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18 avril 2023 2 18 /04 /avril /2023 14:41

Grâce au curé de Condat-en-Combraille, l’abbé SERSIRON, on a un aperçu des catastrophes climatiques qui ont frappé la région entre 1764 et 1769.

Saint-Priest-des-Champs, éloigné de 22 kilomètres à vol d’oiseau de Condat, a certainement été confrontée au même type de temps. Malheureusement, l’abbé FAVIER, curé de Saint-Priest pour cette même période, n’a pas jugé utile de prendre la même initiative que son homologue de Condat.

J’ai repris et corrigé la transcription des ces notes publiées sur le site « Témoignages insolites dans les archives » avec les références des documents originaux.

L'année 1764, fût fort stérile à Condat à cause de la gelée & de la grêle.

Condat-en-Combraille BMS 1682-1764 3 E 118 8 vue 59/59

En lad[ite] année 1765 les pluies continuelles qui tombèrent dans le mois de juin lors de la fleuraison des bleds, endommagèrent considérablement la récolte tant dans cette paroisse
que dans les voisines, en sorte qu'on ramassa a peine la moitié des grains des autres années,
tellement que le bled seigle qui dans le mois de mai ne valait que sept livres le septier, fut porté a douze livres à l'entrée des moissons qui se trouvèrent encore plus mauvaises qu'on ne
le pensait !!Mr Dubois pour lors mon vicaire, fut nommé au bénéfice curé de la Mazière-aux-Bons-Hommes, duquel il prit possession le 5 août 1765…  

En la susdite année 1765, il commença à geler fortement le 15e décembre, 3e dimanche de l’avant Le froid fut tel qu'il gelait dans toutes les maisons, même dans les meilleures caves, en sorte qu'on était d'obligation de partager le pain a coups de cognées, cette gelée qui allait toujours en augmentant, dura jusques au 13e Janvier 1766, qui était le dernier jour un lundi, jour auquel elle commença a diminuer, parce que ce jour-là le grand vent commença à souffler, mais le grand vent ayant cessé sur le soir de souffler nous éprouvâmes le lendemain à peu près le même froid, heureusement la terre était couverte de neige depuis le 21e décembre audit an 1765, qui était le samedi des quatre temps, en même temps la fête  de St Thomas Apôtre, jour auquel il commença de neiger, et cela sans discontinuer jusqu'au jour des rois 1766.
   Le temps se mit au beau le 1er février 1766 qui était un samedi, jour au quel le grand vent
commença à souffler, et continua ainsi jusqu’au lundi suivant 3e février, Mais ayant cessé
sur le soir, il neigea tellement par le vent de de bise que le jeudi 6e dudit mois de février il
y avait communément partout deux bons pieds de neige. Auparavant il n'y en avait qu'un demi pied... Le dégèle commença le douze dudit mois de février, qui était le jour des cendres, jour au quel le grand vent commença à souffler, et continua jusqu’au mardi suivant, 18e février 1766.

 La nuit du 19e au 20e dudit mois de février, le temps changea et la bise ayant repris le dessus sur le grand vent, nous retombâmes dans le froid. Le temps se mit au beau le 1er Mars 1766, qui était un samedi, il plut considérablement la nuit du dimanche au lundi suivant.

 

Condat-en-Combraille BMS 1765-1769 3 E 118 9 vue 5/63

La récolte de la présente année 1766 fut très mauvaise, cela provenait 1° de ce que l'hiver fut très rigoureux et encore plus long. on comparait le froid de cette année à celui de 1709 : s'il ne fut pas aussi rude, il dura plus longtemps.   2° de ce qu'il plut presque toujours lors de la fleuraison des bleds... Avant moisson ledit bled seigle ne valait que dix livres le septier, quelques jours après la récolte on l’achetait quinze livres, vers les fêtes de Noel il se vendait seize livres le septier..............................................................
    La récolte de vin ne fut pas plus abondante, il s'en recueillit très peu, mais il était bon. Il se vendait quarante sols le pot lors des vendanges et cinquante sols vers les fêtes de Noel. Cette
disette provenait 1° des grandes gelées qui régnèrent pendant l'hiver, elles furent si considérables qu'en bien des endroits de la Limagne les arbres fruitiers, les noyers et même les chênes dans ce pays se fendaient, tellement qu'en bien des Cantons on fut dans l'obligation d'arracher des vignes et des arbres. 2° il y eut une grande sècheresse, il ne plut presque pas depuis le mois de juillet jusque vers la fin de novembre 1766. La sécheresse fut aussi cause qu'il n'y eut pas de regains, raves, blés noirs etc…

Condat-en-Combraille BMS 1765-1769 3 E 118 9 vue 26/63

On attribuait cette disette aux grandes gelées qui survinrent la semaine Sainte, accompagnées d'une grande quantité de neige qui tombât pendant les fêtes de Pâques. Il n'y en (...)*

* La suite du texte est manquante sur le registre dont une page a probablement été perdue. NDLR

Condat-en-Combraille BMS 1765-1769 3 E 118 9 vue 40/63

Cette année fut abondante en tout, excepté en fruits, comme abricots, noix etc. à cause du froid qui survint dans le mois de mai, et qui endommage les arbres fruitiers ainsi que la vigne. Le bled seigle ne valait que huit livres le septier et le vin nouveau quarante sols le pot.
L'arrière-saison fut fort désagréable. Les pluies commencèrent le jour de notre dame de septembre et continuèrent pendant tout le reste de ce mois et du mois d'octobre, tellement qu'on eut bien de la peine à faire les semailles. La plupart des maisons aimèrent mieux laisser leurs terres en friche que de les ensemencer, étant trop mouillées. Cet accident fut cause que la récolte de l'année suivante 1769, fut très modique. en partie, je dis en partie parce que les pluies qui régnèrent dans le mois de mai et de juin 1769, ou les gelées, contribuèrent aussi beaucoup à endommager ladite récolte. Les bleds se trouvèrent clairs et peu grenées, en sorte qu'a la veille de la moisson le bled seigle se vendait quatorze livres le septier. La neige et gelée qui survinrent le sept octobre 1769, causèrent un préjudice notable à la vigne. A cet époque le vin vieux de quarante sols le pot parvint à quatre livres, qui devint son prix
ordinaire. La neige siégea trois jours et la gelée dura plus de quinze jours : il gela a glace.

