. Guillaume BARSE, époux LAMIRAUD, susnommé ; Mme Marie BARSE, épouse de Gilbert BÉRAUD, demeurant à La Jugie, commune de Miremont ; M. Jean BARSE, décédé en 1897, époux d’Anne DEVEISSIER.
  7. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Pierre GILLET et Mme Marie TARDIF, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière. Savoir : Un héritage nature pré et pâture, dit Les Côtes, de 12 ares 50 centiares portée sous le numéro 1339, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 1.100 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Jean GILLET, décédé en 1894 ; Mme Anne PEROL, décédée en 1897, épouse du susnommé ; M. Jean BARSE et Mme Marie TOURRET, son épouse ; M. Jacques AUBIGNAT, décédé depuis bien longtemps.
  8. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Amable GIRAUD et Mme Marie TARDIF, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Lamazière et par Mme Anne MARTIN, veuve de Pierre CHAFFRAIX, propriétaire, d’état de cultivateur à Lamazière. Savoir : Une parcelle de pâture dite Les Côtes, de 5 ares 15 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 230 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. Pierre CHAFFRAIX, décédé en 1893, époux d’Anne MARTIN, venderesse ; Marie CHAFFRAIX, épouse de Pierre MAZERON, demeurant à Lamazière ; Gilbert CHAFFRAIX, époux d’Amable GIRAUD, demeurant à Lamazière ; Françoise CHAFFRAIX, épouse d’Amable GIRAUD, demeurant à Villemaine ; Antoine CHAFFRAIX, décédé depuis longtemps.
  9. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Annet JOUHET et Mme Anne GILBERT, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Carton. Savoir : Une parcelle de pâture dite Les Côtes, de 2 ares 30 centiares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 150 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : Pierre JOUHET, célibataire et Marie JOUHET, célibataire majeure ; Marie JOUHET, épouse d’Alphonse LAVAL, demeurant à Lyon, quartier de la Guillotière, 27 chemin de Gerbaud ; Annette JOUHET, épouse de François CHOSSON, demeurant au Moulin à Vent, commune de Vénissieux ; Marie JOUHET, épouse de Jean Marie GAYDON, domicilié à Saint-Pons, commune de Vénissieux ; Marie PÉRENET, épouse de Pierre MAZERON, demeurant à Vénissieux ; Marie JOUHET, mère de la précédente, décédée, épouse de Jean François PÉRENET ; Annet JOUHET, décédé en 1875.
  10. Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. Jacques MAZERON et Mme Marie MOLLE, son épouse, tous deux propriétaires-cultivateurs, demeurant ensemble au village de Carton. Savoir : Une pâture dite Les Côtes de 3 ares portée sous le numéro 1705p, secteur C du plan cadastral. Cette vente a eu lieu moyennant le prix principal de 180 francs. Contrat de vente déposé au greffe du tribunal civil de Riom, le 9 mai 1904. Les anciens propriétaires outre les vendeurs : M. MAZERON et MAZERON, sœurs du vendeur, toutes deux célibataires majeures, domiciliées à Carton ; M. Marie MAZERON, décédé.

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 22:57

Comment les PP. Jésuites combattaient les Épidémies

en 1630 dans leur Collège d'Angoulême

Les PP. observent avec soin les principes d'hygiène. Comme les épidémies sont fréquentes, ils ferment au besoin leur collège aux fortes chaleurs, avant la date des vacances. En temps de peste, ils "envoient aux champs" les religieux atteints et ceux qui sont les plus jeunes et les plus délicats ; de plus, ils ferment les écoles, cessent les confessions, sauf pour les fidèles qui viennent de loin mais qu'ils entendent à part "en garnissant les confessionnaux de jalousies en papier" ; évitent les maisons infectées et ne sortent en ville "qu'avec des habits parfumés avec une éponge imbibée de fort bon vinaigre".

Il faut que le collège s'approvisionne de vinaigre et de bon vin, de thériaque, de vieille confiture d'hyacinthe, de terre sigillée, d'eau thériacale, de pierre de bezoard, d'eau impériale, d'opiat de Salomon, de levain et autres drogues nécessaires.

Il est recommandé de prendre, le matin, deux fois par semaine, deux drachmes de thériaque ou deux scrupules de pilules de Rufin et de s'abstenir des aulx, oignons, concombres, melons, raisins, fruits, laitage, excepté le vieux fromage.

