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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 09:20

 

Bonjour à tous.

Me revoilà après 3 semaines d'absence. C'est long, mais c'est le fonctionnement normal des services publics à l'européenne.

Merci à tous ceux qui sont venus visiter le blog.

Nous avons toujours besoin de documents et photos pour faire vivre notre blog.

 

Favier Gilbert :

 

Clermont-Ferrand, le 15 décembre 1891.

Lettre du Préfet au sous-préfet.

Je vous prie de bien vouloir me fournir ci-dessous des renseignements sur la conduite, la moralité, l’attitude politique et la durée des services militaires du sieur Favier Gilbert, cultivateur à Saint-Priest, qui sollicite un emploi de facteur des postes.

Réponse : La conduite et la moralité du Sieur Favier sont bonnes, il est républicain et a fait trois ans de service militaire.

 

Le 1er juin 1892, est nommé facteur rural N° 7 au bureau de Saint-Gervais, avec un traitement annuel de 690 francs (création d’emploi).

 Favier Gilbert est un ancien militaire demeurant à Saint-Priest et né à Gouttières, le 5 juillet 1862.

 

Il est nommé, à dater du 16 janvier 1901, facteur rural au bureau de Saint-Priest.

 

Debord Maurice :

 

Est nommé, à dater du jour de son installation, facteur rural à Saint-Priest, avec un traitement annuel de 1.100 francs, en remplacement de M. Chaffraix, mis en disponibilité. Fait le 8 mai 1919.

Sur la recommandation de M. Peretti, juge de paix à Riom, M. Debord sollicite sa mutation à Davayat.

 

M. Debord était sergent au 100e Régiment d’Infanterie.

 

Archives Départementales – P 1495

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 21:30

1798 - La loi de Jourdan du 19 fructidor an 6 institue la conscription durant 5 ans des hommes de 20 à 25 ans.
1802 - Service de 5 ans. Le remplacement est autorisé. Tous les jeunes gens âgés de 20 ans sont appelés au Chef-lieu de canton devant la commission de recrutement. Après les exemptions prévues par la loi on procède au tirage au sort de ceux qui vont former le contingent requis (Archives - Série R), d'où l'origine de l'expression "tirer le bon numéro". Le remplacement n'est pas rendu par amitié mais fait l'objet d'un contrat, souvent notarié, où le fils d'une famille aisée achète son remplaçant.
1818 - Service de 6 ans
1824 - Service de 8 ans
1832 - Service de 7 ans
1855 - Le remplacement n'est plus possible, mais moyennant une somme de 2500 F. de l'époque, on peut être racheté et par la suite exonéré.
1868 - Service de 5 ans pour la moitié du contingent par tirage au sort et de 6 mois pour les autres (remplacement autorisé)
1872 - Service obligatoire et universel de 5 ans; le remplacement est supprimé. On peut être dispensé de service pour cause de soutien de famille, métier d'enseignant, ...
1889 - Service de 3 ans
1902 - Service obligatoire et universel de 3 ans. Les sursis pour études, charges, sont institués.
1920 - Service de 12 mois
1923 - Service de 18 mois
1935 - Service de 18 mois ou de 2 ans
1945 - Service de 1 an ou de 15 mois
1950 - Service prolongé à 18 mois
1956 - 1962 Guerre d'Algérie: Maintien sous les drapeaux jusqu'à 30 mois
1965 - Service de 16 mois
1970 - Service de 12 mois
1992 - La loi du 4 janvier 1992 confirme la durée du service national à 10 mois, 16 mois pour la coopération et 20 mois pour les objecteurs de conscience. Le régime des reports permet de gérer son départ de 18 à 27 ans.
2001 - La mise en place d'une armée de métier entraîne la suppression de la conscription.

Sources:
- Article de Christiane Bastard-Gruel (La Dépêche - Evreux)
- Bulletin du Centre Généalogique des Côtes d'Armor Généalogie 22 N° 34 Avril 97
- Revue Française de Généalogie N°104 - Juin/Juillet 1996

 

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 18:22

 

Le 1er août 1914, à 7 heures 30, le Colonel PENTEL, Commandant le Régiment, réunit les officiers des 1er et 3e Bataillons à la salle d’honneur du Régiment (Caserne d’Estaing) à Clermont-Ferrand et leur communique le télégramme du ministre prescrivant de commencer les opérations préparatoires à la mobilisation. Ces opérations commencent aussitôt.

Le 2e Bataillon à Montbrison  agit de même de son côté.

 

Notre soldat est  parti le premier jour de la mobilisation. Le dimanche 2 août, dans la journée, il s’est rendu à la gare de Saint-Priest-Sauret. Après avoir reçu son équipement militaire, il est avec son régiment, à 23h 15, en gare de Clermont-Ferrand.

Le 3 août à 0h 35, départ du train enlevant les deux bataillons de Clermont-Ferrand à destination de Montbrison.

