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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 09:11

Dans l'article suivant, publié sur le blog, le 11 mars 2010, dans la rubrique "Histoires en journaux - Les faits en 1918", il était écrit que des réfugiés habitaient la commune. Il était presque nécessaire de connaitre les noms de ces personnes. Quelques dossiers individuels se trouvent aux archives départementales sous la côte 10 R 106 (1917-1922) et la liste nominative sous la côte 10 R 35 (1916-1921).

Les réfugiés – On nous écrit de Saint-Priest-des-Champs :

« Nous apprenons avec peine que les réfugiés de Verdun, qui avaient été logés, jusqu’ici gracieusement, par les héritiers du regretté M. Baisle, viennent d’être invités à se tenir prêts à partir pour une destination inconnue. Depuis septembre dernier, époque à laquelle M. M… est devenu propriétaire de l’immeuble, nous nous attendions à ce manque d’humanité. Devenu propriétaire, il a, parait-il, dès le lendemain, demandé à la préfecture que les réfugiés soient mis à la porte ! Doucement, monsieur M…, un peu d’humanité, s’il vous plait. Dans votre trouble, vous avez oublié que les réfugiés de Verdun ont dû quitter leurs foyers détruits par l’ennemi ; ils sont venus à Saint-Priest-des-Champs, ces trois vieillards âgés de 80 ans, cette famille Vauquois avec ses six enfants en bas âge, comptant sur le bon accueil de tous ceux que, comme vous, la grande guerre ne touche pas. Ces braves réfugiés ont mis en rapport vos deux jardins incultes, votre parcelle de communaux ; vous n’auriez trouvé personne pour ce travail : Ils n’ont cependant pas reçu un centime. Allons, un beau geste, Monsieur ; montrez à la population de Saint-Pries-des-Champs, dont les fils sont à la guerre pour défendre votre foyer, qu’il y a à l’arrière du dévouement, de l’humanité et de la fraternité.

Vous ne perdez pas de loyer : il n’y a pas de locataires dans notre pays. Vous aurez l’estime de la population, ce qui fera oublier votre geste irréfléchi ; aux prochaines élections, vous aurez certainement plus de 27 voix. »

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/40– Journal du 28/02/1918.

FRÉMINET Victor Jules, manœuvre, né à Montfaucon (Meuse), le 9 janvier 1855, arrivé dans la commune, le 4 mars 1916, domicile avant la guerre à Baleycourt près de Verdun.

FRÉMINET née LESCUYER Mathilde, née à Montfaucon (Meuse), le 15 juillet 1854, arrivée dans la commune, le 4 mars 1916, domicile avant la guerre à Baleycourt près de Verdun.

Ils quittent la commune, le 18 mars 1918 pour Mezel (Puy-de-Dôme).

 

LEGOUVERNEUR Henri père, terrassier, né à Châtillon-sous-les-Côtes (Meuse), le 12 juillet 1864, arrivé dans la commune, le 4 mars 1916, domicile avant la guerre Châtillon.

Il quitte la commune, le 11 septembre 1919 pour se rendre à Brion (Maine et Loire) auprès de sa femme.

LEGOUVERNEUR Paul fils, domestique de ferme, né à Châtillon-sous-les-Côtes (Meuse), le 27 août 1900, arrivé dans la commune, le 4 mars 1916, domicile avant la guerre Châtillon.

Il quitte la commune, le 20 octobre 1919 pour rejoindre Brion (Maine et Loire).

Ils sont tous les deux ouvriers agricoles chez DENIS Amable, boucher à Saint-Priest.

 

LEMOINE Charles Marcel, apprenti menuisier, né à Verdun, le 16 juillet 1900, arrivé dans la commune, le 4 mars 1916, il est ouvrier-agricole chez Mme Vve ROY. Domicilié avant la guerre 2 ruelle du Puits à Verdun. Il quitte la commune, le 1er septembre 1916 pour Enghien-les-Bains.

 

Vve MALTERRE née PARROT Annette mère, blanchisseuse, née à Verdun, le 30 octobre 1836, arrivée sur la commune, le 4 mars 1916, domiciliée avant la guerre rue du Général Lemaire à Verdun. Elle rejoint Verdun, le 13 octobre 1919.

MALTERRE Félix fils, maçon, né à Mainsat (Creuse), le 3 novembre 1876, arrivé sur la commune, le 4 mars 1916. Domicilié avant la guerre 48 rue d’Etain à Verdun. Il quitte la commune, le 13 juin 1916 à Villeneuve-Saint-Laurent (Gironde), pour rejoindre sa femme et ses enfants.

 

MÉGARDON née MARCHAND Maria, lingère, née à Verdun, le 15 mars 1863, arrivée sur la commune, le 13 juin 1916, domiciliée avant la guerre à Verdun.

MARCHAND Gaston, enfant adopté, né à Verdun, le 24 février 1906, arrivé sur la commune, le 8 octobre 1917.

MÉGARDON Jean, mobilisé au 96e régiment d’infanterie territoriale, 3e compagnie. Démobilisé il arrive, le 3 janvier 1919 à Saint-Priest-des-Champs.

Ils rejoignent Verdun, le 13 octobre 1919.

 

RABUT Hyacinthe, cordonnier et pompier, né à Dugny-sur-Meuse, le 5 février 1855, arrivé sur la commune, le 4 mars 1916, domicilié avant la guerre à Verdun.

RABUT née MARCHAND Marie Xaverine, née à Mogeville, le 5 juin 1855, d’abord réfugiée à Royat, elle arrive sur la commune, le 13 juin 1916, domiciliée avant la guerre à Verdun.

Ils quittent la commune, le 18 avril 1918, pour se rendre chez leur fille à Laval (Mayenne).

 

VAUQUOY Ernest père, boulanger, né à Exermont (Ardennes), le 5 septembre 1881, arrivé sur la commune, le 2 août 1916, domiciliée avant la guerre à Verdun.

