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12 janvier 2024 5 12 /01 /janvier /2024 16:07

Mise à jour en Or

Marguerite GARDARIN dite Mère Saint-Jean-Baptiste, mère fondatrice de la congrégation, est née à Loubeyrat, le 30 juin 1831. C’est avec Annette PELISSIER, née le 19 octobre 1820 à Loubeyrat, avec le soutien de l’abbé GOUILLOUX, qu’elles fondent, le 7 octobre 1856, la Congrégation des Sœurs Infirmières.

Ce n’est que le 2 février 1873 qu’elles sont autorisées comme Religieuses.

 

Quelques années plus tard cette Congrégation possède plusieurs maisons, dont celle de Saint-Priest-des-Champs.

 

Les Maisons : Loubeyrat (maison mère), Aubière, Combronde, Saint-Amant-Tallende, Vic-le-Comte, Saint-Gervais-d’Auvergne, Montaigut-en-Combrailles, Brassac, Vernet-la-Varenne, Randan, Blot-l’Église, Le Broc, Saint-Priest-des-Champs, Chapdes, Lachaux-les-Bains

 

La date de leur installation à Saint-Priest n’est pas connue, mais on trouve les premiers noms dans le recensement de 1891. Donc on peut penser qu’elles se sont installées après le 30 juin 1886, date de ce recensement.

L’article mérite d’être complété par la consultation des archives de la maison mère (si elles existent encore), pour connaitre la date de l’installation à Saint-Priest, l’origine et le parcours des différentes infirmières.

 

Les gardes malades

 

1891 (religieuses)

BRUGIERE Anne, 23 ans, chef

GARDARIN Anne, 26 ans, adjointe

PORTIER Marguerite, 21 ans, adjointe

 

1896

GARDARIN Anne, 30 ans, chef

VACHER Marie, 30 ans

BIDEAU Philomène, née le 4 avril 1876 à Teilhède, décédée le 4 juin 1960 à Loubeyrat, fille de Gilbert BIDEAU et d’Anne BIDEAU, cultivateur au domaine du Mas.

VOLPHETE Marie, 23 ans

 

1901

BOYER Philomène, née en 1868 à Tauves, infirmière auxiliaire à Loubeyrat en 1886

BOYER Marie, 25ans

GRANGE Marguerite, 24 ans

SABY Anna, née le 20 janvier 1868 à Charbonnières-les-Vieilles, fille de Guillaume SABY et d’Anne MARNAT, cultivateurs au village de la Brousse.

 

1906

BOYER Philomène, née en 1868 à Tauves

BIDEAU Philomène, née le 4 avril 1876 à Teilhède, décédée le 4 juin 1960 à Loubeyrat, fille de Gilbert BIDEAU et d’Anne BIDEAU, cultivateur au domaine du Mas.

RAJADE Marie, née en 1883 à Cronce

SABY Anna, née le 20 janvier 1868 à Charbonnières-les-Vieilles, fille de Guillaume SABY et d’Anne MARNAT, cultivateurs au village de la Brousse.

BARRAUD Marie Mélanie veuve CAUCONNIER, née le 16 avril 1845 à Fleurie (Rhône), décédé le 27 janvier 1916 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 14 août 1860 à Paris 12, avec Louis Jean Baptiste CAUCONNIER, décédé en 1886, fille de Denis BARRAUD et de Françoise BILLARD.

 

1911

BOYER Philomène, née en 1868 à Tauves

BOYER Marie, née le 10 mai 1882 à Tauves, y est décédée le 11 mars 1974, mariée le 15 juillet 1924 à Saint-Priest-des-Champs, avec Jules PETIT, fille de Jean BOYER et d’Antoinette RAMADE, cultivateurs à Manaranche.

SABY Anna, née le 20 janvier 1868 à Charbonnières-les-Vieilles, fille de Guillaume SABY et d’Anne MARNAT, cultivateurs au village de la Brousse.

JAMES Anne, née en 1876 à La Cellette

BARRAUD Marie Mélanie veuve CAUCONNIER, née le 16 avril 1845 à Fleurie (Rhône), décédé le 27 janvier 1916 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 14 août 1860 à Paris 12, avec Louis Jean Baptiste CAUCONNIER, décédé en 1886, fille de Denis BARRAUD et de Françoise BILLARD.