Il faut parfumer la maison de genièvre, n'ouvrir les fenêtres qu'après le lever du soleil, les fermer de bonne heure le soir, et tuer les chiens et les chats.

En cas d'atteinte, on doit user des remèdes suivants Thériaque, cataplasmes de beurre, levain et oignon de lis, scarification pour les bubons, ventouses, application sur les plaies du dos d'une poule garnie d'un grain de sel ou d'un petit chien fendu par le milieu, mixture faite de suie, de jaune d'œuf et de sel.

 

 

(D'après Boissonnade et Bernard, Histoire du Collège et du Lycée d'Angou1ême.

Communiqué par L. Bertrand, directeur d'école à La Rochefoucau1d.

Bulletin départemental de la Charente, Études locales, 1re année, n. 5, novembre 1920.)

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12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 22:30

Voici les notes du curé de Deneuille (Alliier). Il mentionne les intempéries qui se sont produites en fin d'année 1787 et l'année 1788. Ce sont certainement à cause d'elles qu'une révolution aura lieu quelques mois plus tard. On peut penser qu'il y a eu le même genre de temps sur la paroisse de Saint-Priest-des-Champs.

1788 à Deneuille-les-Mines

La misère a été grande sur la fin de cette année ; en décembre le bled a valu onze écus la charge. Cette calamité a été occasionnée par l’intempérie des saisons : les grandes pluies de l’automne précédent avaient empêché de semer en bien des endroits et avait nuit aux semailles qu’on avait faites avec beaucoup de difficultés ailleurs, l’hiver ne fut pas moins mouillé, le printemps s’en sentit ainsi qu’une partie de l’été ; de manière que la récolte n’était pas suffisante pour nourrir le royaume un tiers de l’année. Heureusement que les riches avaient fait d’en avoir du bled, car sans ces provisions qui paraissent avoir été ménagées par la providence. Cette denrée de première nécessité serait montée à un prix excessif.

Mais le malheur du temps ne s’est pas borné à la disette et a augmenté par un hiver des plus vif qui se soit fait sentir de mémoire d’hommes : le froid a commencé à la mi-novembre, à la suite d’un automne beau mais très sec, il a continué jusqu’à la mi-janvier suivante : les arbres ont éclaté, les genets, les houx ont gelé, et la glace a été en bien des endroits de quinze à dix-huit pouces, le poisson a péri dans bien des étangs ; et sous l’abondance de neige qui couvrait les bleds, nous avions à craindre de voir renouveler la catastrophe de 1709. Ce n’est pas encore tout, à peine trouve-t-on en plusieurs endroits de l’eau pour abreuver les hommes et les bestiaux, encore moins pour moudre ; ici cependant, grâce à notre fontaine, ce fléau n’est point tombé sur nous : mais les villes qui sont approvisionnées par les rivières ont beaucoup souffert ; parce que le cours en été interrompu par la gelée. De manière qu’avec de l’argent, on ne pouvait se procurer du pain. Cependant le moulin d’Eclaine n’a pas discontinué son cours et a servi à alimenter les paroisses voisines.

Le vin n’a pas été si cher, à beaucoup près que le bled, à l’époque dont je parle, il ne valait que trente à trente-trois livres le poinçon dans ces pays-ci ; ailleurs il est monté un peu plus haut ; mais il était bon partout : Néanmoins, au moment ou j’écris cecy on parle d’augmentation : parce que l’on craint que la vigne ne soit gelée en partie, et on ne sera pleinement rassuré ou tout à fait déconsolé à l’égard de ce nouveau désastre, que qu’en on commencera à la tailler. Enfin pour finir ce que j’ay observé sur cette malheureuse année, elle fera augmenter la fortune de peu de monde ; et elle en a déjà ruiné beaucoup ; nous espérons que la suivante ne luy ressemblera pas, parce que les bleds en ce pays-ci sont très beaux : mais dans le Berry, par exemple, et dans les autres pays de terres fortes, on a semé le quart de ce qu’on se proposait, à cause de la sécheresse de l’automne.

J’oubliais de remarquer qu’il y eu beaucoup de glands, faible dédommagement, parce qu’on n’a pas eu un grand débit de cochons, par défaut de consommateurs, le pain étant plus recherché que la viande.