Le 5 août, le régiment a terminé sa mobilisation. Son effectif est alors de 69 officiers, 193 sous-officiers, 3 118 hommes de troupe, 178 chevaux.

 

Le 16e Régiment d’Infanterie s’embarque le 6 août, en trois trains, et arrive le 7 au soir à Harol (Vosges). Il est rattaché au 13e Corps d’Armée et de la 1ère Armée du Général DUBAIL.

Le 10, le mouvement commence sur Thaon-les-Vosges, Rambervillers, Baccarat. Le 14, le régiment pénètre à Cirey. Le 17, premières escarmouches d’avant-garde avec des cyclistes allemands qui occupent les bois de Voyer. Le 19, des patrouilles se heurtent à des postes ennemis dans la région de Schneckenbusch.

Le 20 août, le 16e est engagé dans les combats de Schneckenbusch-Bruderdorf. Le feu d’artillerie devient de plus en plus violent ; les pertes commencent à être sensibles. La bataille bat son plein et le régiment prodigue des trésors d’héroïsme (147 morts).

Commence la retraite et les combats sur la Mortagne (du 21 août au 9 septembre). Le 24 août, le 16e construit des tranchées devant Xaffévillers. Le 25, il part sut les hauteurs de la Grande-Pucelle et attaque Saint-Pierremont. Il faut chasser l’ennemi de la Mortagne.

Le régiment aide le 121e RI (26e DI) à reprendre Saint-Maurice-sur-Mortagne. Les 27, 28 et 29, il attaque Xaffévillers à quatre reprises.

Ces engagements répétés ont affaibli de plus en plus les effectifs (266 morts) et malgré l’apport de 800 hommes, après le 29 août, le 16e est réduit à 1450 hommes.

Le 1er Septembre, il remonte en ligne devant Roville-aux-Chênes. Le 4, un tir subit et violent d’artillerie, dans le parc de Roville, cause 109 morts aux 3e et 4e compagnies. Le 9, après des combats sur Doncières, le régiment est relevé par les Bataillons de Chasseurs à Pied.

Le 11, il s’embarque à Thaon-les-Vosges et arrive le 13 à Creil (Oise). Il est engagé dans les combats de Picardie du 16 septembre au 6 octobre 1914.  Pendant deux jours, 16 et 17 septembre, il accuse des pertes lourdes (103 morts), dans les combats de Dreslincourt-Pimprez. Le régiment se reforme à l’est de Bailly et constate la perte de toute la 8e compagnie et une partie de la 7e.

Le 22, le 16e est engagé devant Lassigny. Le 25, il occupe Fresnières et Crapeaumesnil pendant 5 Jours.

Le 2 octobre, il est rétrogradé sur le bois des Loges et recueilli par son compagnon d’armes le 98e RI. C’est contre cette muraille constituée par la 50e Brigade que viennent, pendant quatre journées d’attaque, déferler les vagues allemandes. Les deux régiments au coude à coude, brisent, du 3 au 6, des dizaines d’assauts.

Après la guerre de mouvement commence la guerre des tranchées. Le 12 octobre 1914, le 16e RI occupe le secteur de Beuvraignes-Tilloloy, ou il relève le 335e Régiment d’Infanterie.

Le 24 novembre, il se porte à Canny-sur-Matz et le séjour dure dix mois. C’est pendant cette occupation qu’Antoine ARBITRE se fait tuer.

 

Revoir sa fiche

Historique du 16e R.I. (Anonyme, imprimerie militaire J. L. SERRE, Montbrison, 1919).

Notes personnelles.

 

  

 

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 23:01

 

Voici un exemple, rencontré parmi tant d’autres, d’un acte de mariage antérieur à la Révolution :


Mariage BOURDUGE Annet et CLUZEL Catherine.


Le vingt un novembre mil sept cent quarante-sept, après les fiançailles et la publication des bans faite par trois divers dimanches consécutifs aux prônes de nos messes paroissiales du futur mariage entre Annet BOURDUGE, fils à défunt Pierre et à Françoise DENIS, ses père et mère d'une part laboureurs à Perol, et Catherine CLUZEL, fille à Jean et à Jeanne TESTARD ses père et mère du village du Cluzel d'autre partie. sans qu'aux dites publications nul ne se soit opposé, vu la dispense du quatrième degré d'affinité entre les parties signée de Monseigneur Gérard de la Batisse, vicaire général et n'ayant d'ailleurs découvert aucun empêchement au dit mariage nous avons reçu les susdites parties à la bénédiction nuptiale après avoir pris d'elles leur mutuel consentement en présence de Jean CLUZEL, d'Antoine PEROL, François CLUZEL, Amable BOURDUGE et de plusieurs autres parents et amis. Les parties qui ont déclaré ne savoir signer de ce enquis. DEQUEIREAUX, curé.

