Il dépendait de l'abbaye des bénédictins de Menat, qui l'avait fondé. Simon de BEAULIEU, Archevêque de Bourges, le visita en 1287 dans sa tournée pastorale. Ce prieuré fit enregistrer ses armes à l'Armorial général : d'azur, au bâton prieural d'or, accosté des lettres S et P de même.
Quelques prieurs trouvés dans le fond de l'abbé ADAM.
Dom Claude DUVERNET, prieur dudit lieu le 17 novembre 1658
Dom Claude de SALVERT alias SALLEVERT[1], né le 19 avril 1630 à Teilhède, décédé avant le 28 août 1708, fils d’Antoine de SALVERT de MONTROGNON et de Marie de VERNET. Prieur de Saint-Priest-des-Champs à la date du 23 février 1678 ;
Louis de MASCON[2], prieur dudit lieu à compter du 29 mars 1708 ;
Dom Gaspard SENTUREL[3], prieur à compter du 28 janvier 1810 ;
Dom Étienne de NESMOND[4], prieur dudit lieu le 24 mars 1709.
Dom François de THANGES[5], prieur de Saint-Priest-des-Champs et de Colombier a été inhumé le 26 août 1733 dans le chœur de l’église.
[1] Est prieur de Saint-Priest-des-Champs, à la date du 23 février 1678 (R. 59, f° 38). A une pension annuelle de 400 livres, sur l’Annualerie de Menat, à la date du 2 janvier 1687 (R. 63, f° 105). Prêtre, écuyer, religieux profère de Menat, résidant en son prieuré de Saint-Priest ; résigne, à Clermont, étude de LEMASSON, notaire royal, son prieuré simple de Saint-Priest-des-Champs, n’exigeant pas résidence, qu’il possède depuis 49 ans, en faveur de Louis de MASCON, curé de Messeix, ayant pour caution, Pierre MASCON, écuyer, seigneur du Poirier, y résidant, sous réserve d’une pension de 700 livres, « attendu son grand âge, presque octogénaire, ses infirmités, et qu’il n’a pas de patrimoine, ni autres revenus suffisants pour subsister, suivant sa qualité et caractère » 13 octobre 1707 (R. 78, f° 269). Meurt avant le 14 des calender de novembre 1709 (R. 80, f° 109). (Fond Adam – 6F 98).
[2] Écuyer, Sieur de Goutelle, prêtre de ce diocèse, pourvu, sur demande, de Gilbert du BOUCHERON, seigneur de Chalusset et Messeix, de la cure de Messeix, vacante par le décès de Pierre JABY, est mis en possession le dimanche 8 novembre 1682, à 8 heures du matin, devant BLANCHET, notaire royal, par Michel VÉDRINE, vicaire de Messeix, en présence dudit Gilbert du BOUCHERON, Charles de BRETANGES, sieur de Servières, résidant à Bialon, paroisse de Messeix, Antoine BOSGROS, prêtre de ladite paroisse, qui signent.
En litige pour ladite cure avec François DESARTIAUX (R. 60, f° 115v). Curé de Messeix est pourvu du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, sur résignation de Dom Claude de SALLEVERT, consentie, le 13 octobre 1707 (R. 78, f° 269). Mis en possession devant DENIS, notaire royal, par Maurice CHASSAING, curé de Miremont, en présence d’Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest-des-Champs, Antoine GIRAUD, son vicaire, Pierre GIRODIAS, curé de Biollet, le 29 mars 1708 (R. 79, f° 67).
Novice dans l’abbaye de Notre-Dame du Moutier d’Ahun, diocèse de Limoges, se trouvant à l’âge de 55 ans, ne pouvant, à cause de sa faible complexion, parvenir à la profession monacale, y résigne en faveur de Dom Étienne de NESMOND, sous réserve d’une pension de 250 livres, son prieuré de Saint-Priest-des-Champs, dont il n’avait été pourvu qu’à condition d’entrer dans l’Ordre de Saint-Benoît (R. 79, f° 253v). Enseveli, le 24 septembre 1720, curé de Messeix (R. 90, f° 142). (Fond Adam – 6F 75).