VAUQUOY née ETIENNE Idalie mère, née à Montfaucon (Meuse), le 7 octobre 1886, arrivée sur la commune, le 4 mars 1916, domiciliée avant la guerre à Baleycourt près de Verdun, parti le 15 juin 1916 à la maternité de Clermont-Ferrand.

VAUQUOY Jeanne Marie Célestine, née le 10 mars 1907 à Verdun

VAUQUOY Camille Ernest, né le 2 février 1909 à Verdun

VAUQUOY Paul Auguste Marius, né le 15 mars 1911 à Joeuf (Meurthe et Moselle)

VAUQUOY Fernand Jules Gabriel, né le 22 juin 1913 à Verdun

VAUQUOY Albert, né le 25 décembre 1914 à Verdun

VAUQUOY France Verdun Henriette, née le 10 juillet 1916 à Clermont-Ferrand, sur la commune le 1er août 1916

Ils quittent la commune, le 18 mars 1918 pour Mezel où il habite encore en août 1920.

 

RABUT née RÉMY Marie Eugénie, lingère, née à Verdun, le 29 mars 1890, elle a d’abord été évacuée à Oye-et-Pallet (Doubs), elle arrive le 3 septembre 1916 à Saint-Priest-des-Champs, suite à sa demande de venir rejoindre sa famille déjà installée à Saint-Priest, domiciliée avant la guerre à Verdun. Mariée à RABUT Ernest Nicolas, démobilisé, il viendra la rejoindre, le 17 février 1919.

RABUT André Michel Hyacinthe, né le 24 octobre 1910 à Verdun, arrivé sur la commune, le 3 septembre 1916, domiciliée avant la guerre à Verdun.

Ils quittent la commune, le 31 juillet 1919 pour Verdun.

 

Vve JULIEN née BRIZET Louise, habitait Braye en Thiérache, était à Saint-Priest en 1918, pas d’autre information.

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9 mars 2021 2 09 /03 /mars /2021 22:57

DEMOULIN Alexandre, gravé sur le monument avec pour seul information « Mort à l’intérieur ». Cela veut dire qu’il n’était pas affecté dans les unités combattantes.

Pas de trace de lui dans les registres des matricules du Puy-de-Dôme, ni dans les actes de décès de Saint-Priest-des-Champs. Le seul indice, une tombe des familles DEMOULIN-MARCHEIX dans le cimetière de la commune, avec un DEMOULIN Alexandre 1882 – 1915.

Il était bien caché

Certainement notre soldat. Si c’est lui, l’état-civil nous apprend qu’il se prénomme Hyppolite Étienne Alexandre, qu’il est né le 13 août 1882 au village de Villemaine et que ses parents sont François DEMOULIN et Clémence MARCHEIX. Tout correspond avec les noms inscrits sur le caveau.

Il était bien caché

Si jusqu’à présent les recherches restaient infructueuses, c’est sans compter sur les relevés collaboratifs qui sont effectués pour enrichir la base Généanet. Pour ceux qui connaissent, il y a beaucoup d’arbres généalogiques en ligne, mais Généanet s’enrichit tous les jours de dépouillements d’archives (État-civil, registres matricules, recensements, livre d’or 14/18, archives notariales, listes électorales, etc.…), mais aussi d’articles de presse, de faire-part, etc.…

C’est donc grâce à deux de ces relevés que j’ai pu localiser notre soldat.

En 1911, il est recensé à Miramas (Gard), il habite rue du Port-de-Bouc et occupe les fonctions de directeur de la gare de Miramas-Port-de-Bouc (M.P.B.). En 1914, il est inscrit sur la listé électoral de Miramas-Gare.

Avec tous ces renseignements, une petite visite dans les archives départementales du Gard, registre des matricules de la classe 1902, et bingo !

Il était bien caché

Nous apprenons que l’année de sa conscription il est domicilié à Dourbies, canton de Trèves, qu’il y vit avec ses parents et qu’il est élève de l’école d’arts et métiers d’Aix.

En raison de ses études, il a été dispensé de service militaire pendant un an ; il a été incorporé au 40e régiment d’infanterie de Nîmes, le 14 novembre 1903 et a été libéré le 18 septembre 1904.

En 1905, il est à Périgueux, en 1907 à Juvisy, en 1915 à Istres.

Le 11 août 1914, il est affecté au régiment d’infanterie de Nîmes et le 12 juin 1915, il est détaché par le 19e régiment d’artillerie de Draguignan à l’usine Monnier-Martin à Nîmes.

Sur sa fiche matricule il est mentionné « Avis de la mairie du 17 mars 1920 de Saint-Germain-l’Herm, Puy-de-Dôme ».

Une demande à cette mairie confirme son décès, le 20 décembre 1915 et la secrétaire de mairie m’adresse rapidement son acte de décès.

Il était bien caché

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 22:49

SAINT-PRIEST-DES-CHAMPS A LA VEILLE DE LA GUERRE

1914-1918 Souvenons-nous (1)

Le recensement du 4 avril 1911 dénombre une population de 1766 individus. 232 habitent 60 maisons du bourg et 1534 se répartissent dans les 340 maisons des 52 villages et hameaux. La population est assez jeune. Elle compte 1065 personnes de moins de 40 ans qui occupent les tranches d’âges suivantes : 27 ont moins d’un an, 566 de 1 à 19 ans, 472 de 20 à 39 ans. Il y a aussi 384 personnes de 40 à 59 ans et 317 de 60 et plus.

Les habitants de Saint-Priest-des-Champs, toujours au recensement de 1911, sont pour la plupart cultivateurs, journaliers, d’autres sont maçons (20), couturières (19), sabotiers (13), meuniers (9), menuisiers (9), charrons (8), forgerons (4) et maréchaux (3), tailleurs d’habits (3), d’autres encore sont commerçants : boulangers (3), épiciers (3), coquetiers (3), enfin il y a aussi des cantonniers (6), instituteurs (2) et institutrices (2), 3 facteurs et 5 gardes-malade (sœurs).