Condat-en-Combraille BMS 1765-1769 3 E 118 9 vue 52/63

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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 20:35

Il existe aux Archives Départementales trois livres de terrier qui sont archivés dans le fonds de l’Abbaye de l’Esclache. Cette découverte est rare, il ne reste que très peu de ces documents qui ont été souvent détruits à la Révolution.

D’abord, pour ceux qui ne connaissent pas, le terrier est un registre comprenant la description des terres et censives dépendant d’un seigneur ou ici d’une congrégation religieuse. Disons que la description du fief est un premier plan cadastral (certains terriers sont complétés d’un plan) et la censive est la redevance annuelle payée pour une terre en argent ou en nature (blé, avoine, foin, etc..). Le terrier, en principe, devait-être renouveler tous les vingt ou trente ans.

C’est en recherchant des données dans Gallica sur le patronyme BOSCAVERT, qu’un rapport du préfet, 1er janvier 1886, décrivait un inventaire des archives de Montaigut fait par G. ROUCHON. Dans cet inventaire il y notait deux terriers pour Saint-Priest-des-Champs, un de 1466 et l'autre de 1577, ainsi qu'un terrier de La Roche de 1672.

J’ai donc posé la question aux Archives Départementales pour savoir s’ils conservaient ces documents. La réponse fut rédigée ainsi : J’ai l’honneur de vous faire savoir que deux articles portant sur cette localité sont conservés dans les fonds de l’Abbaye de l’Esclache sous les cotes suivantes :

  • Terriers de 1466 et 1577, 59 H 30
  • Terrier de la Roche, 59 H 28

Maintenant il ne reste plus qu’à photographier tous ces documents. Le terrier de La Roche semble assez facile à lire, pour les deux autres c’est une autre affaire.

Couverture terrier 1466-1469

Couverture terrier 1466-1469

Couverture terrier 1577-1578

Couverture terrier 1577-1578

Terrier de La Roche 1672

Terrier de La Roche 1672

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 23:07

La charité en Auvergne durant l’horrible famine de 1694[1]

 

La charité privée ne pouvait plus suffire désormais à secourir tous les malheureux ; le gouvernement dut intervenir. Il employa les indigents à des travaux de terrassements et fit ouvrir dans les villes des ateliers où les hommes gagnaient 4 sols, les femmes 3 sols et les enfants 2 sols par jour[2]. Les gens riches ou simplement aisés ne s’imposaient pas moins de sacrifices volontaires et beaucoup recueillaient les pauvres chez eux. Les registres de la paroisse de Saint-Genès à Thiers portent, à la date du 25 mars 1692, la mention suivante : « Cejourd’huy, le vicaire soussigné a enterré un pauvre de la paroisse de Vollore dont on ne sait pas le nom, mort chez Monsieur Guillemot, marchand de cette ville, lequel, après l’avoir bien retiré et nourri dans sa maison, l’a aimé jusqu’au tombeau avec toute sa famille, comme il eust esté un de ses enfants. »

Les dames de Clermont formèrent des comités de secours par quartiers, constituèrent des bureaux de charité et firent chaque jour des visites à domicile. Des citoyens zélés se réunirent au palais épiscopal sous la présidence de l’évêque, Mgr Bochard de Saron, et avisèrent aux mesures à prendre pour conjurer le péril. Une commission de bienfaisance se forma et il fut arrêté que tous les lundis elle tiendrait séance à l’évêché[3]. Un généraux dévouement s’emparait de tous ceux qui pouvaient faire le bien, une noble émulation pour le soulagement de tant de misère, animait tous les cœurs.

A Riom, le Conseil de ville décide, le 4 mai 1693, que « vu le grand nombre de pauvres nécessiteux jetés dans la ville, il sera nommé vingt-quatre commissaires pour les quatre quartiers, soit six commissaires par quartier, lesquels feront la visite auxdits pauvres et ensuite verront de quelle manière on pourra les secourir. »

Le 22 du même mois, le Conseil se réunit de nouveau et délibère sur l’emploi à faire des fonds et des aumônes recueillis par les commissaires de quartier : « Il est résolu que l’argent que les sieurs commissaires ont amassé sera mis ès-mains de M. Sirmond, et le blé ès-mains de M. Autier ; que mardy, 26 du mois de may, on commencera à faire la distribution du pain, ensuite sera laissé à la prudence des consuls qui soulageront les Dames de la Miséricorde, lesquelles sont priées de distribuer de la soupe aux pauvres[4]. »

Le clergé, tant séculier que régulier, se montra, dans ces circonstances difficiles, à la hauteur de sa mission de bienfaisance et d’abnégation ? L’évêque de Noyon de frapper les gens d’église d’une taxe extraordinaire, déclarant que « c’est en de pareilles calamités que les ecclésiastiques doivent mesme prendre sur leur nécessaire pour subvenir aux besoins publics[5]. »

Les malheureux trouvaient à la porte des monastères de larges et abondantes distributions de pain. Les Chartreux de Port-Sainte-Marie méritèrent d’être appelés les pères et les protecteurs des pauvres. Les Bénédictins de Saint-Alyre nourrirent pendant longtemps plus de quatre mille personnes par Jour[6].

Les habitants de Saint-Rémy, près Thiers, ne sauraient oublier non plus le généreus dévouement dont fit preuve leur curé, Melchior Chossier, à l’égard des pauvres de sa paroisse. Dans l’espace de deux mois, plus de soixante personnes étaient mortes de « pure faim » dans le seul lieu de Saint-Rémy. On était en février 1694 et l’on craignait que jusqu’à la moisson « le cherté des blés, jointe à la cessation du travail et du négoce, n’enlevât plus des deux tiers des habitants. »

On avait bien, en exécution de l’arrêt du Parlement du 20 octobre 1693, établi un rôle de contributions pour le soulagement des indigents, « mais la somme imposée est si modique, dit une délibération des habitants de Saint-Rémy, en date du 7 février 1694, attendu le grand nombre de pauvres de la paroisse qui s’augmente de jour à autre, qu’à peine se trouvera-t-il une bouchée de pain pour chacun de ceux qui s’abandonnent à la mendicité, et, à moins qu’il n’y ait quelque personne d’autorité dans le bourg qui ait l’intelligence et le discernement pour distribuer les aumosnes à propos à ceux qui en ont le plus besoin, le tout ne tournera qu’à une extrême confusion[7].