 

1921 (Infirmières)

BOYER Philomène, née en 1868 à Tauves

BOYER Marie, née le 10 mai 1882 à Tauves, y est décédée le 11 mars 1974, mariée le 15 juillet 1924 à Saint-Priest-des-Champs, avec Jules PETIT, fille de Jean BOYER et d’Antoinette RAMADE, cultivateurs à Manaranche.

GLOZE Louise, née le 4 janvier 1885 à Clermont-Ferrand, fille de Gabriel GLOSE, scieur de long et de Marguerite BALLUT.

ACHARD Maria, née le 4 octobre 1897 à Tauves, fille de Joseph ACHARD et de Marie PEUCH, cultivateurs aux Granges.

 

1926 (Infirmières)

POUZOL Antoinette dite Marie, née 19 mars 1877 à Chapdes-Beaufort, décédée le 28 mai 1969 à Loubeyrat, fille d’Antoine POUZOL et de Françoise PAILLOUX, cultivateurs au village de Bellechard.

PEYROT Françoise, née en 1881 à Chapdes-Beaufort

ACHARD Maria, née le 4 octobre 1897 à Tauves, fille de Joseph ACHARD et de Marie PEUCH, cultivateurs aux Granges.

 

1931 (Garde-malade)

POUZOL Antoinette dite Marie, née 19 mars 1877 à Chapdes-Beaufort, décédée le 28 mai 1969 à Loubeyrat, fille d’Antoine POUZOL et de Françoise PAILLOUX, cultivateurs au village de Bellechard.

BIDEAU Philomène, née le 4 avril 1876 à Teilhède, décédée le 4 juin 1960 à Loubeyrat, fille de Gilbert BIDEAU et d’Anne BIDEAU, cultivateur au domaine du Mas.

DOUROUX Philomène Françoise dite Francisca, née le 27 août 1896 à Peschadoires, décédée le 10 juillet 1976 à Loubeyrat ;

 

1936 (Garde-malade)

POUZOL Antoinette dite Marie, née 19 mars 1877 à Chapdes-Beaufort, décédée le 28 mai 1969 à Loubeyrat, fille d’Antoine POUZOL et de Françoise PAILLOUX, cultivateurs au village de Bellechard.

DUMAS Marie, née en 1897 à Voingt

 

1946 (Infirmières) Relevé aux Archives

POUZOL Antoinette dite Marie, née 19 mars 1877 à Chapdes-Beaufort, décédée le 28 mai 1969 à Loubeyrat, fille d’Antoine POUZOL et de Françoise PAILLOUX, cultivateurs au village de Bellechard.

BOYER Marie, née en 1876

DEBAINE Cléta dite Helena, née le 20 février 1909 à Brassac-les-Mines, décédée le 19 décembre 1985 à Loubeyrat, fille de Benoit Jean Baptiste DEBAINE, employé de commerce à Brassac et de Marie Claudine COMTE ;

 

1968 (Religieuses-infirmières) Relevé aux Archives

De BAVAY Renée, née le 22 novembre 1911 à Paris 8e, décédée le 29 août 1995 à Loubeyrat, fille naturelle de Renée Adèle Florentine De BAVAY ;

MOUTY Marthe Gabrielle, née le 16 mai 1905 à Saint-Julien-Puy-Lavèze, décédée le 16 avril 1980 à Loubeyrat, fille de Jean MOUTY et de Françoise BATTUT, cultivateurs au lieu de Bajouve ;

MONNET Anne dite Annette, née le 6 avril 1897 à Cisternes-la-Forêt, décédée le 20 janvier 1993 à Loubeyrat, fille de Marien MONNET et de Marie JAILLY, cultivateurs au lieu de Lavergne

 

Quelques informations glanées dans le Semeur

Sœur Catherine, décédée en février ou mars 1950

8 avril 1951 – Une nouvelle religieuse, Sœur Marie -Bernard est arrivée de Loubeyrat en remplacement de Sœur Marie-Ildefonse partie pour Châtel-Guyon.

14 octobre 1951 – Le 6 octobre, la mère Saint-Victor, supérieure des religieuses garde-malades part en retraite à Blot-l’Eglise où elle rejoint Sœur Saint-Pierre qui était avant à Saint-Priest.

Sœur Marie-Liguori, arrivée à Saint-Priest en 1949, succède à la tête de la maison.

Sœur Saint-Jean-de-la-Croix regagne son poste à Chapdes et est remplacée par Sœur-Bernadette.