Pierre Félix NÉNOT Maire de 1912 à 1945

Pierre Félix NÉNOT Maire de 1912 à 1945

Seize conseillers sont élus le 5 et 12 mai 1912. Pierre Félix NÉNOT de Courtine, qui succède à Annet BERTHIN (1 mandat), est élu maire le 19 mars 1912 ; François PAILLOUX du Bladeix est élu adjoint. Les conseillers se nommaient BARSSE André des Chaussades, BERTHIN Annet de Beaufessoux, CHAFFRAIX Pierre de Jouhet, DÉMOULIN Charles de Grandsaigne, ÉVAUX Jean de Retaillat, GILLET-GRAND de Boscavert, GILLET-TIXIER Jean de Lamazière, GRANGE François de l’Étang-Grand, MARTIN Jacques Eloy de Montpied, PETIT Jean du chef-lieu, PEYRONNY Annet de Couladèze, POUMEROL Jean Marie de la Croizette, RANCE Antoine Eugène du chef-lieu et TIXIER Jacques de Villemaine, des familles bien connues.

Le maire est mobilisé le 4 août 1914 ; deux de ses conseillers le sont aussi : BARSSE André, part le 1er décembre 1914 et RANCE Antoine Eugène, le 4 août 1914, pour conduire les chevaux de réquisition, de retour le 14 septembre, il est mobilisé le 17 janvier 1915.

Ils se réunissent régulièrement autour du maire pour mener à bien les constructions du groupe scolaire du chef-lieu et des écoles du Bladeix et de Lamazière. Il faut délibérer, sur le bureau de poste qui n’ouvre que quatre heures par jour, pour améliorer le chemin qui mène à la gare et débattre sur celui qui sera modifier par la construction du barrage des Fades.  

            Il n’y a pas d’électricité n’y d’eau courante. La première sera installée en 1928 et le bourg sera alimenté en eau courante en 1930.

            Il y a trois écoles. Deux classes de garçons et une de fille pour celle du chef-lieu ; une classe mixte dans chacune des écoles de Lamazière et du Bladeix. Les effectifs y semblent assez importants lorsque les travaux des champs sont terminés.

École de garçons 1912

École de garçons 1912

École de filles 1912

École de filles 1912

École de Lamazière vers 1914

École de Lamazière vers 1914

École du Bladeix 1914

École du Bladeix 1914

Quelques hommes partent comme maçons, mais la construction du barrage des Fades, qui débute en 1912, en emploie quelques-uns

Le service militaire, qui s’effectue sur deux ans depuis 1905, voit, en 1913, sa durée portée à trois ans de service actif, sept ans de réserve active, six ans de service territorial et neuf ans de réserve territoriale. A la mobilisation, trente-quatre jeunes sont en train d’effectuer leur service militaire. Ils sont, pour quelques-uns, incorporés dans plusieurs régiments d’infanterie de la 13ème région (16e de Montbrison, 98e de Roanne, 121e de Montluçon, 139e d’Aurillac…). Avec leurs régiments, huit d’entre eux font, depuis le 31 juillet, partie des troupes de couverture et protègent nos frontières. 300 autres hommes, de 47 ans à 20 ans, vont les rejoindre au cours du conflit, 49 auront leur nom gravé sur le monument aux morts.

 

Affiche de la mobilisation générale

Affiche de la mobilisation générale

1914-1918 Souvenons-nous (1)

A suivre : 1914-1918 Souvenons-nous (2) - 1914 La guerre de mouvement

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 19:12

Les soldats classe 1901

D’après le tableau de recensement communal des jeunes gens nés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1881

 

Ils sont revenus :

 

AUBIGNAT Jacques Alexis, né au Marcheix le 8 décembre 1881. Marié à Charensat, le 2 avril 1905, avec Angélique Justine PINGUET. Fils de Pierre, né à Saint-Priest le 17 avril 1857, et d’Amable Anne CHASSAGNETTE, née à Saint-Priest le 22 février 1857, marié à Saint-Priest le 13 février 1881, cultivateurs à Lébeaupin.

 

Soldat. Matricule 1953 au recrutement de Riom. Dispensé comme aîné orphelin et petit-fils d’un grand-père de 74 ans. A fait son service militaire au 75ème Régiment d’Infanterie de Romans à partir du 15 novembre 1902, sous le matricule 4097 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 22 novembre 1903. Mobilisé, le 13 août 1914, au 105ème Régiment d’Infanterie de Riom ; passé au 46ème R.I.T. de Reims, le 3 août 1917 ; passé au 5ème Régiment du Génie de Versailles, le 11 novembre 1918.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 31 janvier 1919.

 

BARSSE André, né à Lamazière le 29 décembre 1881, coquetier. Fils de Jean, né à Saint-Priest le 14 novembre 1851, et d’Anne SABY, née à Saint-Priest le 30 juin 1853, mariés à Saint-Priest le 27 février 1881, cultivateurs et aubergistes à Lamazière.

 

Soldat. Matricule 1990 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 38ème Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne à partir du 15 novembre 1902 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 28 septembre 1905. Classé dans les services auxiliaires par décision de la commission de réforme de Riom le 31 mai 1911 ; Déclaré apte au service armé par la commission de réforme de Riom, le 12 novembre 1914. Mobilisé, le 1er décembre 1914, aux Services Auxiliaires du 16ème Régiment d’Infanterie de Montbrison ; passé au 85ème R.I. de Cosne, le 23 février 1915 ; passé au 56ème R.I. de Chalon-sur-Saône, le 25 mai 1916 ; passé au 76eème R.I. de Coulommiers-Paris, le 20 juin 1918.