Dans cette pénible situation, on a recours au curé qui, « depuis quatre ou cinq ans, ne cesse de faire des aumosnes et par exprès entretient plusieurs orphelins auxquels il a sauvé la vie, les ayant retirés, nourris et habillés chez soi-mesme, leur apprenant à travailler. »

 

La semaine Religieuse du 22 mars 1879

 

[1] Travail d’Elie Jaloustre lu à l’Académie de Clermont et publié dans les mémoires de cette société.

[2] Correspondance des Intendants, n° 1160.

[3] Archives municipales de Clermont ; délibérations du 14 avril 1693 et du 25 février 1694.

[4] Archives municipales de Riom.

[5] Lettre au contrôleur des finances, du 15 janvier 1694. Correspondance n°1160.

[6] Lettres de M. Vaubourg, des 18 mai et 6 juillet 1694, n° 927.

[7] Saint-Joanny, Histoire de la coutellerie Thiernoise ;

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21 octobre 2022 5 21 /10 /octobre /2022 14:16

Pour ceux qui ne le savent pas, il est possible de consulter le cadastre napoléonien sur le site des Archives Départementales. pour cela vous utilisez ce lien :

Après vous tapez le nom de la commune qui vous intéresse. Pour nous ce sera Saint-Priest-des-Champs. Il faut bien prendre le nom proposé dans la liste déroulante, sinon vous n'aurez pas de réponse.

Saint-Priest-des-Champs (Puy-de-Dôme, France)

Vous aurez les pages suivantes

Vous trouvez le tableau d'assemblage du plan cadastral et les différentes sections qui le composent.

Depuis peu vous avez "l'état de sections des propriétés bâties et non-bâties" ainsi que "la table alphabétique des propriétaires compris dans la matrice cadastrale".

Vous pouvez maintenant savoir à qui appartenait telle maison et telle parcelle.

Bonnes recherches

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25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 15:47

De 1814 à 1830

La restauration maintient la nomination du maire. Il est choisi au sein des conseillers municipaux, eux-mêmes nommés. Elle rétablit le suffrage censitaire ; seuls les hommes payant un cens, impôt de 300 frs, ont le droit de vote. La loi du 29 juin 1820, loi du double vote, permet aux électeurs les plus imposés de voter deux fois.

Le premier vote du 21 mai 1815, désigne MAZERON du Bladeix comme maire, avec 127 voix, il prolonge ses fonctions ; son adjoint est M. BAISLE, élu avec 127 voix.

Il y a 128 bulletins on peut donc penser que 128 électeurs étaient les citoyens les plus imposés de la commune.

Les 12 membres du conseil : Joseph VERNIOL, Agnan LEGROS, Michel TIXIER Ainé, François PEROL, Jacques CROMARIAS, Marien CHAFFRAIX, Jean PEROL Boissinet, Amable ABAVID huissier, Antoine RANCE huissier, Marien MARCHEIX, Blaise AUBIGNAT et Robert MAZERON.

 

Au 1er octobre 1815 c’est Gilbert DE SERVIERE qui est nommé maire et Étienne DE SEGONZAT qui est l’adjoint.

En juillet 1821 c’est de nouveau Gervais MAZERON du BLADEIX qui est maire et Étienne DE SEGONZAT l’adjoint.

De 1831 à 1850

La Révolution de juillet 1830 entraîne le remplacement de Charles X par Louis-Philippe. Tous les maires sont remplacés, le temps d’élaborer une nouvelle loi municipale qui sera adoptée le 21 mars 1831. Le remplacement en septembre 1830, de Gervais MAZERON du BLADEIX par Michel TIXIER, est certainement le résultat de cette décision.

Maire, TIXIER Michel, propriétaire, né le 17 février 1766, marié 6 enfants, fortune personnelle 3000 Fr. nommé le 9 septembre 1830

Adjoint, ABAVID Michel, propriétaire, né le 15 avril 1796, marié, 1 enfant, 500 Fr. mis en place le 8 octobre 1830. Remplace DESEGONZAT Étienne, pour n’avoir pas prêté le serment prescrit par la loi.

 

La loi de 1831 ci-dessus oblige que le maire soit choisi obligatoirement parmi les conseillers municipaux élus. Le maire a la responsabilité de la scolarisation des enfants de sa commune et la loi de 1833 lui impose d’avoir un local scolaire dans la commune, d’un logement pour l’instituteur. On trouve trace de M. BLANCHOT instituteur à Saint-Priest en janvier 1840.

De 1831 à 1846, les élections municipales ont lieu tous les trois ans au cours du dernier trimestre et le maire est nommé au début de l’année suivante.

La loi de 1837 attribut au maire la responsabilité de la police locale et la gestion des biens communaux.

En février 1848, Louis-Philippe est renversé, le suffrage universel est proclamé. La France devient le premier état au monde à adopter ce type d’élection. Le scrutin est secret, la majorité électorale est à 21 ans, l’éligibilité à 25 ans.

Élection du maire le 2 septembre 1848.

Mazeron Lamothe Claude Michel ; Chanut Jean ; Cromarias Jean ; Abavid Michel ; Perol Pierre ; Perol Jean Boissinet ; Jouhet Charles ; Baisle Joseph Jean Baptiste ; Martin François ; Aubignat Etienne ; Julhiard François ; Phelut Jean ; Denis Jean ; Rossignol Annet ; Gory Eugène François Gilbert ; Fournon Jean.

 

Pour toute cette période les maires successifs sont : Michel TIXIER 1830-1835 ; Joseph-Jean-Baptiste BAISLE 1835-1847 ; Eugène GORY 1847-1848 ; Joseph-Jean-Baptiste BAISLE 1848-1850 ; Eugène GORY 1850-1860. Michel ABAVID sera l’adjoint de tous ces différents maires.

1851 à 1870

En mai 1852, fin des pouvoirs du Président et ceux de l’Assemblée. Louis-Napoléon-Bonaparte s’empare du pouvoir le 2 décembre 1851. Les maires et les conseillers municipaux républicains son révoqués et remplacés par des maires à nouveau nommés. Les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Je n’ai pas trouvé de bouleversement à Saint-Priest.

Le 2 décembre 1852, l’Empire est rétabli. Les élections municipales se feront les 28 et 29 juillet 1855, puis tous les 5 ans. Le maire nommé par le préfet n’est pas obligatoirement membre du conseil municipal. Ce n’est que le 29 juin 1865 qu’on admet officiellement de le choisir au sein du conseil municipal.

