De 1814 à 1830
La restauration maintient la nomination du maire. Il est choisi au sein des conseillers municipaux, eux-mêmes nommés. Elle rétablit le suffrage censitaire ; seuls les hommes payant un cens, impôt de 300 frs, ont le droit de vote. La loi du 29 juin 1820, loi du double vote, permet aux électeurs les plus imposés de voter deux fois.
Le premier vote du 21 mai 1815, désigne MAZERON du Bladeix comme maire, avec 127 voix, il prolonge ses fonctions ; son adjoint est M. BAISLE, élu avec 127 voix.
Il y a 128 bulletins on peut donc penser que 128 électeurs étaient les citoyens les plus imposés de la commune.
Les 12 membres du conseil : Joseph VERNIOL, Agnan LEGROS, Michel TIXIER Ainé, François PEROL, Jacques CROMARIAS, Marien CHAFFRAIX, Jean PEROL Boissinet, Amable ABAVID huissier, Antoine RANCE huissier, Marien MARCHEIX, Blaise AUBIGNAT et Robert MAZERON.
Au 1er octobre 1815 c’est Gilbert DE SERVIERE qui est nommé maire et Étienne DE SEGONZAT qui est l’adjoint.
En juillet 1821 c’est de nouveau Gervais MAZERON du BLADEIX qui est maire et Étienne DE SEGONZAT l’adjoint.
De 1831 à 1850
La Révolution de juillet 1830 entraîne le remplacement de Charles X par Louis-Philippe. Tous les maires sont remplacés, le temps d’élaborer une nouvelle loi municipale qui sera adoptée le 21 mars 1831. Le remplacement en septembre 1830, de Gervais MAZERON du BLADEIX par Michel TIXIER, est certainement le résultat de cette décision.
Maire, TIXIER Michel, propriétaire, né le 17 février 1766, marié 6 enfants, fortune personnelle 3000 Fr. nommé le 9 septembre 1830
Adjoint, ABAVID Michel, propriétaire, né le 15 avril 1796, marié, 1 enfant, 500 Fr. mis en place le 8 octobre 1830. Remplace DESEGONZAT Étienne, pour n’avoir pas prêté le serment prescrit par la loi.
La loi de 1831 ci-dessus oblige que le maire soit choisi obligatoirement parmi les conseillers municipaux élus. Le maire a la responsabilité de la scolarisation des enfants de sa commune et la loi de 1833 lui impose d’avoir un local scolaire dans la commune, d’un logement pour l’instituteur. On trouve trace de M. BLANCHOT instituteur à Saint-Priest en janvier 1840.
De 1831 à 1846, les élections municipales ont lieu tous les trois ans au cours du dernier trimestre et le maire est nommé au début de l’année suivante.
La loi de 1837 attribut au maire la responsabilité de la police locale et la gestion des biens communaux.
En février 1848, Louis-Philippe est renversé, le suffrage universel est proclamé. La France devient le premier état au monde à adopter ce type d’élection. Le scrutin est secret, la majorité électorale est à 21 ans, l’éligibilité à 25 ans.
Élection du maire le 2 septembre 1848.
Mazeron Lamothe Claude Michel ; Chanut Jean ; Cromarias Jean ; Abavid Michel ; Perol Pierre ; Perol Jean Boissinet ; Jouhet Charles ; Baisle Joseph Jean Baptiste ; Martin François ; Aubignat Etienne ; Julhiard François ; Phelut Jean ; Denis Jean ; Rossignol Annet ; Gory Eugène François Gilbert ; Fournon Jean.
Pour toute cette période les maires successifs sont : Michel TIXIER 1830-1835 ; Joseph-Jean-Baptiste BAISLE 1835-1847 ; Eugène GORY 1847-1848 ; Joseph-Jean-Baptiste BAISLE 1848-1850 ; Eugène GORY 1850-1860. Michel ABAVID sera l’adjoint de tous ces différents maires.
1851 à 1870
En mai 1852, fin des pouvoirs du Président et ceux de l’Assemblée. Louis-Napoléon-Bonaparte s’empare du pouvoir le 2 décembre 1851. Les maires et les conseillers municipaux républicains son révoqués et remplacés par des maires à nouveau nommés. Les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel. Je n’ai pas trouvé de bouleversement à Saint-Priest.
Le 2 décembre 1852, l’Empire est rétabli. Les élections municipales se feront les 28 et 29 juillet 1855, puis tous les 5 ans. Le maire nommé par le préfet n’est pas obligatoirement membre du conseil municipal. Ce n’est que le 29 juin 1865 qu’on admet officiellement de le choisir au sein du conseil municipal.
En juillet 1865, Eugène GORY est de nouveau maire en remplacement de Michel TIXIER-MOUSSY. Ils ont toujours Michel ABAVID comme adjoint.
A suivre