Contre l’Allemagne, du 1er décembre 1914 au 21 février 1919.

 

BOUCHARDON Julien, né à Gaulme le 24 avril 1881. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, le 25 avril 1845, et de Louise VERNIOL, née à Miremont, le 10 juin 1852, mariés à Miremont, le 20 novembre 1870, cultivateurs à Gaulme.

 

Soldat. Matricule 1992 au recrutement de Riom. Ajourné pour faiblesse en 1902, bon en 1903 ; à fait son service militaire au 35ème Régiment d’Infanterie de Belfort à partir du 15 novembre 1903, sous le matricule 6768 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 23 septembre 1905. Classé dans les services auxiliaires par le commission de réforme de Riom du 31 mai 1911, pour fracture de la jambe ; déclaré apte au service armée par la commission de réforme de Saint-Etienne du 16 mars 1915. Mobilisé, le 26 novembre 1914, aux Services Auxiliaires de la 13ème Section d’Infirmiers Militaires de Vichy ; passé à la 8ème S.I.M. de Dijon, le 3 juin 1915.

Cité à l’ordre de la Direction du Service de Santé du 33e Corps d’Armée, n° 12 en date du 24 avril 1916.

Cité à l’ordre de la Direction du Service de Santé du 34e Corps d’Armée, n° 6 en date du 12 avril 1918.

Contre l’Allemagne, du 26 novembre 1914 au 19 février 1919.

 

CHANUT Jean Alfred Clément, né à Laroche le 6 mai 1881, jardinier, habite Saint-Gervais en 1911. Décédé à Saint-Gervais le 31 octobre 1918. Fils de Jean, né à Saint-Priest le 29 août 1855, et de Marie Constance PEROL, née à Saint-Priest le 30 août 1857, mariés à Saint-Priest le 5 février 1880, cultivateurs à Laroche.

 

Soldat. Matricule 1928 au recrutement de Riom. Engagé volontaire, pour 3 ans, le 26 février 1901, à la mairie de Riom, pour le 40ème Régiment d’Infanterie de Nîmes, sous le matricule 3635 ; passé dans la réserve de l’armée active, le 26 février 1904. Mobilisé, le 12 août 1914, au 105ème Régiment d’Infanterie de Riom ; mis en sursis d’appel de 20 jours, du 16 août 1914 au 4 septembre 1914, moissonneuse à Saint-Priest. Réformé N° 2, par la commission spéciale de Châtellerault, le 14 Décembre 1914.

Contre l’Allemagne, du 12 août 1914 au 15 août 1914 et du 5 septembre 1914 au 14 décembre 1914.

 

DESCOTEIX Jean, né à Beaufessoux le Petit le 1er juin 1881, maçon ; habite Clermont-Fd en 1908, Saint-Gervais en 1916. Marié à Vic-le-Comte, le 15 décembre 1914, avec Marie GUYON. Fils de François Annet, né à Saint-Priest le 29 mai 1847, et de Marie TOURNAIRE, née à Saint-Priest le 6 avril 1850, mariés à Saint-Priest le 9 février 1873, cultivateurs à Beaufessoux le Petit.

 

Soldat de 1ère classe, le 19 mai 1904. Matricule 1926 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 42ème Régiment d’Infanterie de Belfort à partir du 15 novembre 1902, sous le matricule 5568 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 23 septembre 1905. Mobilisé, le 11 août 1914, au 105ème Régiment d’Infanterie de Riom. Réformé temporaire par la commission spéciale de Riom, le 18 avril 1916.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 18 avril 1916.

 

GILLET Marien, né à Lamazière le 27 septembre 1881. Fils de Jean, né à Saint-Priest le 18 février 1854, et de Françoise TIXIER, née à Saint-Priest le 11 mars 1857, mariés à Saint-Priest le 25 janvier 1880, cultivateurs à Lamazière.

 

Soldat, passé tambour le 19 juillet 1904. Matricule 1943 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 42ème Régiment d’Infanterie de Belfort à partir du 15 novembre 1902, sous le matricule 5572 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 25 septembre 1905. Mobilisé, le 11 août 1914, au 2ème Régiment d’Artillerie Coloniale de Cherbourg ; passé au 2ème Régiment d’Artillerie de Montagne de Nice, Bastia, le 26 juin 1917 ; passé au 2ème R.A. Coloniale, le 22 juillet 1917.

Blessé à La Gruerie, le 25 janvier 1915 – Plaie au coude droit par éclat d’obus.

Contre l’Allemagne, intérieur, du 11 août 1914 au 29 août 1914 et du 29 février 1915 au 22 février 1919 ; aux armées, du 30 août 1914 au 28 février 1915.

 

JOUHET Charles, né à Carton le 28 janvier 1881, maçon ; habite Saint-Jacques-d’Ambur en 1912. Décédé à Saint-Jacques-d’Ambur, le 29 juin 1955. Fils d’Annet, né à Saint-Priest le 11 juillet 1847, et d’Anne GILBERT, née à Saint-Priest le 27 novembre 1849, mariés à Saint-Priest le 25 janvier 1874, cultivateurs à Carton.

 

Soldat de 1ère classe, le 14 juin 1904. Médailles Serbe, Orient et Syrie. Matricule 1970 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 38ème Régiment d’Infanterie de Saint-Etienne à partir du 15 novembre 1902, sous le matricule 4081 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 25 septembre 1905. Mobilisé, le 11 août 1914, au 105ème Régiment d’Infanterie de Riom ; passé au 1er Régiment d’Infanterie Coloniale de Cherbourg, le 28 octobre 1915 ; passé au 22ème R.I.C. de Hyères, le 14 février 1918.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 18 février 1916, du 20 août 1917 au 3 mars 1918 et du 27 février 1919 au 8 mars 1919.

En Orient, du 19 février 1916 au 19 août 1917.