En juillet 1865, Eugène GORY est de nouveau maire en remplacement de Michel TIXIER-MOUSSY. Ils ont toujours Michel ABAVID comme adjoint.

A suivre

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17 février 2022 4 17 /02 /février /2022 23:23
La poste et les facteurs

1866

CHARVILHAT Charles, facteur, habite le bourg, né le 4 octobre 1829 à Saint-Priest-des-Champs, fils d’Antoine CHARVILHAT et de Jeanne BERTHIN, métayers-cultivateurs au bourg. Charles, épouse le 2 février 1853, Marie DELONGVERT. Fille de Michel DELONGVERT et de Jeanne JOUHET.

 

1872

Peut-être encore CHARVILHAT Charles

 

1876

Peut-être encore CHARVILHAT Charles

 

1881

VERNERET Antoine, facteur en 1881, 1886, 1891 et 1896, en retraite en 1901, habite le Vernadel, né 17 octobre 1833 à Saint-Gervais, marié le 6 février 1870 à Saint-Priest-des-Champs, avec Françoise FAVIER. Fils de Gilbert VERNERET et d’Anne CHARVILLAT, propriétaires cultivateurs au Vernadel

 

1886

Peut-être encore VERNERET Antoine

 

1891

VERNERET Antoine, facteur rural (Voir 1881).

 

1896

FAVIER Gilbert, facteur, habite Laval, né le 5 juillet 1862 à Gouttières, fils de François FAVIER et de Marie GIRAUDET.

A fait son service militaire au 103e régiment d’infanterie, du 5 décembre 1883 au 23 septembre 1887. Classé dans la non-disponibilité comme facteur rural à Saint-Gervais, du 27 février 1893 au 29 avril 1903.

Le 1er juin 1892, est nommé facteur rural N° 7 au bureau de Saint-Gervais, avec un traitement annuel de 690 francs (création d’emploi).

Il est nommé, à dater du 16 janvier 1901, facteur rural au bureau de Saint-Priest.

VERNERET Antoine, facteur, 62 ans, habite le Vernadel (Voir 1881).

La poste et les facteurs

Après la construction de la poste

1901

VERNERET Gilbert François, fils d’Antoine VERNERET, facteur et de Françoise FAVIER, né le 10 octobre 1874 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 27 septembre 1901 à Châteauneuf-les-Bains, avec Maria Alexandrine REGNAT, née le 10 avril 1876 à Volvic.

A fait son régiment à la 13e section des commis et ouvriers militaires, du 14 novembre 1895 au 19 septembre 1898. Classé dans la non-disponibilité de la télégraphie militaire, est nommé Facteur rural à Saint-Gervais, du 12 mai 1900 au 9 septembre 1901, nommé facteur receveur à Saint-Priest, le 9 septembre 1901, puis receveur des postes, le 21 mai 1906, il part ensuite à Orcines en 1916 comme facteur receveur. A la retraite, le 1er septembre 1929.

FAVIER Gilbert, facteur rural, (Voir 1896).

VERNERET Antoine, facteur en retraite, habite le Vernadel (Voir 1881).

 

1906

VERNERET Gilbert François, facteur receveur (Voir 1901).

FAVIER Gilbert, facteur des postes, habite Laval (Voir 1896).

CHAFFRAIX Pierre, facteur, habite Lamothe, né le 1er décembre 1874 à Saint-Priest-des-Champs, fils d’Amable CHAFFRAIX et de Pétronille FAURE.

A fait son régiment au 36 régiment d’artillerie de campagne, du 14 novembre 1895 au 22 septembre 1898. Non affecté dans l’armée de réserve, il est nommé facteur-receveur des postes à Saint-Priest-des-Champs, le 21 mai 1906. Il décède à Saint-Priest, le 20 juin 1915.

 

1911

CHEVALIER François Léon, facteur receveur, né le 22 novembre 1885 au Meneix, commune de Condat-en-Combrailles, fils d’Antoine CHEVALIER et de Marie Euphrasie DEMENEIX.

Après sa réforme de l’armée, le 15 juin 1916, il est remis à l’administration des Postes et Télégraphes où il est affecté comme facteur receveur à Saint-Priest-des-Champs, le 30 juin 1916. Avant sa mobilisation, le 10 avril 1916, il était facteur rural à Pontaumur depuis le 10 novembre 1910.

FAVIER Gilbert, facteur, habite Laval (Voir 1896).

CHAFFRAIX Pierre, facteur (Voir 1906).

 

1921

LADEVIE Louis, facteur receveur, né le 16 novembre 1882 à Picherande, au hameau de Lamur et décédé le 29 août 1960 à Hermonville (51). Il est le fils de Roch Ladevie et de Marie Falgoux. Le 14 janvier 1908, à Picherande, il épouse Anne Brugière.

Il a participé à la guerre de 1914-1918, comme canonnier-conducteur, au 36e régiment d’artillerie de campagne. Il est envoyé en congé illimité de démobilisation, le 19 février 1919, par le dépôt mobilisateur du génie de Clermont-Ferrand et se retire à Biollet.

Receveur des P.T.T. à Biollet le 22 avril 1919, il est affecté spécial des postes et télégraphe comme facteur receveur à Saint-Priest-des-champs, le 17 mai 1921.

Nommé receveur à Hermonville, le 24 juillet 1924, il est affecté spécial au titre de l’administration des P.T.T. comme receveur à Hermonville, le 20 décembre 1927.

GARDARIN Jean Joseph, facteur des postes, affecté en 1918 à Egliseneuve-d’Entraigues, puis à Loubeyrat en décembre 1919, est à Saint-Priest-des-Champs en 1921 où il habite le lieu de Laval ; il est né le 3 mai 1889 à Loubeyrat, fils de Jean GARDARIN et de Michelle SABY, cultivateurs au village de Tissonnières. Le 7 janvier 1928 à Saint-Priest-des-Champs il épouse Marie Jeanne Joséphine JOUHET. Il décède le 24 février 1965 à Saint-Priest-des-Champs

RAY Jean Marien Pierre, facteur des postes, né le 22 septembre 1886 à Loubeyrat, fils de François RAY et de Marie COLOMBIER, cultivateurs à Lafaye.

Il a participé à la guerre de 1914-1918, au 36e régiment d’artillerie de campagne, en tant que canonnier. Il a été décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire ; a reçu deux citations.

Habite Clermont-Ferrand en 1919. Facteur des postes à Saint-Priest-des-Champs en 1921.