 

Source :

Généalogie de Christine CARON sur Généanet

Livre "Congrégation des Petites Sœurs Infirmières des Campagnes" , R.P. François CHARMOT s;j. imprimé sur les presses de M. LESCUYER & FILS, Lyon, 1958

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28 novembre 2023 2 28 /11 /novembre /2023 14:27

Il dépendait de l'abbaye des bénédictins de Menat, qui l'avait fondé. Simon de BEAULIEU, Archevêque de Bourges, le visita en 1287 dans sa tournée pastorale. Ce prieuré fit enregistrer ses armes à l'Armorial général : d'azur, au bâton prieural d'or, accosté des lettres S et P de même.

Le prieuré de Saint-Priest-des-Champs

Quelques prieurs trouvés dans le fond de l'abbé ADAM.

 

Dom Claude DUVERNET, prieur dudit lieu le 17 novembre 1658

Dom Claude de SALVERT alias SALLEVERT[1], né le 19 avril 1630 à Teilhède, décédé avant le 28 août 1708, fils d’Antoine de SALVERT de MONTROGNON et de Marie de VERNET. Prieur de Saint-Priest-des-Champs à la date du 23 février 1678 ;

Louis de MASCON[2], prieur dudit lieu à compter du 29 mars 1708 ;

Dom Gaspard SENTUREL[3], prieur à compter du 28 janvier 1810 ;

Dom Étienne de NESMOND[4], prieur dudit lieu le 24 mars 1709.

Dom François de THANGES[5], prieur de Saint-Priest-des-Champs et de Colombier a été inhumé le 26 août 1733 dans le chœur de l’église.

 

[1] Est prieur de Saint-Priest-des-Champs, à la date du 23 février 1678 (R. 59, f° 38). A une pension annuelle de 400 livres, sur l’Annualerie de Menat, à la date du 2 janvier 1687 (R. 63, f° 105). Prêtre, écuyer, religieux profère de Menat, résidant en son prieuré de Saint-Priest ; résigne, à Clermont, étude de LEMASSON, notaire royal, son prieuré simple de Saint-Priest-des-Champs, n’exigeant pas résidence, qu’il possède depuis 49 ans, en faveur de Louis de MASCON, curé de Messeix, ayant pour caution, Pierre MASCON, écuyer, seigneur du Poirier, y résidant, sous réserve d’une pension de 700 livres, « attendu son grand âge, presque octogénaire, ses infirmités, et qu’il n’a pas de patrimoine, ni autres revenus suffisants pour subsister, suivant sa qualité et caractère » 13 octobre 1707 (R. 78, f° 269). Meurt avant le 14 des calender de novembre 1709 (R. 80, f° 109). (Fond Adam – 6F 98).

[2] Écuyer, Sieur de Goutelle, prêtre de ce diocèse, pourvu, sur demande, de Gilbert du BOUCHERON, seigneur de Chalusset et Messeix, de la cure de Messeix, vacante par le décès de Pierre JABY, est mis en possession le dimanche 8 novembre 1682, à 8 heures du matin, devant BLANCHET, notaire royal, par Michel VÉDRINE, vicaire de Messeix, en présence dudit Gilbert du BOUCHERON, Charles de BRETANGES, sieur de Servières, résidant à Bialon, paroisse de Messeix, Antoine BOSGROS, prêtre de ladite paroisse, qui signent.

En litige pour ladite cure avec François DESARTIAUX (R. 60, f° 115v). Curé de Messeix est pourvu du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, sur résignation de Dom Claude de SALLEVERT, consentie, le 13 octobre 1707 (R. 78, f° 269). Mis en possession devant DENIS, notaire royal, par Maurice CHASSAING, curé de Miremont, en présence d’Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest-des-Champs, Antoine GIRAUD, son vicaire, Pierre GIRODIAS, curé de Biollet, le 29 mars 1708 (R. 79, f° 67).

Novice dans l’abbaye de Notre-Dame du Moutier d’Ahun, diocèse de Limoges, se trouvant à l’âge de 55 ans, ne pouvant, à cause de sa faible complexion, parvenir à la profession monacale, y résigne en faveur de Dom Étienne de NESMOND, sous réserve d’une pension de 250 livres, son prieuré de Saint-Priest-des-Champs, dont il n’avait été pourvu qu’à condition d’entrer dans l’Ordre de Saint-Benoît (R. 79, f° 253v). Enseveli, le 24 septembre 1720, curé de Messeix (R. 90, f° 142). (Fond Adam – 6F 75).