 

Deneuille-les-Mines série du greffe 89 E Dépôt GG pages 119 et 120

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30 décembre 2020 3 30 /12 /décembre /2020 16:41

Pour ceux qui s'intéressent aux familles SABY des Combrailles et d'ailleurs, voici une information de Claude-Alain SABY :

 

"Je vous informe que je vais mettre en sommeil le site https://www.patronymesaby.fr
L'hébergeur Jimdo ayant augmenté ses tarifs d'abonnement je ferme ce site à la fin janvier 2021
Néanmoins les documents présents seront visibles sur mon autre site https://scribe.jimdofree.com
mais pas téléchargeables, je les enverrai sur simple demande"

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 22:49

SAINT-PRIEST-DES-CHAMPS A LA VEILLE DE LA GUERRE

1914-1918 Souvenons-nous (1)

Le recensement du 4 avril 1911 dénombre une population de 1766 individus. 232 habitent 60 maisons du bourg et 1534 se répartissent dans les 340 maisons des 52 villages et hameaux. La population est assez jeune. Elle compte 1065 personnes de moins de 40 ans qui occupent les tranches d’âges suivantes : 27 ont moins d’un an, 566 de 1 à 19 ans, 472 de 20 à 39 ans. Il y a aussi 384 personnes de 40 à 59 ans et 317 de 60 et plus.

Les habitants de Saint-Priest-des-Champs, toujours au recensement de 1911, sont pour la plupart cultivateurs, journaliers, d’autres sont maçons (20), couturières (19), sabotiers (13), meuniers (9), menuisiers (9), charrons (8), forgerons (4) et maréchaux (3), tailleurs d’habits (3), d’autres encore sont commerçants : boulangers (3), épiciers (3), coquetiers (3), enfin il y a aussi des cantonniers (6), instituteurs (2) et institutrices (2), 3 facteurs et 5 gardes-malade (sœurs).

Pierre Félix NÉNOT Maire de 1912 à 1945

Pierre Félix NÉNOT Maire de 1912 à 1945

Seize conseillers sont élus le 5 et 12 mai 1912. Pierre Félix NÉNOT de Courtine, qui succède à Annet BERTHIN (1 mandat), est élu maire le 19 mars 1912 ; François PAILLOUX du Bladeix est élu adjoint. Les conseillers se nommaient BARSSE André des Chaussades, BERTHIN Annet de Beaufessoux, CHAFFRAIX Pierre de Jouhet, DÉMOULIN Charles de Grandsaigne, ÉVAUX Jean de Retaillat, GILLET-GRAND de Boscavert, GILLET-TIXIER Jean de Lamazière, GRANGE François de l’Étang-Grand, MARTIN Jacques Eloy de Montpied, PETIT Jean du chef-lieu, PEYRONNY Annet de Couladèze, POUMEROL Jean Marie de la Croizette, RANCE Antoine Eugène du chef-lieu et TIXIER Jacques de Villemaine, des familles bien connues.

Le maire est mobilisé le 4 août 1914 ; deux de ses conseillers le sont aussi : BARSSE André, part le 1er décembre 1914 et RANCE Antoine Eugène, le 4 août 1914, pour conduire les chevaux de réquisition, de retour le 14 septembre, il est mobilisé le 17 janvier 1915.

Ils se réunissent régulièrement autour du maire pour mener à bien les constructions du groupe scolaire du chef-lieu et des écoles du Bladeix et de Lamazière. Il faut délibérer, sur le bureau de poste qui n’ouvre que quatre heures par jour, pour améliorer le chemin qui mène à la gare et débattre sur celui qui sera modifier par la construction du barrage des Fades.  

            Il n’y a pas d’électricité n’y d’eau courante. La première sera installée en 1928 et le bourg sera alimenté en eau courante en 1930.

            Il y a trois écoles. Deux classes de garçons et une de fille pour celle du chef-lieu ; une classe mixte dans chacune des écoles de Lamazière et du Bladeix. Les effectifs y semblent assez importants lorsque les travaux des champs sont terminés.