En Palestine (Syrie), du 4 mars 1918 au 26 février 1919.

 

MAIGNOL Pierre, né aux Barsses le 21 juillet 1881. Fils de Jean, né à Saint-Priest le 21 mai 1847, et de Marie Gabrielle POUMEROL, née à Biollet le 4 janvier 1847, mariés à Biollet le 20 juin 1875, cultivateurs aux Barsses.

 

Soldat. Matricule 2005 au recrutement de Riom. Ajourné pour faiblesse en 1902 ; classé aux services auxiliaires en 1904. Maintenu dans les services auxiliaires par la commission de réforme de Riom en date du 12 novembre 1914. Mobilisé, le 26 novembre 1914, à la 13ème Section d’Infirmiers Militaires de Vichy ; passé à la 6ème S.I.M. de Chalons, le 5 avril 1917 ; passé au 36ème Régiment d’Artillerie de Campagne de Clermont-Ferrand, le 14 mai 1918.

Contre l’Allemagne, du 26 novembre 1914 au 7 mars 1919.

 

MOULIER Jean Marius, né à Courtine le 28 juillet 1881, maçon ; habite Vénissieux en 1909, Lyon en 1919. Décédé à Lyon 7e (Rhône), le 30 avril 1963. Fils de Jean, né à Gouttières le 3 décembre 1835, et de Marie CHABRY, née à Saint-Priest le 2 novembre 1838, mariés à Saint-Priest le 23 février 1868, cultivateurs à Courtine.

 

Soldat. Croix de guerre avec étoile de bronze. Matricule 1932 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 42ème Régiment d’Infanterie de Belfort à partir du 15 novembre 1902, sous le matricule 5569 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 23 septembre 1905. Mobilisé, le 11 août 1914, au 105ème Régiment d’Infanterie de Riom.

Cité à l’ordre du Régiment, n° 90 en date du 10 janvier 1919.

Contre l’Allemagne, du 11 août 1914 au 3 mars 1919.

 

POUMEROL François Augustin, né à Biollet le 2 octobre 1881 ; cultivateur à Saint-Priest ; habite Charensat en 1914. Fils d’Amable, né aux Barsses le 25 avril 1848, et d’Anne RIBOULET, née à Biollet le 20 octobre 1852, mariés à Biollet le 11 mai 1873, cultivateurs à Termes.

 

Soldat. Matricule 1944 au recrutement de Riom. Classé dans les services auxiliaires pour varices ; déclaré apte au service armé par la commission de réforme de Riom, le 12 novembre 1914. Mobilisé, le 1er décembre 1914, au 158ème Régiment d’Infanterie de Lyon ; passé au 158ème R.I. de Bruyères, Fraize et Corcieux, le 23 avril 1915 ; passé au 24ème R.I. de Paris, Fort d’Aubervilliers, le 5 octobre 1915 ; passé au 112ème R.I. de Toulon et Hyères, le 12 octobre 1915.

Cité à l’ordre du Régiment, n° 257 en date du 30 avril 1916.

Contre l’Allemagne, du 1er décembre 1914 au 8 mars 1919.

 

THUEL Auguste, né au bourg de Saint-Priest le 19 juillet 1881. Fils de Guillaume, né à Saint-Priest le 18 décembre 1849, et de Marie Augustine BARSSE, née à Clermont-Ferrand le 21 février 1855, mariés à Saint-Priest le 21 septembre 1880, cultivateurs et sabotiers au Bourg.

 

Soldat. Matricule 1985 au recrutement de Riom. Myope et fracture au bras gauche ; classé dans les services auxiliaires et dégagé des obligations militaires. Maintenu dans les services auxiliaires par décision de la commission de réforme de Riom du 12 novembre 1914. Mobilisé, le 26 novembre 1914, à la 13ème Section d’Infirmiers Militaires de Vichy, passé à la 6ème S.I.M. de Chalons, le 5 avril 1917 ; mis en sursis d’appel, du 27 juillet 1916 au 31 mars 1917, au titre de la Maison GEILLE, chaussures, à Clermont-Ferrand.

Contre l’Allemagne, du 26 novembre 1914 au 27 juillet 1916 et du 1er avril 1917 au 30 janvier 1919.

 


 

N’habitaient plus la commune en 1901 :

 

BOUSSAT Alexis Philippe Jean, né le 13 août 1881 à Beaufessoux le Grand, chez Annet BERTHIN, beau-frère. Décédé à Thiers, le 28 avril 1954. Fils d’Annet et de Louise CHEVALIER, cultivateurs à Le Cendre.

 

DUBOST Denis Alexandre, né le 27 août 1881 à Laroche, fils de Jean et de Marie MARTIN. Marié avec Marcelle Clotilde Joséphine Célestine BANCILLON. Décédé par suite de bombardements de Caen (Calvados), le 7 juin 1944. Jugement du tribunal civil de Caen, le 25 octobre 1949.

 

PAYRARD François, né le 3 novembre 1881, chez son grand-père Jean PAYRARD, au village de Jouhet. Fils naturel de Dlle Françoise PAYRARD.

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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 09:53

LASCIOUVE Gilbert, de Lamazière, mobilisé, le 29 mai 1915, à la 24e Section des Commis et Ouvriers de l’Administration Militaire.

CANAUD Marien, de Villemaine, mobilisé, le 16 juin 1915, au 305èmè Régiment d’Infanterie de Riom.

PEROL Pierre Louis, de Laval, mobilisé, le 11 Juin 1915, au 105e Régiment d’Infanterie de Riom.

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 23:21

Les soldats classe 1900

D’après le tableau de recensement communal des jeunes gens nés

entre le 1er janvier et le 31 décembre 1880

 

Mort pour la France :

 

FAVIER Edouard Antoine Simon, né à Saint-Priest, Gandichoux, le 9 décembre 1880. Fils de Jean, menuisier, et de Marie PHELUT, domiciliés à Gandichoux.