[3] Chambrier de Menat et y réside à la date du 3 décembre 1672 (R. 56, f° 118). Prêtre se démet, avant le 26 avril 1673, de la chambrerie de Menat (R. 56, f° 114v). Chambrier de Chambon-en-Combraille, prieur de Sainte Valérie de Felletin et de Saint-Sylvain-d’Auge, le tout diocèse de Limoges. Ayant une pension de 130 livres sur l’aumônerie de Menat. Pourvu sur sa demande du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Claude de SALLEVERT, est mis en possession par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest-des-Champs, le 28 janvier 1710. En litige pour ledit prieuré avec Louis de MASCON et Dom Etienne de NESMOND (R. 80, f° 109 et 166 et R. 79, f° 253 et 274v). Le 6 mars 1710, cède sa chambrerie de Sainte Valérie de Chambon, sur laquelle, il réserve une pension de 300 livres et son prieuré de Saint-Sylvain-d’Auge à Dom François de THIANGE, qui lui cède la sacristie de Menat (R. 80, f° 179).

Prêtre de Cluny, demeurant au monastère de Chambon, résigne, au bourg du Quartier, où il se trouve présentement, devant DEQUAYRE notaire royal, son prieuré de Saint-Symphorien-d’Auge en Combrailles, diocèse de Limoges, en faveur de François AYRAUT, le 30 août 1710 (R 81, f° 43v). Dom François de THIANGE, avec lequel, il était sur le point d’entrer en procès, au sujet de la possession du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, lui cède ses droits sur ledit prieuré, à la date du 27 juin 1711 (R. 81, f° 290), mis en possession par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest, le 17 novembre 1711 (R. 82, f° 84v et 101). Le 23 janvier 1712, par acte passé à Saint-Gervais, devant FAUCON, notaire royal, renonce à la pension de 150 livres, qu’il a sur l’aumônerie de Menat, depuis sa résignation de ladite aumônerie, en faveur de Dom Gilbert de FAUGIERE, aumônerie dont est pourvu maintenant Dom François de THIANGE, en raison de certaines avances à lui faites par ledit Dom de THIANGE et pour d’autres motifs (R. 82, f° 130v) (Fond Adam – 6F 99).

[4] Religieux profès de l’abbaye du Moutier d’Ahun, pourvu, en C. de R. du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, sur résignation de Louis de MASCON, est mis en possession, devant DENIS, notaire royal, par Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest, en présence de Jean MAZERON, prêtre communaliste dudit Saint-Priest, le 24 mars 1709 (R. 79, f+ 253v° et 274v). En litige pour ledit prieuré, ave Dom Gaspard SENTUREL (R. 80, f° 109 et 166). Prieur de Saint-Priest-des-Champs, sacristain de Notre-Dame de la Souterraine, diocèse de Limoges, Chapelain de la chapelle de Sainte-Catherine, dans l’église du Moutier d’Ahun, prieur claustral de l’abbaye du Moutier d’Ahun, pourvu en C. de R. du prieuré de Notre-Dame de Marcillat, sur résignation de Dom Jean MARIN et de Dom Jean Baptiste de CHAMBON, prend possession par Courad GENEIX, chanoine de la cathédrale de Clermont, installé par Marien BREJON, curé de Marcillat, le 20 septembre 1711 (R. 82, f° 60). Meurt avant le 5 février 1713 (R. 83, f° 125v).

[5] Religieux profès de la prévôté de Sainte-Valérie-de-Chambon, diocèse de Limoges, est nommé à la réfecturie de Menat, vacant par le démission de Dom Gabriel des ARMANIAC, par Jacques d’AUBUSSON, abbé curé de Menat, par acte donné en son château abbatial, le 2 septembre 1703, en présence de Jacques de CHAMBON, chevalier, seigneur de Marcillat, demeurant au château des Ternes, paroisse de Montaigut-en-Combrailles, et d’Amable de CHAUVIGNY de BLOT, seigneur dudit lieu et de Blot-l’Eglise, demeurant au château dudit Blot ; mis en possession par Dom François ARCHON, prieur claustral en présences de frères : Pierre GOYT, sacristain, François PINEL, chambrier, Claude GOYT, hôtelier, Gilbert de FAUGERE, aumônier et Antoine BERNARD, chantre, tous religieux profès de Menat, le 2 septembre 1703.