 

Ceci signifie qu'une dispense à un empêchement au mariage a été nécessaire.
    Les principales causes d'empêchement au mariage sont:

Calcul-des-degres-de-parente.jpg
- la Consanguinité
   Les fiancés ont un ancêtre commun. Il faut se référer au degré de parenté en Droit Canon régi par les décisions du Concile de Trente. "Du deux au deux" signifie qu'ils sont germain, "du trois au trois" cousins issus de germains et "du quatre au quatre" enfants de cousins issus de germains (ou petits-enfants de cousins germain) ce qui constituait la limite. On peut imaginer toutes les combinaisons intermédiaires du type "du trois au quatre"... Seul le Pape peut accorder une dispense au 2ème degré.

- l'Affinité
   L'un des fiancés est veuf. Son conjoint est consanguin avec l'ancien conjoint, comme par exemple "du 1 au 2" le veuf épousant sa nièce par alliance.

Denomination-des-liens-de-parente.jpg

-l'Honnêteté publique
   Il s'agit du même cas que l'affinité mais le lien n'a pas été au-delà des fiançailles, comme par exemple un homme qui épouse une femme après avoir été fiancé à sa sœur.
- l'Affinité (ou Cognation) spirituelle

   Elle nait du parrainage d'un enfant. Le cas le plus fréquent est celui d'un veuf (ou d'une veuve) voulant épouser la marraine (ou le parrain) de son enfant. L'empêchement subsiste après le décès de l'enfant.
- l'Adultère
   Si un veuf et sa fiancée ont commis l'adultère, il faudra obtenir une dispense de Rome et jurer que ce "crime" n'est pas la cause de la mort de la première épouse.
- Le Temps interdit
   Il est interdit de se marier pendant le Carême ou l'Avent, mais cela peut gêner les marins ou les soldats.
- Le Lieu
   Il faut justifier d'un an de résidence dans le diocèse.
- La publication des bans
   Presque tous les nobles obtiennent dispense de deux bans.

 

LE DOSSIER DE DISPENSE
 Un dossier complet comporte:
- la supplique des fiancés    comportant les noms, prénoms professions et domiciles des "supplicants", la nature et le degré de l'empêchement, et pour les cas d'affinité et de consanguinité, un tableau de cousinage où figurent les ascendants de la lignée menant à l'ancêtre commun et dont l'intérêt pour le généalogiste n'est pas à démontrer.
- l'enquête   menée à la paroisse, elle comporte les témoignages de quatre personnes, avec éventuellement des précisions sur les situations familiales et des copies des actes.
- l'accord de l'Evêque   Ces dossiers de dispense peuvent être trouvés aux Archives Départementales Série G (Affaires ecclésiastiques)

 

Sources:
Dispenses : Article de Didier ROUSVOAL - "Le Lien" - Bulletin du Centre Généalogique du Finistère - N°51 (3e Trim.1994).
Tableaux des Degrés et Liens de parenté : Sylvie et Guy LAFARGUE - Bulletin N°3 du Cercle Généalogique Norvillois. 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 07:58

Ils ont participé, avec le ou les régiments auxquels ils appartenaient, à la guerre de 14-18.

Vu leur âge, ils étaient souvent mobilisés dans les régiments de réserve des territoriaux. Ils n'ont certainement jamais vu le front, mais ont tout fait de "l'intérieur" pour le nécessaire de ceux qui se battaient. Ils ont été rapidement détachés pour reprendre l'agriculture qui manquait de main-d'oeuvre. A 44 ans, ils méritent une page.


AUBIGNAT Jean-Baptiste, né le 1er mai 1871, à Grandsaigne, commune de Saint-Priest-des-Champs, tailleur d’habits. Décédé à Paris 12e, le 1er juin 1957. Fils de Jean, garde champêtre, né à Saint-Priest, Le Marcheix, le 19 mars 1830, et de Marie BOUDOL, née à Saint-Priest, Grandsaigne, le 19 janvier 1835, mariés à Saint-Priest le 31 janvier 1864, cultivateurs à Grandsaigne.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1591 au recrutement de Riom. Mobilisé, du 2 août 1914 au 28 février 1915, au 105e Régiment d’Infanterie, passé au 11e Régiment de Chasseurs, le 11 mai 1915. Mobilisé, le 17 septembre 1916, au 17e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé à la 13e Section des Commis et Ouvriers Militaires, le 21 septembre 1916, passé à la 20e Section des Secrétaires d’Etat-Major et de Recrutement, le 3 juin 1918.

Contre l’Allemagne, du 2 août 1914 au 28 février 1915 et du 17 septembre 1916 au 22 juillet 1918.

 

BARSSE Guillaume, né le 28 mars 1871, aux Barsses, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Annet, tailleur d’habits, et de Marie CHAFFRAIX, domiciliés aux Barsses.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1624 au recrutement de Riom. Mobilisé, du 5 au 8 août 1914, pour la conduite des chevaux de réquisition (1/5). Mobilisé, le 10 février 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, passé au 13e Escadron Territorial du Train et des Equipages Militaires, le 30 janvier 1916.

Détaché au titre d’agriculteur, le 29 juillet 1917.