 

1926

SPERAT Jean Marie, né le 16 octobre 1900 à Broût-Vernet, fils de Léon François SPERAT et de Marie Céline DESNIER. Il épouse Marie Françoise FAURE, le 22 avril 1929 à Saint-Priest-des-Champs.

Le 16 juin 1923, il se trouve à Clermont-Ferrand ; le 14 février 1927 il est facteur receveur, au bureau des P.T.T. à Saint-Priest-des-Champs.

VERNIOL Joseph Michel, né le 17 novembre 1891 au bourg de Saint-Priest, décédé le 2 janvier 1964 à Clermont-Ferrand, fils de Michel Antoine VERNIOL et de Jeanne MASSON, épiciers au bourg. Il épouse le 20 novembre 1915 à Saint-Priest-des-Champs, Anna Antonine COSTE. Facteur auxiliaire en 1926, porteur de télégrammes et fossoyeur en 1931, porteur de dépêches en 1936.

GARDARIN Jean Joseph, facteur des postes (Voir 1921).

FAVIER Joseph Marie, né le 12 mai 1897 à Laval, fils de Gilbert FAVIER, facteur rural et de Marie MARTIN, habitants du lieu de Laval.

Facteur P.T.T. en 1926, affecté spécial au titre des Postes et Télégraphes comme facteur receveur à Saint-Priest-des-Champs, le 15 avril 1928.

 

 

1931

SPERAT Jean Marie, facteur receveur (Voir 1926).

FAVIER Joseph, facteur P.T.T. (Voir 1926).

GARDARIN Jean Joseph, facteur des postes (Voir 1921).

VERNIOL Joseph, porteur de télégrammes et fossoyeur (Voir 1926).

 

1936

SPERAT Jean Marie, (Voir 1926).

FAVIER Joseph, (Voir 1926).

GARDARIN Jean Joseph, (Voir 1921).

VERNIOL Joseph, (Voir 1926).

 

1946

MOLLE Léontine Virginie, receveur, né le 15 juin 1902 à Chez-Fréret, y est décédée le 21 juin 1889, habite le bourg, fille d’Hippolyte MOLLE, cantonnier et de Victorine Marie BREGIROUX.

BARSSE Eugène Marius, facteur PTT, né le 28 octobre 1907 au Bourg, fils de Jean BARSSE, cantonnier et de Marie REGNAT. Il est décédé le 18 mai 1980 à Clermont-Ferrand.

FAVIER Joseph, (Voir 1926).

 

1968

EXACT Pierre, receveur P.T.T.

PERCHER Marie, contrôleur P.T.T.

MARTIN Josette, employée P.T.T.

BEAUFORT Mireille, employée P.T.T.

BLANCHON Élie, préposé P.T.T.

BEAUFORT Camille, préposé P.T.T.

FAVIER Georges, préposé P.T.T.

PERCHER Roger, auxiliaire P.T.T.

 

 

 

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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 16:19

Le 20 septembre 1792, l’Assemblée législative vote le transfert des registres du greffe tenus par l’église aux registres d’état-civil qui seront désormais tenus par le maire. Les actes sont signés par l’Officier public de la commune. Ce dernier est choisi pour sa compétence, il doit savoir lire et écrire, être appliqué et consciencieux. Il sera, lui aussi, élu au suffrage universel.

Comme par le passé, les élections se font au suffrage censitaire. Pour être électeur, il faut payer un impôt au moins égal à trois journées de travail. Dans ce cas l’électeur est déclaré « Citoyen actif ». Pour pouvoir se présenter et être élu, il faut payer un impôt au moins égal à dix journées de travail.

Le corps municipal est élu pour deux ans. Il est composé d’un maire, des conseillers municipaux dont le nombre est fixé en rapport à la population, des notables, dont le nombre est le double de celui des élus et d’un procureur de la commune élu dans les mêmes conditions que le maire.   

Cette organisation fonctionne jusqu’en 1795.

Pour Saint-Priest-des-Champs, les derniers registres tenus par l’église, en 1792, sont signés par François GÉRAUD, le curé de la paroisse et les premiers actes inscrits en mairie sont signés par Antoine GÉRAUD, qui n’est autre que le frère de l’abbé. Ils sont les fils de Marien GÉRAUD et de Marie BERNARD, domiciliés au village de Laval.

Chacun de ces actes commencent ainsi : « Pardevant moi, Antoine GÉRAUD, membre du Conseil Général de la commune de Saint-Priest-des-Champs, élu pour recevoir les actes destinés à constater, la naissance, les mariage et décès des citoyens, est comparu en la salle publique de la maison commune… ».

Il tient les registres jusqu’au 18 brumaire an IV (9 novembre 1795).

Signature de François GÉRAUD en 1792

Signature de François GÉRAUD en 1792

Signature d'Antoine GÉRAUD en 1793

Signature d'Antoine GÉRAUD en 1793

Présentation du registre en 1793

Présentation du registre en 1793

Présentation du registre en 1794

Présentation du registre en 1794

De 1795 à 1813

La constitution du 5 fructidor an III (22 août 1795) change le système en place. Le Directoire crée les municipalités de canton, dans chaque commune, le maire élu devient agent municipal faisant fonction d’officier public. Il a les mêmes responsabilités qu’avant, mais il a l’obligation de participer à la municipalité cantonale dont il est le rapporteur pour sa commune.

Le district de Montaigut est supprimé à partir du 17 janvier 1796 (27 nivôse an IV).

Après cette date, c’est Joseph VERNIOL qui tient les registres et il commence comme ça : « Pardevant moi, Joseph VERNIOL, agent municipal de cette commune près l’administration municipale du canton de Saint-Gervais, département du Puy-de-Dôme, élu le quinze brumaire an IV et chargé à ce titre de recevoir les actes de naissance, les mariages et les décès des citoyens ; est comparu en la salle publique de la maison commune… ».

Qui est Joseph VERNIOL ?

Joseph Alexandre VERNIOL est issu d’une famille de Miremont ; lui-même est né à Miremont. Sa fonction de Notaire lui a certainement servie à être élu au Conseil municipal.

Il est le fils de Jacques VERNIOL et d’Anne POUMEROL, laboureurs au village de Milliazet.