Pourvu par Jacques Gabriel de la CHAIZE, prieur de Souvigny du prieuré de Brout, vacant par le décès de Dom François MASSON, est mis en possession de la maison prieurale, granges du domaine et dîmes du prieuré « Le curé lui dit que le revenu du prieuré n’excède pas 300 livres », le 9 juillet 1704.

Prêtre réfecturier de Menat, pourvu par Jacques d’AUBUSSON, abbé curé de Menat, par acte donné en son château abbatial de la sacristie de Menat, vacant par le décès de Dom Pierre GOYT, est mis en possession le 9 juin 1708. Se démet avant le 9 juin 1708 de la réfecturie de Menat.

Prieur claustral de Menat, à la date du 11 juillet 1709.

Est pourvu, par dévolut, par Jean COURT, vicaire général de Clermont, le siège abbatial de Menat vacant, au prieuré régulier de Marcillat, vacant par le décès de Dom Charles François de GOUÊ, le 27 novembre 1709.

En litige, pour Marcillat, avec Dom Michel ROCHETTE.

Le 6 mars 1710, à Clermont, étude de LAMASSON, notaire, cède la sacristie de Menat à Dom Gaspard SENTUREL, qui lui cède la chambrerie de la prévôté de Sainte-Valérie-de-Chambon et le prieuré de Saint-Silvain-d’Ange.

En litige aussi, pour le prieuré de Marcillat, avec Dom Jean-Baptiste de CHAMBON.

Prieur claustral et sacristain de Menat, pourvu de l’aumônerie de Menat, vacant par la démission de Dom François POUGET, par Jean-François HARCOURT, abbé curé de Menat, par acte donné « en son palais abbatial » est mis en possession par le dit seigneur abbé, le 13 novembre 1710.

Se démet de la sacristie de Menat, avant le 19 novembre 1710.

Le 27 juin 1711, sur le point d’entrer en procès avec Dom Gaspard SENTUREL, au sujet de la possession du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, cède ses droits sur le dit prieuré, au dit Dom SENTUREL, le 27 juin 1711.

Avait été pourvu dudit prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Claude de SALLEVERT, par Jacques d’AUBUSSON, abbé de Menat, et avait été mis en possession par Michel BENEYTON, curé de Sainte-Christine, le 28 août 1708, en présence de Marien ABAVID, sacristain de Saint-Priest, et Michel LOUIS, valet dudit Dom de SALLEVERT, non signataires.

Prieur claustral de Menat et aumônier de Menat, prieur de Brout pourvu, par Dom François POUGET, vicaire général de l’abbaye de Menat, du prieuré de Saint-Priest-des-Champs, vacant par le décès de Dom Etienne de NESMONS, est mis en possession par Antoine GIRAUD, communaliste et vicaire dudit Saint-Priest, le 10 février 1713.

Le 29 juin 1713, à Saint-Pourcain, devant MICHELET et PIAZZON, notaires résidants audit lieu, résigne son prieuré de Brout, en faveur de Dom Altin BONNABIUS le BAUDRIER, sous réserve d’une pension de 200 livres. « Aumônier de Menat, permute ave Dom Pierre COCHET, sacristain du prieuré conventionnel de Saint-Jean-de-Tif, diocèse de Grenoble, 14 des calendes de février 1725 (Fond Adam – 6F 102).

Exemple de fiche de l'abbé ADAM

Exemple de fiche de l'abbé ADAM

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 17:52

Curé de Saint-Priest-des-Champs, de 1939 à 1979, Joseph Parfait ACHARD voit le jour le 18 avril 1901 au bourg de Tauves où son père exerce la profession de cordonnier. Il est le 6e et dernier enfant du couple Annet ACHARD et Marguerite dite Marie ACHARD.

            Annet et Marguerite, tous deux originaires de Tauves, s’y marient le 3 mai 1884. Le destin est cruel pour cette excellente et chrétienne famille de Tauves. Parents de six enfants, ils en perdent deux à la guerre de 1914-1918 et deux en bas-âges.