Contre l’Allemagne, du 10 février 1915 au 28 juillet 1917.

 

BOUDOL François, né le 17 juillet 1871, à Grandsaigne, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Marguerite JOUHET, cultivateurs à Grandsaigne.

Classe 1891. Matricule 1634 au recrutement de Riom.

Maintenu réformé, le 15 décembre 1914.

  

CHAFFRAIX Marien, né le 5 juin 1871, au Vernadel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, Le Vernadel, le 3 octobre 1829, et de Anne CLUZEL, née à Saint-Priest, Le Cluzel, le 2 mars 1837, mariés à Saint-Priest le 11 février 1866, cultivateurs au Vernadel.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1587 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 28 novembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 138e R.I.T., le 7 mars 1915.

Détaché au titre d’agriculteur, le 6 septembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 28 novembre 1914 au 6 septembre 1917.

 

CLUZEL Michel Olivier, né le 14 novembre 1871, aux Barsses, commune de Saint-Priest-des-Champs, maçon. Décédé à Biollet, le 10 juin 1947. Fils de Annet, né à Saint-Priest, Les Barsses, le 14 juillet 1844,  et de Marie DENIS, née à Saint-Priest, Gandichoux, le 7 novembre 1843, mariés à Saint-Priest le 26 janvier 1868, cultivateurs aux Barsses.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1615 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 12 novembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 259e R.I.T., le 20 mai 1915, passé au 140e R.I., le 1er juillet 1917, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Détaché au titre de l’usine MILLY-BRIONNET à l’Echaillon par Veurey (38), le 10 juin 1916.

Détaché au titre d’agriculteur, le 16 septembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 12 novembre 1914 au 16 septembre 1917.

 

FAURE Annet Jean-Baptiste, né le 12 janvier 1871, au Vernadel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Antoine et de Marguerite DURIF, cultivateurs au Vernadel.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1579 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au 53e Régiment d’Artillerie.

Détaché au titre d’agriculteur, le 18 mai 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 16 mai 1917.

 

FAURE Michel Annet, né le 25 juillet 1871, à Villemaine, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de François, né à Saint-Priest, Villemaine, le 1er mars 1845, et de Lucie BOUCHET, née à Saint-Priest, La Chomette, le 12 avril 1844, mariés à Saint-Priest le 9 février 1868, cultivateurs à Villemaine.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1629 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 19 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 259e R.I.T., le 20 mars 1915, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur, le 7 septembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 19 mars 1915 au 6 septembre 1917.

 

MARTINON Blaise, né le 7 septembre 1871, à Lamothe, commune de Saint-Priest-des-Champs, tailleur d’habits. Fils de Jean, tailleur d’habits, né à Saint-Priest, La George, le 10 août 1837, et de Françoise GABY, domestique à Laval, née à Saint-Gervais, Le Bouchet, le 22 avril 1845, mariés à Saint-Priest le 6 juin 1865, domiciliés à Lamothe.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1584 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 17 avril 1915, au 13e Escadron Territorial du Train et des Equipages Militaires, passé au 5e Régiment du Génie, le 7 février 1917, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur, le 12 janvier 1917.

Contre l’Allemagne, du 17 avril 1915 au 10 janvier 1917.

 

MAZERON Jean-Baptiste, né le 22 juin1871, à Lamazière, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, né à Saint-Priest, Lamazière, le 23 novembre 1840,  et de Marie LASCIOUVE, née à Saint-Priest, Lamazière, le 14 novembre 1835, mariés à Saint-Priest le 2 juillet 1861, cultivateurs à Lamazière.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1595 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 21 décembre 1914, au 30e Escadron Territorial des Dragons, passé au 9e Régiment de Dragons, le 1er février 1915, passé au 14e R.D., le 1er octobre 1916, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 21 décembre 1914 au 20 décembre 1918.

 

PEROL Gilbert Auguste, né le 11 juin 1871, à Gandichoux, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Antoine et de Marie POUMEROL, cultivateurs à Gandichoux.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1597 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 10 février 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, passé au 13e Escadron Territorial du Train et des Equipages Militaires, le 30 janvier 1916, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur, le 15 septembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 10 février 1915 au 14 septembre 1917.

 

POUMEROL Jean Marie, né le 15 janvier 1871, à la Chomette, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jacques et de Anne FARGENT, cultivateurs à la Chomette, puis à Espinasse.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1608 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 12 novembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

Renvoyé dans ses foyers, le 12 mars 1915.

Contre l’Allemagne, du 12 novembre 1914 au 12 mars 1915.

 

ROSSIGNOL Jean, né le 5 juillet 1871, au Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Gilbert, né à Saint-Priest, Le Bladeix, le 23 octobre 1827, et de Marie CHABRY, domestique au Marcheix, née à Saint-Priest, Courtine, le 10 septembre 1831, mariés à Saint-Priest le 4 février 1866cultivateurs au Bladeix.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1616 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 11 novembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 50e R.I.T., le 4 novembre 1916, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 11 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur, le 3 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 12 novembre 1914 au 2 novembre 1917.