École de garçons 1912

École de garçons 1912

École de filles 1912

École de filles 1912

École de Lamazière vers 1914

École de Lamazière vers 1914

École du Bladeix 1914

École du Bladeix 1914

Quelques hommes partent comme maçons, mais la construction du barrage des Fades, qui débute en 1912, en emploie quelques-uns

Le service militaire, qui s’effectue sur deux ans depuis 1905, voit, en 1913, sa durée portée à trois ans de service actif, sept ans de réserve active, six ans de service territorial et neuf ans de réserve territoriale. A la mobilisation, trente-quatre jeunes sont en train d’effectuer leur service militaire. Ils sont, pour quelques-uns, incorporés dans plusieurs régiments d’infanterie de la 13ème région (16e de Montbrison, 98e de Roanne, 121e de Montluçon, 139e d’Aurillac…). Avec leurs régiments, huit d’entre eux font, depuis le 31 juillet, partie des troupes de couverture et protègent nos frontières. 300 autres hommes, de 47 ans à 20 ans, vont les rejoindre au cours du conflit, 49 auront leur nom gravé sur le monument aux morts.

 

Affiche de la mobilisation générale

Affiche de la mobilisation générale

1914-1918 Souvenons-nous (1)

A suivre : 1914-1918 Souvenons-nous (2) - 1914 La guerre de mouvement

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 14:04

Il fallait bien partir, le travail ne se trouvait pas de « l’autre côté de la rue ».

Comme on peut lire dans le livre de Claude-Alain SABY « L’itinéraire d’un maçon auvergnat », je cite : « Le patrimoine familiale étant considéré comme indivisible, il faut éviter de l’amputer. Par conséquent, ce bien peut être maintenu dans son intégrité à la seule condition que les enfants d’une même famille renoncent au partage à la mort des parents. L’usage de transmettre la propriété des aïeux à un seul membre de la famille, en général l’aîné, de génération en génération, s’impose progressivement. »

Faute d’un bon mariage au pays, les jeunes gens, et parfois les jeunes filles, sont contraints de partir sous d’autres cieux.

Ils partaient vers le 15 mars et revenaient vers le 15 décembre, pour les années les plus favorables. Mais la longueur des trajets, les travaux qui ne s’arrêtaient plus pendant l’hiver, les ont obligés à se fixer définitivement dans la commune où ils avaient trouvé un travail stable.

Pourquoi Vénissieux ? Parce que c’est à côté de Saint-Priest ! Non sûrement pas.

Vénissieux venait d’être céder par l’Isère au département du Rhône, tout comme les communes de Bron, de Vaulx-en-Velin et de Villeurbanne. La ville de Lyon voulait récupérer les terres agricoles pour agrandir sa métropole. La commune d’environ 4.00 âmes était en plein développement. Il y avait du travail, beaucoup de travail !

 

Voyons quelques-uns de nos compatriotes partis s’installer à Vénissieux. Je crois que le premier est Jean PEROL. Est-ce lui qui a fait venir les autres ? On ne sait pas ! D

éjà en 1847, une quarantaine de maçons partaient pour Lyon et sa région.

 

D’abord Pierre MAZERON (1837-1893), fils de Jacques MAZERON et de Charlotte GIRAUD, cultivateurs à Villemaine, s’est installé comme maçon à Vénissieux, il y a épousé Jeanne CHAINE en 1859. Neuf enfants naitront de ce mariage, dont Gabriel, le fils aîné, qui créa son entreprise de maçonnerie.

 

Les descendants de Jean POUMEROL et de Marie GRANDSAIGNE, cultivateurs à Lasciouve, ont donné des grandes familles sur Vénissieux.

Il y a Amable, lui n’est pas parti, il est resté cultivateur à Lasciouve avec son épouse Marie JOUHET, mais deux de leurs enfants partent dans le Rhône :

            Antoine (1826-1911), gravira les échelons. Arrivé comme maçon, il sera maitre-maçon, puis aura sa propre entreprise de travaux publics à Vénissieux. En 1854, il y épouse Péroline PEROL, ouvrière en soie. Ils ont quatre enfants et de nombreux petits-enfants.

            Jacques (1831-), aussi maçon, se marie une année après son frère avec Claudine SUBLET, dont on connait au moins deux enfants.