Paul Antoine Hippolyte, leur fils aîné, né le 29 juin 1885, est tué le 6 juillet 1915 à Scheffer, commune d’Orbey (68) ;

Le 10 avril 1887 vient au monde Marie Julie Léonie, qui décède 10 mois plus tard, le 7 février 1888 ;

Leur second fils, Jean Sidoine, né le 23 août 1889, est tué onze mois avant son frère aîné, le 20 août 1914 à Sarrebourg (57) ;

Le quatrième enfant prénommé Joseph, né le 18 janvier 1892 à Tauves, est au service militaire quand la guerre éclate. Pour cause d’acuité visuelle très faible il fait la campagne comme infirmier à la 9e section d’infirmiers, puis à la 8e. Il reçoit la Croix de guerre pour son courage et son dévouement. Envoyé en congé de démobilisation, le 23 août 1919, il se retire à Paris où il est préparateur en pharmacie. Il rentre à Tauves pour épouser Marie Louise JUILLARD, le 13 avril 1920 ;

Le 5e enfant, Antoine, né le 5 février 1894, décède à trois mois et demi, le 20 mai de la même année ;

Enfin, Joseph Parfait est né le 18 avril 1901, il deviendra prêtre et exercera son ministère près de quarante ans sur la paroisse de Saint-Priest-des-Champs.

ACHARD Joseph Parfait

On peut penser que Joseph Parfait fut discerné de bonne heure par l’abbé de la paroisse. Celui-ci en effet, frappé de ses heureuses dispositions, de sa piété à l’église, de sa bonne tenue au catéchisme, eut l’intuition qu’il y avait, dans cet enfant, l’étoffe d’un futur prêtre. Après avoir fait ses études primaires à l’école de Tauves et reçu quelques notions de latin, c’est certainement au collège de Cellule qu’il effectua ses études secondaires.

Après des études sérieuses et couronnées de succès, il est dirigé au Petit-séminaire de Clermont-Ferrand. Mais voilà que la conscription approche.

ACHARD Joseph Parfait

Étudiant séminariste en 1921, il renonce au sursis, le 17 septembre 1921, et est incorporé au 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand, le 5 octobre 1921, puis le 7 mai 1923 il passe au 13 bataillon de chasseurs à pied. Le 19 mai 1923, il part avec son régiment occuper les pays Rhénans où il y reste jusqu’au 2 octobre 1923.

Le 5 octobre 1923 il est renvoyé dans ses foyers et se retire à Tauves.

Là, il doit reprendre ses études au Grand-Séminaire diocésain où il est ordonné prêtre. A certainement occupé un poste de vicaire avant d’être nommé, en 1929, curé de Saint-Alyre-ès-Montagne. Après trois années de ministère, il arrive à Nonette-Le Breuil en juillet 1932. Sept ans après, en juillet 1939, le voilà dans la paroisse de Saint-Priest-des-Champs.

Juste après sa nomination à Saint-Priest-des-Champs, en juillet 1939, il est rappelé à l’activité par décret de mobilisation, le 24 août 1939, où il est affecté à l’État-major du 92e R.I., puis passe à l’E.M. du 1er bataillon du 132 centre mobilisateur. Des problèmes intestinaux lui valent une réforme temporaire, le 16 septembre 1939.

De nouveau réformé temporairement, le 14 juin 1940, il est rappelé à l’activité, le 3 juin 1941 et affecté au dépôt d’infanterie 132.

 

Cette même année, le 16 septembre, il est réformé temporairement, suite à ses problèmes intestinaux.

De retour dans sa paroisse, il y exerce son ministère et sera le prêtre de plusieurs générations.

 Il décède le 17 février 1979 à Saint-Priest-des-Champs.

 

Pour compléter cette petite biographie, je recherche photos, anecdotes, souvenir

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28 février 2020 5 28 /02 /février /2020 11:42

Prédications extraordinaires

 

Des prédications extraordinaires ont été données à Saint-Priest-des-Champs par MM. Charpille et Aubert. Commencées le 9 février, elles se sont terminées le 2 mars. Les deux prédicateurs ont mis au service de leur zèle apostolique l’entrain de leur jeunesse, la force et l’onction de leur parole toujours éloquente. Leur dévouement a eu la récompense qu’il méritait : le retour à Dieu de la plupart des âmes indifférentes et un accroissement de ferveur de celles restées fidèles.