 

TAYTARD François, né le 21 juin 1871, à Gandichoux, commune de Saint-Priest-des-Champs, maçon. Décédé à Saint-Etienne (Loire), le 21 avril 1949. Fils de Annet, né à Saint-Priest, Gandichoux, le 30 avril 1840, et de Marguerite CARTON, cultivatrice à Lafayette, commune d’Espinasse, née à Saint-Priest, le 25 novembre 1838, mariés à Saint-Priest le 12 février 1865, cultivateurs à Gandichoux.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1586 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 12 février 1915, au 13e Escadron Territorial du Train et des Equipages Militaires.

Contre l’Allemagne, du 12 février 1915 au 20 décembre 1918.

 

VERNERET François, né le 13 août 1871, au Vernadel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, né à Saint-Priest, Le Vernadel, le 4 janvier 1834, et de Antoinette CHAPUT, née à Saint-Maigner, Fontauger, le 7 avril 1835, mariés à Saint-Priest le 9 février 1867, cultivateurs au Vernadel.

Soldat. Classe 1891. Matricule 1639 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 8 mars 1915, aux Services Auxiliaires du 97e Régiment d’Infanterie Territoriale. Mobilisé, le 17 septembre 1916, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 98e R.I.T., le 26 septembre 1916, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur, le 21 mai 1917.

Contre l’Allemagne, du 8 mars 1915 au 16 mai 1915 et du 17 septembre 1916 au 20 mai 1917.

 

Pas de renseignements :

 

JAMES Jean Baptiste, né le 24 janvier 1871, à Couronnet, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de François, né à Saint-Priest, Couronnet, le 18 janvier 1848, et de Marie PEROL, domestique à Visignol, née à Saint-Priest, Lacost, le 4 juin 1843, mariés à Saint-Priest le 27 février 1870, cultivateurs à Couronnet.

 

PEROL Joseph Michel, né le 29 janvier 1871, au bourg de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, ouvrier maçon, et de Marguerite CHEVALIER, domiciliés au bourg.

 

GRANDSAIGNE Pierre, né le 16 mars 1871, au Cluzel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean Barthélemy, né à Saint-Priest, Le Cluzel, le 5 avril 1840, et de Marie FAVIER, née à Saint-Priest, Le Davideix, le 12 mai 1839, mariés à Saint-Priest le 19 novembre 1864, cultivateurs au Cluzel.

 

BASSET Guillaume, né le 22 juin 1871, au Pradeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de François et de Louise Thuel, cultivateurs au Pradeix.

 

ABAVID Joseph, né le 21 août 1871, à La Barge, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de François, né à Saint-Priest, La Barge, le 29 octobre 1840, et de Marie BARSSE, née à Saint-Priest, Les Barsses, le 4 décembre 1846, mariés à Saint-Priest le 2 mars 1867, cultivateurs à La Barge.

 

FAURE Jean, né le 18 septembre 1871, à Lacost, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, Perol, le 8 octobre 1846, et de Marie MAZERON, née à Saint-Priest, Mazeron, le 15 février 1852, mariés à Saint-Priest le 20 février 1870, cultivateurs à Lacost.

 

FAURE Michel, né le 5 octobre 1871, à Villemaine, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de François, né à Saint-Priest, Villemaine, le 13 avril 1832, et de Marie THUEL, domestique à Villemaine, née à Biollet, Termes, le 17 novembre 1845, mariés à Saint-Priest le 4 janvier 1868, cultivateurs à Villemaine.

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 08:50

 

Copie de la lettre écrite le 8 Ventôse An 11 par les habitants de la commune de Saint-Priest-des-Champs à M. Tournemine Prêtre.

 

Monsieur,

Vous connaissez l’esprit et la disposition de notre commune sur votre compte. Vous ignorez pas les démarches qu’elle a faites pour vous éloigner d’elle, cependant pour nous éprouver sans doute de nouveau, vous faite courir le bruit que vous êtes nommé notre curé ; nous vous le disons avec loyauté et franchise, M., vous ne convenez pour curé de notre commune sous aucun rapport, elle doit vous faire cet aveu pour justifier sa conduite à votre égard. La division que vous avez fomentée et que vous entretenez même toujours imprudemment dans plusieurs de nos familles, doit avec justice, vous exclure à jamais du titre que vous y aspirez encore.

Vous connaissez au surplus, M., le peu de fruit que vous avez fait auprès du petit nombre de nos paroissiens qui ont paru vous donner leur confiance, nous vous disons la vérité, vos partisans vous abandonnent, ils ne craignent point de dire hautement qu’ils seraient mortifiés eux-mêmes si vous redeveniez notre curé. La commune est donc entièrement lassée et fatiguée de vos intrigues. Elles ne doivent tendre à rien moins qu’à vous peiner vous-même.