[3] Chambrier de Menat et y réside à la date du 3 décembre 1672 (R. 56, f° 118). Prêtre se démet, avant le 26 avril 1673, de la chambrerie de Menat (R. 56, f° 114v). Chambrier de Chambon-en-Combraille, prieur de Sainte Valérie de Felletin et de Saint-Sylvain-d’Auge, le tout diocèse de Limoges. Ayant une pension de 130 livres sur l’aumônerie de Menat. Pourvu sur sa demande du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Claude de SALLEVERT, est mis en possession par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest-des-Champs, le 28 janvier 1710. En litige pour ledit prieuré avec Louis de MASCON et Dom Etienne de NESMOND (R. 80, f° 109 et 166 et R. 79, f° 253 et 274v). Le 6 mars 1710, cède sa chambrerie de Sainte Valérie de Chambon, sur laquelle, il réserve une pension de 300 livres et son prieuré de Saint-Sylvain-d’Auge à Dom François de THIANGE, qui lui cède la sacristie de Menat (R. 80, f° 179).
Prêtre de Cluny, demeurant au monastère de Chambon, résigne, au bourg du Quartier, où il se trouve présentement, devant DEQUAYRE notaire royal, son prieuré de Saint-Symphorien-d’Auge en Combrailles, diocèse de Limoges, en faveur de François AYRAUT, le 30 août 1710 (R 81, f° 43v). Dom François de THIANGE, avec lequel, il était sur le point d’entrer en procès, au sujet de la possession du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, lui cède ses droits sur ledit prieuré, à la date du 27 juin 1711 (R. 81, f° 290), mis en possession par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest, le 17 novembre 1711 (R. 82, f° 84v et 101). Le 23 janvier 1712, par acte passé à Saint-Gervais, devant FAUCON, notaire royal, renonce à la pension de 150 livres, qu’il a sur l’aumônerie de Menat, depuis sa résignation de ladite aumônerie, en faveur de Dom Gilbert de FAUGIERE, aumônerie dont est pourvu maintenant Dom François de THIANGE, en raison de certaines avances à lui faites par ledit Dom de THIANGE et pour d’autres motifs (R. 82, f° 130v) (Fond Adam – 6F 99).
[4] Religieux profès de l’abbaye du Moutier d’Ahun, pourvu, en C. de R. du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, sur résignation de Louis de MASCON, est mis en possession, devant DENIS, notaire royal, par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest, en présence de Jean MAZERON, prêtre communaliste dudit Saint-Priest, le 24 mars 1709 (R. 79, f+ 253v° et 274v). En litige pour ledit prieuré, ave Dom Gaspard SENTUREL (R. 80, f° 109 et 166). Prieur de Saint-Priest-des-Champs, sacristain de Notre-Dame de la Souterraine, diocèse de Limoges, Chapelain de la chapelle de Sainte-Catherine, dans l’église du Moutier d’Ahun, prieur claustral de l’abbaye du Moutier d’Ahun, pourvu en C. de R. du prieuré de Notre-Dame de Marcillat, sur résignation de Dom Jean MARIN et de Dom Jean Baptiste de CHAMBON, prend possession par Courad GENEIX, chanoine de la cathédrale de Clermont, installé par Marien BREJON, curé de Marcillat, le 20 septembre 1711 (R. 82, f° 60). Meurt avant le 5 février 1713 (R. 83, f° 125v).