Aussi, M. Charpille a-t-il pu, en toute sincérité, dans son sermon de clôture, se montrer satisfait de la docilité des habitants de Saint-Priest à suivre les avis et les conseils de leurs prêtres et prédicateurs. Il les a remerciés de l’empressement qu’ils ont mis à assister aux exercices de la mission. Leur éloignement de l’église ((quelques-uns sont à plus de 7 kilomètres), le mauvais état des chemins aggravé par un temps pluvieux et froid, ne les ont pas arrêtés. Les hommes méritaient des félicitations spéciales. Les six réunions qui leur étaient destinées ont offert un beau et consolant spectacle. Ils sont venus presque tous raviver leur foi, éclairer leur intelligence aux enseignements clairs et précis qui leur ont été donnés. Et c’est sans ostentation, mais avec une piété profonde qu’ils se sont approchés de la sainte Table.

M. le curé s’est fait l’interprète de ses paroissiens auprès des prédicateurs. Il leur a dit combien ils ont été compris de cette chrétienne population. Les exercices de 1902 laisseront un souvenir impérissable. C’est en effet pendant ces jours derniers que les habitants de Saint-Priest ont pris la résolution d’élever au Dieu de l’Eucharistie un temple moins indigne de sa divine Majesté.

M. Le curé s’est présenté chez les habitants du bourg pour recevoir leur souscription. Il a recueilli l’obole du pauvre comme le don plus considérable du riche : la somme s’élève à 11.540 francs. Prochainement il parcourra les nombreux villages ; et tous les paroissiens s’uniront à lui pour mener à bien cette œuvre de foi. Il a exprimé l’espoir que dans dix ans, de nouvelles prédications seront données dans la nouvelle église, plus spacieuse et plus belle. Les cérémonies seront plus attrayantes et ses paroissiens viendront avec plus de bonheur dans cette Maison de Dieu qui sera aussi la leur. La reconnaissance et les sympathies de tous sont acquises, d’avance, au zélé curé.

 

Article paru dans la Semaine Religieuse de Clermont du 15 mars 1902

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 18:12

Voici un petit résumé de cette visite

Visite pastorale du 13 mai 1729

 

Le Saint Sacrement est dans un tabernacle en bois doré et dans un grand ciboire avec un soleil visoire (pas trouvé la définition). Il y en a deux plus petits, aussi en argent, pour porter aux malades.

M. le Curé assure qu’il a soin de renouveler les saintes hosties et que la lampe est toujours allumée.

Les fonds baptismaux et les vases des Sainte Huiles sont en assez bon état, mais la piscine ( ?) n’est  plus sur sa base.

Il y a des Saintes reliques, dans trois différents reliquaires et qu’ils sont dans une chasse en cuivre émaillé, au nombre de trente-sept fragments d’os grands et petits, dont quelques-uns ont leurs inscriptions.

Il y a cinq autels dans l’église, y compris le grand sur lequel il y a un portatif. Ceux de Notre-Dame et de Saint-Valentin sont consacrés. Ordonnons que les deux autres soient démolis.

Toute l’église est voutée. Le sanctuaire et le chœur sont en bon état. La nef et l’aile menacent de ruine, ainsi que le clocher. Le pavé de l’église est tout à fait dérangé et inégal. Il doit-être incessamment refait aux frais de ceux qui prétendent avoir droit de sépulture.

Il n’y a pas de sacristie ; il y a un calice d’argent avec sa paterne, les ornements, linges et livres sont en assez bon état et les registres sont bien tenus.

Il n’y a ni grilles ni portes au cimetière et les murs sont presque tous abattus.

Les messes de paroisse et autres offices sont à heures régulières.

Il n’y a point de fabrique, attendu qu’il n’y a aucun revenu.

Il y a une communauté composée de deux prêtres filleuls qui sont Jean Grand et Michel Phelut.

Il y a une chapelle au château des Barsses suffisamment dotée et décemment ornée, avec un vicaire. Il y en a une autre au village de Chez-Doucet qui est sans pavé, l’autel malpropre et la fenêtre sans vitre.

Le presbytère est en assez bon état.

Le curé s’appelle Antoine Giraud ; il est nommé par l’abbé de Menat.

Nous avons été assurés que le curé réside et que personne n’est mort sans sacrement par sa faute.

Il y a 1300 communiants assez assidus aux offices divins et qui ont satisfait au devoir pascal.

Il exhorte les juges des lieux de faire exécuter les ordonnances royales contre les cabaretiers.

Il y a cinq sages-femmes assez instruites.

 

Pour voir le document original aux Archives départementales

 http://www.archivesdepartementales.puydedome.fr/ark:/72847/vta559f45913f835/daogrp/0/1

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