La commune vous saura gré M., de ne plus songer à elle et vous invite d’engager les personnes qui ont la bonté de vous protéger à s’employer pour vous plus à profit et dans de meilleurs vues ? Verus est pastor quem populus optat Ce que vous ne pouvez faire ici nous désirons que vous puissiez le faire ailleurs, la confiance ne se commande pas.

La commune vous prévient, M., que s’il est se croit plus longtemps en butte avec vous, elle fera connaitre plus amplement qu’elle n’a fait, les griefs qu’elle a contre vous, évitez en les frais par votre conduite postérieure et soyez intimement convaincu du plaisir que vous lui ferez.

Nous vous saluons et signé, Gillet, Cromarias, Boudol, Perol, Cromarias, Dufal, Dubosclard, Perol, Cromarias, Verniol, Pourtier, Legros, Denis, Baisle, Gory, Phelut, Marcheix, Gory, Chaffraix, Pougheon, Géraud, Rougheol, Mazeron, Boudol, Mazeron, Gillet, Mazon, Bargheon et Coulaudon, tous habitants de Saint-Priest-des-Champs.

 

__________________________________________________________________________________

 

 

Copie de la lettre adressée à M. l’Evêque de Clermont par les habitants de la commune de Saint-Priest-des-Champs le 22 Ventôse An 11.

 

Monsieur,

M. Tournemine se flattant toujours de plus en plus de l’espoir d’être nommé curé de cette paroisse, nous avons cru qu’il était à propos pour vous prouver notre bonne foi et vous convaincre que nous ne vous en avons point imposé, en vous exposant dans nos pétitions que M. Géraud réunissait la majeure partie des habitants à l’église, lieu, ça nous semble, où l’on doit prendre la paroisse, de vous adresser la liste suivante par laquelle vous verrez, M., d’un côté les habitants chefs de maisons qui se réunissent à l’église vers M. Géraud, et de l’autre, ceux qui se réunissent au Theillot où il n’y a même jamais eu de chapelle, vers M. Tournemine, et que sur  320 chefs de maisons dont notre commune est composée il y en a 227 pour M. Géraud et 93 pour M. Tournemine. C’est cette grande majorité dont M. Géraud a mérité la confiance qui la réclamé avec tant d’instance auprès de vous, M., pour curé, et qui vous réitère encore sa demande par la présente. Nous vous prions de songer combien il nous en couterait d’être privé d’un ecclésiastique qui a notre estime et notre confiance. Depuis si longtemps, surtout, si vous donnez la préférence à un prêtre, et nous vous le disons avec regret, qui ne l’a point. Nous sommes bien persuadés, M., que la paix et l’union entre tous les citoyens font l’objet de toutes nos sollicitudes, aussi, nous ne désirons rien tant que de voir cesser la division qui règne dans cette commune et de nous voir tous réunis au même pasteur. Dans le même temps nous vous prions de peser dans votre sagesse s’il serait possible d’arriver à cet heureux but. Si la commune avait pour curé un prêtre dont la majorité vous témoigne tant de répugnances à lavoir et si cette grande majorité vous paraissait une raison insuffisante pour vous déterminer à nous laisser pour curé M. Géraud en faveur duquel la paroisse n’a cessé de réclamer, au moins nous avons lieu de croire et d’espérer, M., que pour la tranquillité et le bien de la paix générale et de la religion dans cette commune, vous prendrez le parti de nous donner un tiers pour curé si nos différentes réclamations pour M. Géraud peuvent vous répugner.

Nous avons l’honneur et signé Mazeron, Phelut, Mazon, Abavid, Coulaudon, Rougheol, Gillet, Perol, Gory, Verniol, Legros, Baisle, Géraud, Dubosclard, Chaffraix, Cromarias et autres.

 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 15:59

 

Saint Priest des champs, le 17 ventôse an 11

Citoyen préfet

La majorité des habitants de cette commune a eu l’honneur de vous faire part de son vœu pour conserver le curé GERAUD et de sa répugnance à avoir le Curé TOURNEMINE pour curé. M. l’Évêque en a été prévenu à plusieurs reprises. Nous apprenons par la voie publique, que malgré cela, il est nommé curé de St-Priest.  La commune a écrit une lettre au Curé TOURNEMINE signée de 29 habitants (1) et dont j’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint copie ; la commune en a fait remettre une autre copie à M. l’Évêque par une députation qu’elle a faite auprès de lui. Les habitants voulaient la porter en masse au Curé TOURNEMINE ; mais comme il habite en maison particulière on a jugé à propos de l’envoyer par un seul individu. Vous jugerez d’après cela, citoyen préfet, si le Curé TOURNEMINE peut convenir à notre commune, et si M. l’Évêque s’obstine à nous le donner, il devient responsable des malheurs qui peuvent en résulter. Notre commune a la plus grande confiance en votre sagesse et espère que vous voudrez bien mettre tout en œuvre pour lui épargner un aussi grand désagrément, et comme adjoint je me fais un devoir de vous prévenir que la majorité des hauts de St-Priest est trop prévenue contre M. TOURNEMINE pour qu’il put jamais y faire aucun fruit et y faire régner la paix et l’union, et que je ne peux pas répondre des suites d’une pareille nomination.