 

Voir sa Fiche


Ils sont revenus :

 

BARGE Xavier, cultivateur et meunier à Saint-Priest, né à La Brousse commune de Biollet le 2 décembre 1880. Habite la Maison BARGE, chemin Saint-Guillaume à Beaumont en 1927. Décédé à Riom le 20 mai 1960. Fils d’Antoine, né à Saint-Priest le 26 décembre 1859 et de Marie SABY, née à Biollet le 28 septembre 1859, mariés à Biollet le 7 novembre 1880, cultivateur à La Brousse, puis à Jouhet en 1882.

 

Soldat. Médaille de la victoire, médaille commémorative de la grande guerre. Matricule 335 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 15ème Régiment de Chasseurs à Cheval de Châlons-sur-Marne à partir du 15 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 30 octobre 1904. Mobilisé, le 3 août 1914, au 16ème Régiment d’Artillerie de Campagne de Clermont-Ferrand, sous le matricule 011646 ; passé au 53ème R.A.C., le 12 juin 1915 ; passé au 16ème R.A.C. de Clermont-Ferrand, le 8 janvier 1916 ; passé au 31ème R.A.C. du Mans, le 31 décembre 1916, passé au 22ème R.A.C. de Versailles, le 1er avril 1917. Rentré au dépôt le 8 juillet 1917. Passé au 115ème Régiment d’Artillerie Lourde, le 17 novembre 1917. Parti à l’armée d’Orient, le 10 décembre 1917. Passé au 3ème Régiment d’Artillerie à Pied de Bizerte, le 20 janvier 1918 ; passé au 13ème R.A.C. de Vincennes, le 10 mars 1918.

Contre l’Allemagne, aux armées  du 3 août 1914 au 7 juillet 1917 ; à l’intérieur du 8 juillet 1917 au 9 décembre 1917 ; en Orient du 10 décembre 1917 au 12 février 1919.

 

CANAUD Marien, maçon, né à Villemaine le 14 janvier 1880. Marié à Miremont le 26 juin 1927, avec Elisabeth Félicie ROUGIER. Décédé à Miremont le 3 septembre 1968. Fils de Guillaume, né à Miremont le 6 septembre 1844, et de Marie ROUSSEL, née à Villemaine le 27 avril 1849, mariés à Saint-Priest le 25 janvier 1872, cultivateurs à Villemaine.

 

Soldat de 1ère classe le 17 octobre 1902. Médaille de la Victoire. Matricule 394 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 121ème Régiment d’Infanterie de Montluçon à partir du 15 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 18 septembre 1904. Mobilisé, le 16 juin 1915, au 305èmè Régiment d’Infanterie de Riom, sous le matricule 014254 ; passé à la 13ème Section d’Infirmiers Militaires de Vichy ; passé à la 15ème S.I.M. de Marseille, le 7 mars 1917.

En Orient, du 18 mars 1917 au 17 mars 1918.

 

CHASSAGNETTE Jean Léon, né à Lébeaupin le 15 février 1880. Fils de Martin, né à Lébeaupin le 29 décembre 1854, et de Françoise CHANUDET, née à Vergheas le 6 septembre 1848, mariés à Vergheas le 16 février 1879, cultivateurs à Lébeaupin.

 

Soldat de 1ère classe le 4 octobre 1903 ; Caporal le 15 mai 1916. Matricule 401 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 121ème Régiment d’Infanterie de Montluçon à partir du 15 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 18 septembre 1904. Mobilisé, le 4 août 1914, au 305ème Régiment d’Infanterie de Riom, sous la matricule 014255.

Intoxiqué par les gaz, le 4 août 1918, certainement vers la Croix Gentin, commune de Vienne-le-Château (51).

Cité à l’ordre du Régiment, n° 90 en date du 10 janvier 1919.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 17 février 1919 ; aux armées du 25 août 1914 au 4 août 1918 ; à l’intérieur du 5 août 1918 au 17 février 1919.

 

FAVIER Joseph François, né au Davideix le 11 juillet 1880. Fils d’Amable, né au Davideix le 21 septembre 1835, veuf en premières noces d’Antoinette GRANDSAIGNE, et de Marie BORDESOULE, née à Charensat le 1er octobre 1851, mariés à Saint-Priest le 19 février 1879, cultivateurs au Davideix.

 

Soldat. Matricule 2087 au recrutement de Riom. Réformé, au conseil de révision, pour faiblesse et tâche sur l’œil gauche. Classé dans les services auxiliaires par le conseil de révision du Puy-de-Dôme dans sa séance du 15 décembre 1914. Mobilisé, le 19 juin 1915, à la 13ème Section d’Infirmiers Militaires de Vichy.

Réformé n° 2 par la commission spéciale de Clermont-Ferrand du 8 novembre 1915.

 

MAIGNOL Jean Lucien, menuisier, né aux Barsses le 12 avril 1880. Fils de Michel, né aux Barsses le 6 novembre 1848, et de Françoise POUMEROL, née aux Barsses le 14 septembre 1849, mariés à Saint-Priest le 12 avril 1874, cultivateurs aux Barsses.

 

Soldat. Matricule 334 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 février 1915, au 305ème Régiment d’Infanterie de Riom, sous la matricule 015092 ; passé au 175ème R.I., le 28 avril 1915 ; passé au 305e R.I. de Riom ; passé au 104ème R.I. du Mans, le 16 août 1918.

Contre l’Allemagne, du 25 février 1915 au 18 février 1919 ; à l’intérieur du 25 février 1915 au 27 avril 1915 ; aux armées du 28 avril 1915 au 18 février 1919.