Joseph Alexandre VERGNOL alias VERNIOL, Notaire royal en 1778, notaire public après la Révolution, propriétaire au bourg de Saint-Priest, né et baptisé le 17 janvier 1754 à Miremont[1], décédé le 10 mars 1837 au bourg de Saint-Priest[2], marié le 30 novembre 1773 à Manzat[3], avec Dlle Gilberte ASTAIX, née et baptisée le 15 mai 1755 à Manzat[4], décédée le 15 juin 1828 au bourg de Saint-Priest[5], fille de Me Antoine ASTAIX, notaire royal et procureur fiscal de la justice de Châteauneuf et de Dlle Jeanne PAILHOUX, habitants de ce bourg de Manzat.

 

[1] Parrain Noble Joseph Alexandre de BOSREDON, soussigné, marraine Marie POMEROL, illettrée.

[2] Déclaration de M. Joseph Jean Baptiste BAISLE, notaire et maire de Saint-Priest, petit-fils du défunt et d’Antoine Gilbert TRIPHON, propriétaire au bourg de Manzat, son neveu, soussignés.

[3] Dispense de la seconde et troisième publication de bans en date du 24 novembre 1773 signé par BERNARD, vicaire général, contresigné par MORANGES, secrétaire, insinué et contrôlé au greffe des insinuations du diocèse de Clermont le 24 novembre 1773, signé MORANGES. Le certificat de publication du présent mariage en date du 30 novembre 1773, signé par SERRE, curé de Miremont.

Témoins Me François PEROL, notaire royal, grand-oncle du futur qui l’autorise au présent mariage par la procuration du Sieur Jacques VERNIOL, père du futur, passée pardevant Me MASSIS, notaire royal, en date du 14 octobre 1773, Me Antoine ASTAIX, père de la future, Me Grégoire MASSIS, notaire royal, cousin de la future, M. Joseph Amable MASSIS, brigadier de la maréchaussée de Menat, ami du futur et cousin de la future, tous soussignés.

[4] Parrain Me Gabriel ASTAIX, notaire royal, grand-père de l’enfant, marraine Dlle Françoise MASSIS, sa grand-mère, soussignés.

[5] Déclaration de Me Pierre Charles BAISLE, notaire royal à Saint-Priest, gendre de la défunte et de Joseph Jean Baptiste BAISLE, fils du précédent et petit-fils de la défunte, soussignés.

Signature de  Joseph VERNIOL

Signature de Joseph VERNIOL

Les registres d'État-civil

Cette situation perdure jusqu’à la loi du 11 février 1800 (22 pluviôse an VIII) qui rétablit l’administration communale. L’agent municipal porte à nouveau le nom de maire. Pour les communes de moins de 5.000 habitants, comme Saint-Priest-des-Champs, les maires sont choisis par le Préfet parmi les conseillers municipaux qui ont été élus par un système complexe de présélection.

Le 9 floréal an VII (28 avril 1799), Gervais MAZERON du Bladeix est agent municipal, le 19 messidor an VIII (8 juillet 1800), il est maire.

A compter du 22 janvier 1801 (2 pluviôse an IX), le maire est chargé seul de l’administration de la commune et les conseillers ne sont consultés que lorsqu’il le jugera utile. Les conseillers sont élus pour 10 ans, le maire et l’adjoint pour 5 ans. Ce pouvoir absolu du maire sera exercé jusqu’n 1867.

La restauration maintient la nomination du maire. Il est choisi au sein des conseillers municipaux, eux-mêmes nommés. Elle rétablit le suffrage censitaire ; seuls les hommes payant un cens, impôt de 300 frs, ont le droit de vote. La loi du 29 juin 1820, loi du double vote, permet aux électeurs les plus imposés de voter deux fois.

Signature Gervais MAZERON

Signature Gervais MAZERON

Les registres d'État-civil

A suivre

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10 janvier 2022 1 10 /01 /janvier /2022 22:49

Les prisonniers militaires sont d'abord acheminés vers des camps de transit. Après la fouille, la confiscation des papiers, la douche et la désinfection, chaque homme se fait photographier et reçoit un matricule gravé sur une plaquette en zinc qu'il est tenu de porter en collier jour et nuit. Les captifs sont ensuite dispersés dans des camps de travail répartis dans toute l'Allemagne. Un stalag héberge plusieurs centaines d'hommes dans des baraquements entourés de barbelés. Une chambrée comprend une douzaine de lits de trois étages. Le règlement est strict : lever à quatre heures, rassemblement, appel, départ au travail, coucher à sept heures après la soupe. Les journées de travail sont harassantes.

Pour plus d'infos voir ce lien

 

Trouvé sur les 100 listes officielles des prisonniers de guerre du IIIe Reich, d'après les renseignements fournis par l'autorité allemande - Nom prénom, date et lieu de naissance, unité, lieu de détention.
En bleu, vous trouverez les dernières informations
CLUZEL Marcel, né le 1er novembre 1907 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 404e RP
MAIGNOL Clément, né le 21 octobre 1916 à Saint-Priest-des-Champs, 1ère classe au 105e RI
POUGHEON Albert, né le 5 juin 1907 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 291e RAD, Front-stalag 192 de Laon (Aisne), de juillet 1940 à mars 1941.
GOURSONNET Paul, né le 26 décembre 1910 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 321e RI, Stalag VII-A de Moosburg / Isar
AUPETIT Georges, né le 5 octobre 1903 à Saint-Priest-des-Champs, 6e BOA, Stalag IV-A de Elsterhorst, puis Hohnstein à partir de février 1941
BOUDOL Lucien, né le 6 août 1909 à Saint-Priest-des-Champs, 298e RI, Stalag II-A de Neubrandenburg
BARGE Jean, né le 8 janvier 1899 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 6e Génie, Front-stalag 203 du Mans (Sarthe), d'août 1940 à mars 1941.
MAZERON Jean, né le 12 janvier 1906 à Saint-Priest-des-Champs, 10e Génie, Stalag VI-G de Boon-Duisdorf
GRANGE Émile, né le 5 janvier 1905 à Saint-Priest-des-Champs, 313e RA, Stalag XII-A de Limburg
FAURE Maxime, né le 13 septembre 1911 à Saint-Priest-des-Champs, 1ère classe au 321e RI, Stalag VII-A de Moosburg / Isar
CLUZEL Jean, né le 31 septembre 1913 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 20e B. Rep, Stalag V-A de Ludwigsburg
MAZERON Jean, né le 15 juin 1909 à Saint-Priest-des-Champs, 1ère classe au 25e DP, Stalag VII-A de Moosburg / Isar
DENIS Jean, né le 3 août 1904 à Saint-Priest-des-Champs, Villemaine, sergent au 424e RI, Front-stalag 192 de Laon (Aisne), de juillet 1940 à mars 1941.
VERNERET Jean, né le 22 juin 1917 à Saint-Priest-des-Champs, 1ère classe au 21e RI, Stalag VI-A de Hemer / Iserlohn
LÉCUYER Jean, né le 29 mai 1909 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 321e RI, Stalag I-A de Stablack
MARTIN Xavier, né le 13 avril 1905 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 13e PACA, Stalag VI-C de Balthorn
MOULIER Marcel, né le 24 août 1912 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 105e RI, Stalag XII-A de Limburg
GRANDSAIGNE Clément, né le 8 avril 1912 à Saint-Priest-des-Champs, caporal au 281e RAL, Stalag VI-C de Bathorn
ABAVID Albert Louis, né le 23 novembre 1910 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe à la 13e COA
PAILLOUX Jean, né le 24 avril 1914 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 14e GRDI
DUBREUIL Paul, né le 4 septembre 1907 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 56e RAM, Front-stalag 100 d'Hazebrouck (Nord)
ROUCHON Joseph, né le 11 mars 1911 à Saint-Priest-des-Champs, 2e classe au 105e RI, Front-stalag 211 de Sarrebourg (Moselle)
FAURE Michel, né le 15 octobre 1904 à Saint-Priest-des-Champs, caporal à la 132e Division d'infanterie, Front-stalag de Fourchambault (Nièvre)
MARTIN Emmanuel, né le 5 décembre 1905 à Saint-Priest-des-Champs, 1ère classe au 14e T.H.
Deux à vérifier:
BOUDOL Marcel, né le 30 mars 1905 à Saint-Priest, 2e classe au 404e RP
GILBERT Joseph, né le 8 mai 1906 à Saint-Priest, 2e classe au 404e RP
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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 11:40