Tout comme son frère Amable, Antoine se marie à Saint-Jacques-d’Ambur avec Michelle PETIT et reste cultivateur à Lasciouve. C’est son fils Jean (1826-1894) qui part comme maçon à Vénissieux. En 1854 il y épouse Marie LAMBERT, une tisseuse d’étoffes. Ils ont eu neuf enfants mais seulement trois survivront. Vincent (1856-1890) et François (1861-1894) seront maitre-maçons, comme leur père et Jean François (1867), menuisier à Lyon.

Enfin, il y a Annet, marié avec Jeanne TIXIER, puis avec Jeanne AMBLARD, il est cultivateur à Chez-Doucet. Son fils Jean (1834-1911), maçon, puis maitre-maçon, s’installe aussi à Vénissieux. Il se marie, 17 février 1858, avec Annette MELIN, une fille du pays. Ils ont 8 enfants, six filles et deux garçons, Jean Marie (1863) et Antoine (1869-1911), sont comme leur père maçons à Vénissieux.

 

Il y a aussi les familles PEROL, parties faire fortune à Vénissieux.

Jean PEROL (1803-1888), a certainement été le premier. Natif de Retailhat, il est le fils de François PEROL et de Marie JOUHET. Il est venu pour exercer le métier de maçon à Vénissieux. En 1837, il est dit être maitre-maçon. Marié en 1832, avec Françoise CHAPUIS, il est père de sept enfants. Il habite Rue Neuve en 1872.

Un autre Jean PEROL (1840-1913), fils de Jacques PEROL et de Jeanne DURIF, habitants du bourg de Saint-Priest-des-Champs. Il vient à Vénissieux comme maçon, il y épouse en 1863, Marguerite CHEVALIER, une fille de l’Isère. Cinq enfants sont nés de cette union, dont Pierre entrepreneur à Lyon et Joseph entrepreneur à Vénissieux.

 

Étienne PEROL (1839-), est le fils de Jean PEROL et de Marie ROUSSEL, cultivateur à Lacost. Parti également comme maçon, il se marie en 1872, dans sa commune d’adoption, avec Catherine MILLY. Leurs enfants sont au nombre de quatre : L’aîné, Augustin, est employé au chemin de fer ; Françoise, la seconde, se marie à Lyon 3e, avec Pierre FAVIER, le fils de Mathieu FAVIER et de Marie BERTHIN, natif de Saint-Priest-des-Champs ; Étienne François est maitre maçon dans le 3e arrondissement de Lyon ; enfin, Joanny est aussi maçon à Lyon 3e.

 

Amable JOUHET (1842-1909) est le fils d’Annet JOUHET et de Françoise FAURE, cultivateur à Retailhat. On le trouve comme entrepreneur de maçonnerie à Vénissieux. Il vient à Saint-Priest-des-Champs, en 1873, pour y épouser Marie LÉCUYER. Leur fils, Annet, né à Saint-Priest-des-Champs en 1874, possède son entreprise de maçonnerie au 122, Route de Vénissieux à Lyon 3e.

 

N'oublions pas les BOUDOL.

Mathieu BOUDOL et Françoise dite Anne BARSSE, cultivateurs à Perol, ont eu cinq enfants mâles. François l’aîné, célibataire et le deuxième Michel, époux de Marie DURON, sont restés à Perol, où ils ont continué l’exploitation familiale. Quand aux trois plus jeunes frères, ils ont tous pris la direction de Vénissieux

Antoine (1841-1874) est maçon, il se marie en 1872, avec Eugénie CUZIN, dont une fille ;

Jean (1845-1927) aussi maçon, épouse, en 1879, sa belle-sœur Eugénie CUZIN, avec laquelle il aura 5 enfants. ;

François (1851) également maçon, se marie en 1879 à Vénissieux, avec Annette FAVIER, sans autre renseignement.

 

Charles LASCIOUVE (1817-1864), fils de Jean LASCIOUVE et de Marie GRANGE, cultivateurs à Lamazière, est parti comme maçon à Vénissieux. Il y épouse en 1845, Marguerite BLET, dont trois enfants connus : Annette, Françoise et Claude (M).

 

Annet Jean Baptiste MOULIER (1875), fils de Jean MOULIER et de Marie CHABRY, cultivateurs à Courtine. Marié en 1898 à Vénissieux, avec Rose GRET, dont une fille connue.

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