 

NÉNOT Antoine Marcel, né à Courtine le 12 avril 1880. Fils de Jean, né à Saint-Gervais le 18 juin 1853, et de Marie CHEFDEVILLE née à Laval le 24 août 1856, mariés à Saint-Priest le 20 février 1879, cultivateurs à Courtine.

 

Caporal-Fourrier le 12 novembre 1914. Matricule 340 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 157ème Régiment d’Infanterie de Lyon à partir du 15 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée d’active, le 18 septembre 1904. Mobilisé, le 3 août 1914, au 305ème Régiment d’Infanterie de Riom, sous le matricule 0136475 ; passé au 44ème R.I. de Lons-le-Saulnier, 7e Compagnie, le 11 juin 1916.

Intoxiqué par les gaz et œdème de la face, le 7 septembre 1917, à Verdun (55).

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 31 janvier 1919.

 

PETIT Jules, menuisier, né aux Barsses le 1er octobre 1880. Marié à Saint-Priest le 29 février 1924, avec Marie BOYER. Fils de Jean Jacques, né à Miremont, Bordessoule, le 12 décembre 1844, et de Marie DUMAZET, née aux Barsses le 30 septembre 1851, mariés à Saint-Priest le 4 mars 1876, cultivateurs aux Barsses.

 

Soldat de 1ère classe le 1er novembre 1902. Matricule 332 au recrutement de Riom. A fait son service militaire à la 25ème Section d’Infirmiers Militaires de Tunis à partir du 17 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 17 octobre 1904. Mobilisé, le 2 août 1914, à la 13ème section d’Infirmiers militaires de Vichy, groupe de brancardiers, sous le matricule 03734 ; passé à la 3ème S.I.M. de Vernon, le 19 décembre 1918.

En Tunisie, du 18 novembre 1901 au 19 octobre 1904.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 5 février 1919 (aux armées).

 

TAILHARDAT Alfred Léon, charron, né à Charensat le 16 mars 1880. Habitait Saint-Priest en 1900 et était de retour à Charensat en mai 1903. Décédé à Charensat le 29 décembre 1961. Fils de Michel, né à Bussière le 9 novembre 1839, veuf de Marie ROUCHEROL, décédée à Charensat le 5 février 1876, et de Marie GUERY, née à Charensat le 11 juin 1848, mariés à Charensat le 30 janvier 1879, cultivateurs aux Collanges.

 

Sapeur-mineur. Matricule 357 au recrutement de Riom. A fait son service militaire au 7ème Régiment du Génie de Besançon à partir du 14 novembre 1901 ; passé dans la disponibilité de l’armée active, le 20 septembre 1902. Mobilisé le 4 août 1914 au 4ème Régiment du Génie de Versailles ; passé au 6ème R.G. de Verdun, le 19 septembre 1914.

Contre l’Allemagne, du 4 août 1914 au 22 février 1919.


Réformés :

 

BOUCHARDON Pierre, né le 10 avril 1880, réformé pour faiblesse

FAURE François, né le 25 septembre 1880, réformé pour infirmité

LELION Pierre, né le 21 février 1880, pieds bots conseil de révision à Lyon

MAZERON Hippolyte, né le 1er novembre 1880, réformé

PAYRARD Jean, né le 7 septembre 1880, réformé


 

N’habitaient plus la commune en 1900 :

 

LAGUET Martin Eugène, né à Barghon le 9 décembre 1880. Fils de Gervais, appelé aussi Jean, Né à Saint-Gervais le 11 juillet 1837, et de Marguerite AMOUROUX, née à Sainte-Christine le 27 juillet 1846, mariés à Sainte-Christine le 22 janvier 1870, cultivateurs aux Moines de Saint-Gervais, cultivateurs-colons à Barghon ; puis à Condat, puis à Dontreix.

 

Voir sa Fiche

 

LHERITIER Louis Joseph, né à la Carte le 31 mars 1880. 4ème enfant de Gilbert, né à Saint-Gervais le 19 juillet 1845, et de Françoise LELION, née à La Carte le 16 juin 18444, mariés à Saint-Priest le 8 février 1873, cultivateurs à la Carte, puis à Saint-Gervais après 1880.

 

Voir sa Fiche

 

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 09:22

DUMAZET Paul Lucien, est né aux Barsses, le 31 mai 1892. Jumeau, il est le 4ème enfant vivant de Jean dit Lucien et de Marie Philomène FOURNIER, cultivateurs aux Barsses.

Incorporé à compter du 9 octobre, il est arrivé au 170ème Régiment d’Infanterie, 14ème Cie, le 10 octobre 1913, sous le matricule 3000.

 

A la mobilisation le 170ème Régiment d’Infanterie fait partie de la garnison de défense de la Place d’Épinal. Le 9 septembre, il relève le 13ème Corps d’Armée sur le front des Vosges.

A partir du 15 décembre 1914, il se retrouve en première ligne dans les secteurs de Berry et de Sacy en compagnie du 54ème Régiment d’Infanterie Territoriale.

Les violents combats qui se déroulent à Soissons et à Crouy provoquent une certaine agitation sur tout le reste du front et bien sûr sur le front du 170ème. Chaque jour amène quelque incident. De part et d’autre, les fronts s’énervaient et l’action s’étendant, gagnait les fronts voisins. L’artillerie s’en mêlait, tirant de toutes ses pièces.

C’est au cours de ces opérations aux tranchées au Nord de Berry, que Paul Lucien fut mortellement blessé le 4 février 1915.