Parmi les nombreux enfants ayant séjourné sur la commune, quelques-uns dont on trouve les traces sur Généanet. A suivre

 

SOURZAC Louis, est né le 2 février 1902 à Clermont-Ferrand, fils naturel de Marie Louise SOURZAC ; il est décédé le 19 mars 1975 à Pionsat ; le 16 décembre 1954 à Clermont-Ferrand il épouse Marie ROUCHON. Il apparait sur les recensements de 1906 et 1911 et noté comme enfant assisté chez AUPETIT Gervais, cantonnier au bourg,

 

GOY Marius Émile, est né le 15 juin 1901 à Clermont-Ferrand, fils naturel de Marie GOY, native de Laqueuille ; il est décédé le 28 février 1974 à Biollet. Il apparait sur les recensements de 1906 et 1911 et noté comme enfant assisté chez AUPETIT Louis, cimentier et cultivateur au village du Vernadel, Sur la fiche matricule il est inscrit comme pupille de l’assistance publique du Puy-de-Dôme. En 1926, 1931 et 1936 il est domestique agricole chez Lucie MADEBÈNE au village du Fougereix, commune de Biollet.

 

 

MINAUD alias MINEAU Simone, est née le 14 septembre 1904 à Caen (Calvados), fille naturelle de Pauline Eugénie MINEAU ; elle s’est mariée le 24 novembre 1928 au Ancizes-Comps, avec Annet Marius CHABRY. Elle est déclarée comme enfant assisté chez DESCHAMPS Antoine, cultivateur à La Chomette, en 1906, 1911, 1921 et 1926. En 1931 et 1936 elle est avec son mari au village de La Brousse, commune des Ancizes-Comps.

 

RAOUX René, est né le 25 janvier 1904 à Paris 14e, fils naturel de Louise RAOUX ; il s’est marié le 21 avril 1927 à Saint-Priest-des-Champs, avec Yvonne Louise Augustine PERRIER. Il est enfant assisté en 1906 et 1911 chez MAIGNOL François, cultivateur à Villemaine, et domestique en 1921 ; en 1926 il est domestique chez CHANUT Annet à Ragheade ; en 1931 il est cultivateur à Barghon avec son épouse ; de ce mariage sont nés Henri en 1927, Noëlle en 1929, André en 1933

 

KARKILA Robert Fernand, est né 12 décembre 1904 à Paris 10ème, fils naturel de Madeleine KARKILA ; le 6 février 1932, à Saint-Priest-des-Champs, il épouse Léontine Marie POURTIER ; il décède le 13 février 1996 à Gandichoux.  Il est arrivé comme enfant assisté, en 1905 ou 1906, chez LELION Pierre, cultivateur à Villemaine ; on le retrouve que sur le recensement de 1936. Il est dit gendre et forgeron demeurant chez Antoine POURTIER à Gandichoux. Sur ce même recensement il a deux enfants : Jeanne née en 1934 et Elie né en 1936.

 

 

 

 

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

MAGNIN Roger, pupille, né le 27 août 1919 à Paris 8ème, décédé le 1er juin 1983 à Issoire ; Chez Gervais MAZERON du village de Lacost en 1921, 1926 et 1931

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

TURPIN Geneviève Louise, pupille, née le 3 juillet 1917 au 123 Boulevard Port-Royal à Paris 14e, fille de Marthe Marie Cornélie TURPIN ; en 1921 elle habite chez Louise MAZERON du village de Carton ; en 1931 elle est chez Alfred MAZERON au village de Carton ; elle est décédée le 30 septembre 2005 à Montaigut.

La vignette est tirée de la photo de l’école de Lamazière en 1930.

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 14:04

Il fallait bien partir, le travail ne se trouvait pas de « l’autre côté de la rue ».

Comme on peut lire dans le livre de Claude-Alain SABY « L’itinéraire d’un maçon auvergnat », je cite : « Le patrimoine familiale étant considéré comme indivisible, il faut éviter de l’amputer. Par conséquent, ce bien peut être maintenu dans son intégrité à la seule condition que les enfants d’une même famille renoncent au partage à la mort des parents. L’usage de transmettre la propriété des aïeux à un seul membre de la famille, en général l’aîné, de génération en génération, s’impose progressivement. »

Faute d’un bon mariage au pays, les jeunes gens, et parfois les jeunes filles, sont contraints de partir sous d’autres cieux.