Je dis la commune, parce que à la majorité des habitants se réuni à l’église où le Curé GERAUD fait ses fonctions depuis qu’il a été nommé curé, et où sans doute, l’on doit prendre la commune, et non dans les chambres et les granges où M. TOURNEMINE exerce les siennes.

J’ai l’honneur, Citoyen Préfet, de vous saluer avec respect.

LEGROS, adjoint à la mairie de St-Priest.

 

Ce (1) qui est beaucoup dans une commune de campagne où l’on voit rarement que sur 100 habitants, il y en est deux qui sachent signer.

 

PS : la commune se propose encore de renouveler incessamment son vœu à M. l’Évêque pour le Curé GERAUD, en lui adressant une liste par laquelle il verra d’un côté les chefs de maisons qui se réunissent à l’église vers le Curé GERAUD, et de l’autre, ceux qui se réunissent au Theillot, maison SERVIERE, vers le Curé TOURNEMINE, pour établir et prouver à M. l’Évêque qu’on ne lui en a pas imposé, en lui exposant que le Curé GERAUD réuni la majorité, et de la quête il résulte que sur 320 chefs de maisons dont notre commune est composée, il y en a 227 qui se réunissent à l’église au Curé GERAUD et 93 qui se réunissent au Theillot, vers M. TOURNEMINE ; et je me plais à croire que si l’on prenait le vœu de chacun en particulier de ceux de ce dernier, il y en aurait beaucoup qui ne vont à lui,  que par respect humain, qui le rejetteraient. Ainsi vous voyez maintenant, Citoyen Préfet, de quel côté penche la balance ; il semble qu’il serait plus juste et plus raisonnable d’accorder la préférence à celui qui s’est toujours soumis aux lois, qui n’a inspiré que les sentiments de paix et d’union, et qui a, à juste titre, l’estime et la confiance de la Saine Patrie des habitants plutôt qu’à celui qui n’a que la minorité, et qui au mépris des lois et des intentions du gouvernement, entretien toujours la Division parmi nous, et ne cesse malgré le Concordat, de réunir en maison particulière, où il n’y a pas même de chapelle. Une partie du peuple, qui, sans son opiniâtreté à rester dans cette commune, se serait volontiers réuni à l’église à la majorité dès la publication du Concordat, et cette minorité, qui, dans tout état de chose, doit se soumettre et se ranger à la majorité sans qu’elle ait  à se plaindre. Si elle avait l’imprudence de s’enorgueillir, comme elle ne manquerait peut-être pas de faire, d’avoir triomphé. Jugez, Citoyen Préfet, de ce qui pourrait en résulter. La masse de cette commune est très patriote, elle chéri le nouveau régime, et M. TOURNEMINE a paru trop s’éloigner de l’opinion général de la commune pour qu’il ne put jamais en obtenir la confiance. Je le dis avec franchise, et je dois vous le dire, Citoyen Préfet, je crois que tout prêtre dans le genre de M. TOURNEMINE, ne conviendrait point dans cette commune. Il y a ici beaucoup d’acquéreurs de biens nationaux, et si malheureusement un prêtre allait s’exposer à vouloir tracasser et fatiguer les consciences relativement à la révolution, comme l’on assure que M. TOURNEMINE a déjà fait, il ne ferait aucun fruit, il n’aurait ni confiance, ni estime, ni respect.

Une chose qui a extrêmement  étonné et fatigué la commune, ce qui ne me parait pas dans l’ordre, c’est que ce n’est pas à l’église que sont adressés et publiés les mandements et lettres pastorales de M. l’Évêque, cependant ce n’est que là, qui est le seul lieu, voulut et permis par les lois pour l’exercice du culte, où l’on doit prendre, ensemble la paroisse.

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 11:51

L'âge de la "majorité" (moment où une personne est considérée comme capable d'exercer ses droits sans l'aide de ses parents ou de ses tuteurs) a varié suivant les époques, suivant le sexe des individus concernés et suivant sa finalité (capacité à se marier, capacité à jouir de ses droits civiques et politiques...). On parle alors de majorité matrimoniale et de majorité civile.

A ne pas confondre avec l'âge nubile qui est l'âge exigé par la loi pour qu'un individu puisse contracter mariage (en âge de procréer).
Sous l'ancien régime, cet âge était de 12 ans pour les filles et de 14 pour les garçons.
Sous la Révolution, il était de 13 pour les filles et de 15 pour les garçons.
De 1804 au 3 avril 2006 il était de 15 ans pour les filles et de 18 pour les garçons.
Depuis le 4 avril 2006 il est de 18 ans pour tous : la loi 2006-399 du 4 avril 2006, JO n° 81 du 5 avril 2006, p. 5097.