[5] Religieux profès de la prévôté de Sainte-Valérie-de-Chambon, diocèse de Limoges, est nommé à la réfecturie de Menat, vacant par le démission de Dom Gabriel des ARMANIAC, par Jacques d’AUBUSSON, abbé curé de Menat, par acte donné en son château abbatial, le 2 septembre 1703, en présence de Jacques de CHAMBON, chevalier, seigneur de Marcillat, demeurant au château des Ternes, paroisse de Montaigut-en-Combrailles, et d’Amable de CHAUVIGNY de BLOT, seigneur dudit lieu et de Blot-l’Eglise, demeurant au château dudit Blot ; mis en possession par Dom François ARCHON, prieur claustral en présences de frères : Pierre GOYT, sacristain, François PINEL, chambrier, Claude GOYT, hôtelier, Gilbert de FAUGERE, aumônier et Antoine BERNARD, chantre, tous religieux profès de Menat, le 2 septembre 1703.
Pourvu par Jacques Gabriel de la CHAIZE, prieur de Souvigny du prieuré de Brout, vacant par le décès de Dom François MASSON, est mis en possession de la maison prieurale, granges du domaine et dîmes du prieuré « Le curé lui dit que le revenu du prieuré n’excède pas 300 livres », le 9 juillet 1704.
Prêtre réfecturier de Menat, pourvu par Jacques d’AUBUSSON, abbé curé de Menat, par acte donné en son château abbatial de la sacristie de Menat, vacant par le décès de Dom Pierre GOYT, est mis en possession le 9 juin 1708. Se démet avant le 9 juin 1708 de la réfecturie de Menat.
Prieur claustral de Menat, à la date du 11 juillet 1709.
Est pourvu, par dévolut, par Jean COURT, vicaire général de Clermont, le siège abbatial de Menat vacant, au prieuré régulier de Marcillat, vacant par le décès de Dom Charles François de GOUÊ, le 27 novembre 1709.
En litige, pour Marcillat, avec Dom Michel ROCHETTE.
Le 6 mars 1710, à Clermont, étude de LAMASSON, notaire, cède la sacristie de Menat à Dom Gaspard SENTUREL, qui lui cède la chambrerie de la prévôté de Sainte-Valérie-de-Chambon et le prieuré de Saint-Silvain-d’Ange.
En litige aussi, pour le prieuré de Marcillat, avec Dom Jean-Baptiste de CHAMBON.
Prieur claustral et sacristain de Menat, pourvu de l’aumônerie de Menat, vacant par la démission de Dom François POUGET, par Jean-François HARCOURT, abbé curé de Menat, par acte donné « en son palais abbatial » est mis en possession par le dit seigneur abbé, le 13 novembre 1710.
Se démet de la sacristie de Menat, avant le 19 novembre 1710.
Le 27 juin 1711, sur le point d’entrer en procès avec Dom Gaspard SENTUREL, au sujet de la possession du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, cède ses droits sur le dit prieuré, au dit Dom SENTUREL, le 27 juin 1711.
Avait été pourvu dudit prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Claude de SALLEVERT, par Jacques d’AUBUSSON, abbé de Menat, et avait été mis en possession par Michel BENEYTON, curé de Sainte-Christine, le 28 août 1708, en présence de Marien ABAVID, sacristain de Saint-Priest, et Michel LOUIS, valet dudit Dom de SALLEVERT, non signataires.
Prieur claustral de Menat et aumônier de Menat, prieur de Brout pourvu, par Dom François POUGET, vicaire général de l’abbaye de Menat, du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Etienne de NESMONS, est mis en possession par Antoine GIRAUD, communaliste et vicaire dudit Saint-Priest, le 10 février 1713.
Le 29 juin 1713, à Saint-Pourcain, devant MICHELET et PIAZZON, notaires résidants audit lieu, résigne son prieuré de Brout, en faveur de Dom Altin BONNABIUS le BAUDRIER, sous réserve d’une pension de 200 livres. « Aumônier de Menat, permute ave Dom Pierre COCHET, sacristain du prieuré conventionnel de Saint-Jean-de-Tif, diocèse de Grenoble, 14 des calendes de février 1725 (Fond Adam – 6F 102).