Position du 170ème Régiment d'Infanterie à compter du 15 décembre 1914

Position du 170ème Régiment d'Infanterie à compter du 15 décembre 1914

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 14:46

AUBIGNAT François, de Lacost, mobilisé, le 30 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

BARSSE Jean-Marie, du Bourg, mobilisé, le 10 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

BASSET Félix Mathieu, du Pradeix, mobilisé, le 18 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

BOUDOL François Léon, de Grandsaigne, mobilisé, le 1er mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

BOUDOL Robert Annet, de Grandsaigne, mobilisé, le 5 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

CANAUD François, de Villemaine, mobilisé, le 3 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

CHANUT Jean Arthème, de Courtine, mobilisé, le 1er mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

CLUZEL Michel Auguste, des Barsses, mobilisé, le 3 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

DENIS Jean-Michel, de Beaufessoux-le-Petit, mobilisé, le 29 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

DESCOTEIX Michel, de Beaufessoux le Petit, mobilisé, le 11 mars 1915, au 47e Régiment d’Infanterie Territoriale.

FAURE Michel Annet, de Villemaine, mobilisé, le 19 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

FAVIER Jean, du Creix, mobilisé, le 18 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

FOURNON Hippolyte, du Bladeix, mobilisé, le 6 mars 1915, au 97e Régiment d’Artillerie Territoriale.

GILLET Auguste Michel, de Perol, mobilisé, le 18 mars 1915, au 10e Régiment Territorial d’Artillerie à Pied.

GILLET Jean Félix Régis, de Perol, mobilisé, le 5 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

GIRAUD Amable, de Mazeron, mobilisé, le 5 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

GRAND Jean Émile, des Barsses, mobilisé, le 3 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

FAURE Laurent François, de Lamothe, mobilisé, le 10 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

MAZERON François Joseph, mobilisé le 3 mars 1915 au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

PAILHOUX François Xavier, du Bladeix, mobilisé, le 29 mars 1915, à la 13e Section d’Infirmiers Militaires.

PANOUILLERE Jean, de Courtine, mobilisé, le 30 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

PEROL Marien Martin, de Lacost, mobilisé, le 29 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

PHELUT Bonnet Alexis, mobilisé le 16 mars 1915 au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

RANCE Jean Joseph Prosper, de Perol, mobilisé, le 29 mars 1915, au Groupe Territorial du 36e Régiment d’Artillerie.

VERNERET François, du Vernadel, mobilisé, le 8 mars 1915, aux Services Auxiliaires du 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 23:58

Délibération du Conseil municipal du 10 octobre 1915.

 

Maintien d’un maréchal-ferrant dans la commune pour le service de l’agriculture. Que la mobilisation de M. MARTIN Joseph, du service auxiliaire, maréchal-ferrant-ajusteur dans la commune, met toute la population agricole dans une triste situation. M. MARTIN est en effet le seul maréchal-ferrant qui existe dans la contrée. Il est donc indispensable à toute la commune pour l’ajustage et la réparation des machines et instruments employés en agriculture. Son départ cause un grand préjudice à la vie agricole de toute la commune qui de ce fait se trouvera ralentie.

 

Délibération du Conseil municipal du 5 mars 1916.

 

Monsieur le président expose qu’il a également reçu des réclamations de ses administrés qui se plaignent de ne pouvoir faire réparer les instruments aratoires dont ils ont besoin pour le service de la culture. En effet, depuis la mobilisation de M. MARTIN Joseph de la classe 1896, du service auxiliaire, le seul maréchal-ferrant qui existât dans la commune. Sa présence était indispensable à toute la commune pour l’ajustage et la réparation des machines et instruments employés en agriculture. La vie agricole en est ralentie. M. le Maire pense qu’il est urgent que le ci-dessus nommé soit mis en sursis d’appel dans la commune, le plus tôt possible, surtout à l’époque des semailles de printemps. Les propriétaires de chevaux sont dans l’impossibilité de faire ferrer leurs bêtes, ou obligés d’aller au chef-lieu de canton, ce qui est préjudiciable à leurs intérêts et aux intérêts généraux.

 

La demande sera acceptée par l’autorité militaire, puisque M. MARTIN Joseph sera mis en sursis d’appel à compter du 31 mai 1916 et jusqu’à la fin de la guerre.

 

Archives municipales en mairie de Saint-Priest-des-Champs

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 18:49

AUBIGNAT Charles Philippe, de Lacost, mobilisé, le 19 février 1915, au 13e Bataillon de Chasseurs à Pied.

DANIEL Pierre Annet Sylvain, de Gandichoux, mobilisé, le 15 février 1915, au 38e Régiment d’Infanterie.

FAURE Eugène Jean, de Retailhat, mobilisé le 15 février 1915, au 92e Régiment d’Infanterie.

FAURE Pierre, de Retailhat, mobilisé, le 15 février 1915, au 105e Régiment d’Infanterie (27e Cie).

GILLET Annet Jean, de Lamazière, mobilisé, le 15 février 1915, au 16e Régiment d’Infanterie.

GUILHEN Albert Ferdinand, du Bourg, mobilisé, le 18 février 1915, au 16e Régiment d’Artillerie de Campagne.

LAMADON Jean Marie Alphonse, de La Sauvolle, mobilisé, le 17 février 1915, au 92e régiment d’Infanterie.

MAIGNOL Jean Lucien, des Barsses, mobilisé, le 25 février 1915, au 305ème Régiment d’Infanterie de Riom.

MAZERON Martin François, du Bladeix, mobilisé, le 16 février 1915, au 16e Régiment d’Infanterie.

PANOULLIERE Stéphane Eugène, de Laval, mobilisé, le 18 février 1915, au 105e Régiment d’Infanterie.

PEROL Gilbert Auguste, de Gandichoux, mobilisé, le 10 février 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

PEROL Jean Philippe, de Lascot, mobilisé, le 21 février 1915, au 53e Régiment d’Artillerie de Campagne.

PEROL Pierre Eugène, de Perol, mobilisé, le 17 février 1915, au 4e Régiment du Génie.

PHELUT François Martin, de Lacost, mobilisé, le 18 février 1915, au 105e Régiment d’Infanterie.

TAYTARD François, de Gandichoux, mobilisé, le 12 février 1915, au 13e Escadron Territorial du Train et des Equipages Militaires.

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