Ils partaient vers le 15 mars et revenaient vers le 15 décembre, pour les années les plus favorables. Mais la longueur des trajets, les travaux qui ne s’arrêtaient plus pendant l’hiver, les ont obligés à se fixer définitivement dans la commune où ils avaient trouvé un travail stable.

Pourquoi Vénissieux ? Parce que c’est à côté de Saint-Priest ! Non sûrement pas.

Vénissieux venait d’être céder par l’Isère au département du Rhône, tout comme les communes de Bron, de Vaulx-en-Velin et de Villeurbanne. La ville de Lyon voulait récupérer les terres agricoles pour agrandir sa métropole. La commune d’environ 4.00 âmes était en plein développement. Il y avait du travail, beaucoup de travail !

 

Voyons quelques-uns de nos compatriotes partis s’installer à Vénissieux. Je crois que le premier est Jean PEROL. Est-ce lui qui a fait venir les autres ? On ne sait pas ! D

éjà en 1847, une quarantaine de maçons partaient pour Lyon et sa région.

 

D’abord Pierre MAZERON (1837-1893), fils de Jacques MAZERON et de Charlotte GIRAUD, cultivateurs à Villemaine, s’est installé comme maçon à Vénissieux, il y a épousé Jeanne CHAINE en 1859. Neuf enfants naitront de ce mariage, dont Gabriel, le fils aîné, qui créa son entreprise de maçonnerie.

 

Les descendants de Jean POUMEROL et de Marie GRANDSAIGNE, cultivateurs à Lasciouve, ont donné des grandes familles sur Vénissieux.

Il y a Amable, lui n’est pas parti, il est resté cultivateur à Lasciouve avec son épouse Marie JOUHET, mais deux de leurs enfants partent dans le Rhône :

            Antoine (1826-1911), gravira les échelons. Arrivé comme maçon, il sera maitre-maçon, puis aura sa propre entreprise de travaux publics à Vénissieux. En 1854, il y épouse Péroline PEROL, ouvrière en soie. Ils ont quatre enfants et de nombreux petits-enfants.

            Jacques (1831-), aussi maçon, se marie une année après son frère avec Claudine SUBLET, dont on connait au moins deux enfants.

Tout comme son frère Amable, Antoine se marie à Saint-Jacques-d’Ambur avec Michelle PETIT et reste cultivateur à Lasciouve. C’est son fils Jean (1826-1894) qui part comme maçon à Vénissieux. En 1854 il y épouse Marie LAMBERT, une tisseuse d’étoffes. Ils ont eu neuf enfants mais seulement trois survivront. Vincent (1856-1890) et François (1861-1894) seront maitre-maçons, comme leur père et Jean François (1867), menuisier à Lyon.

Enfin, il y a Annet, marié avec Jeanne TIXIER, puis avec Jeanne AMBLARD, il est cultivateur à Chez-Doucet. Son fils Jean (1834-1911), maçon, puis maitre-maçon, s’installe aussi à Vénissieux. Il se marie, 17 février 1858, avec Annette MELIN, une fille du pays. Ils ont 8 enfants, six filles et deux garçons, Jean Marie (1863) et Antoine (1869-1911), sont comme leur père maçons à Vénissieux.

 

Il y a aussi les familles PEROL, parties faire fortune à Vénissieux.

Jean PEROL (1803-1888), a certainement été le premier. Natif de Retailhat, il est le fils de François PEROL et de Marie JOUHET. Il est venu pour exercer le métier de maçon à Vénissieux. En 1837, il est dit être maitre-maçon. Marié en 1832, avec Françoise CHAPUIS, il est père de sept enfants. Il habite Rue Neuve en 1872.

Un autre Jean PEROL (1840-1913), fils de Jacques PEROL et de Jeanne DURIF, habitants du bourg de Saint-Priest-des-Champs. Il vient à Vénissieux comme maçon, il y épouse en 1863, Marguerite CHEVALIER, une fille de l’Isère. Cinq enfants sont nés de cette union, dont Pierre entrepreneur à Lyon et Joseph entrepreneur à Vénissieux.

 

Étienne PEROL (1839-), est le fils de Jean PEROL et de Marie ROUSSEL, cultivateur à Lacost. Parti également comme maçon, il se marie en 1872, dans sa commune d’adoption, avec Catherine MILLY. Leurs enfants sont au nombre de quatre : L’aîné, Augustin, est employé au chemin de fer ; Françoise, la seconde, se marie à Lyon 3e, avec Pierre FAVIER, le fils de Mathieu FAVIER et de Marie BERTHIN, natif de Saint-Priest-des-Champs ; Étienne François est maitre maçon dans le 3e arrondissement de Lyon ; enfin, Joanny est aussi maçon à Lyon 3e.

 

Amable JOUHET (1842-1909) est le fils d’Annet JOUHET et de Françoise FAURE, cultivateur à Retailhat. On le trouve comme entrepreneur de maçonnerie à Vénissieux. Il vient à Saint-Priest-des-Champs, en 1873, pour y épouser Marie LÉCUYER. Leur fils, Annet, né à Saint-Priest-des-Champs en 1874, possède son entreprise de maçonnerie au 122, Route de Vénissieux à Lyon 3e.

 

N'oublions pas les BOUDOL.

Mathieu BOUDOL et Françoise dite Anne BARSSE, cultivateurs à Perol, ont eu cinq enfants mâles. François l’aîné, célibataire et le deuxième Michel, époux de Marie DURON, sont restés à Perol, où ils ont continué l’exploitation familiale. Quand aux trois plus jeunes frères, ils ont tous pris la direction de Vénissieux

Antoine (1841-1874) est maçon, il se marie en 1872, avec Eugénie CUZIN, dont une fille ;

Jean (1845-1927) aussi maçon, épouse, en 1879, sa belle-sœur Eugénie CUZIN, avec laquelle il aura 5 enfants. ;

François (1851) également maçon, se marie en 1879 à Vénissieux, avec Annette FAVIER, sans autre renseignement.

 

Charles LASCIOUVE (1817-1864), fils de Jean LASCIOUVE et de Marie GRANGE, cultivateurs à Lamazière, est parti comme maçon à Vénissieux. Il y épouse en 1845, Marguerite BLET, dont trois enfants connus : Annette, Françoise et Claude (M).

 

Annet Jean Baptiste MOULIER (1875), fils de Jean MOULIER et de Marie CHABRY, cultivateurs à Courtine. Marié en 1898 à Vénissieux, avec Rose GRET, dont une fille connue.

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