Article 1
L'article 144 du code civil est ainsi rédigé :
« Art. 144. - L'homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus. »
Voir le texte complet (18 articles) sur Legifrance

Chez les Romains, où l'homme était pubère à 14 ans et la femme à 12 ans, les législateurs avaient prolongé la période d'incapacité au-delà de la puberté jusqu'à 25 ans.

En France, malgré la diversité des coutumes, l'influence du droit romain se fit largement sentir, surtout à partir du XVIIe siècle. Il était en général admis que "la pleine capacité civile n'était atteinte qu'à 25 ans" (Arrêtés de M. le P.P. de LAMOIGNON - 1702). Mais il y eu des exceptions : toute personne "née" en Normandie était réputée majeure à 20 ans accomplis (Placitez du Parlement de ROUEN de 1666 - article 38).

La Révolution, favorable aux jeunes générations, abaissa l'âge de la majorité à 21 ans (loi du 20 septembre 1792).

Le Code Civil Napoléonien (loi du 30 ventôse An XII) conserva le même âge pour la majorité civile mais porta la majorité matrimoniale à 25 ans pour les garçons. Il fallut attendre la Ve République et la loi du 5 juillet 1974 pour que la majorité "totale" soit acquise à 18 ans.


En résumé, pour se marier, les jeunes gens devaient être âgés de :


Date

Hommes

Femmes

Régime

Février 1556

30 ans

25 ans

Henri II

20/09/1792

21 ans

21 ans

Convention

21/03/1804

25 ans

21 ans

Napoléon Bonaparte - 1er Consul à vie - loi du 30 ventôse an XII

21/06/1907

21 ans

21 ans

IIIè République - Armand Fallières

05/07/1974

18 ans

18 ans

Vè République - Valéry Giscard d'Estaing

 

Sources : (Geneaguide)
- "Traité de droit civil, d'après Le Traité de Planiol" par Georges Ripert et Jean Boulanger (Paris - 1956).

 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 09:14

ROUDIER Julien :

Lundi 23 janvier 1922, a eu lieu la ré-inhumation du soldat Roudier Julien, classe 1915, appartenant au 228e Régiment d’Infanterie, tombé au champ d’honneur, le 5 juillet 1916, à Estrées (Somme).

Parmi la nombreuse affluence qui remplissait l’église, on remarquait les enfants des écoles, le Conseil municipal, avec le drapeau de la commune porté par le garde-champêtre, les anciens combattants avec leur drapeau.

Nous adressons à la famille du défunt l’expression de nos sincères condoléances.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/48 – Journal du 23/01/1922.

Lundi 23 janvier 1922, a eu lieu la ré-inhumation du soldat Roudier Julien, classe 1915, du 228e d’Infanterie, mort pour la France, le 5 juillet 1916, à Estrées (Somme), ramené du front par le dernier convoi.

En tête du cortège marchaient les enfants des écoles, accompagné de leurs maîtres, encadrant le drapeau de la commune, porté par le garde, puis venaient la société des anciens combattants avec son drapeau porté par un mutilé de guerre ; M. le Maire, la municipalité et un grand nombre de parents et d’amis, qui avaient tenu à accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure.

Archives Départementales – Le Moniteur  du Puy-de-Dôme – 5 BIB 3/83 – Journal du 31/01/1922.

 

BARGE François, ARBITRE Antoine-Félix :

Le 26 mars, a eu lieu la ré-inhumation de deux soldats tombés au champ d’honneur : celle de Barge François, sergent au 105e d'infanterie, tombé à Ricbourg (Oise), le 15 octobre 1914, décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire, et celle de Arbitre Antoine-Félix, caporal au 16e d’infanterie, tombé à Canny-sur-Matz, le 28 novembre 1914.

Une foule nombreuse était venue accompagner ces deux braves à leur dernière demeure.

Nous adressons nos sincères condoléances à leurs familles.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 04/04/1921.

 

DESCHAMPS Victor :

Le 21 avril, a eu lieu la ré-inhumation du soldat Deschamps Victor, classe 1915, tombé au combat d'Andricourt, le 12 septembre 1918. Ce vaillant soldat appartenait au 81e d'infanterie et avait obtenu deux citations ; il était décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire. Une nombreuse assistance est venue l'accompagner à sa dernière demeure.        

Nous offrons à sa famille l'expression nos respectueuses condoléances.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/46 – Journal du 25/04/1921.

 

AUBIGNAT Jean :

Le 16 juin à 9 heures du matin, a eu lieu la ré-inhumation du corps du caporal Aubignat Jean, de Retaillat, du 263e d’infanterie, classe 1898.

Une foule nombreuse accompagna le corps à l’église et au cimetière.

En tête du cortège marchaient une partie des élèves des écoles, sous la conduite de M. Caillot, secrétaire de mairie et instituteur, une grande partie du conseil municipal, le garde portait le drapeau en tête. Puis venait un ancien combattant de la classe du défunt qui portait une couronne offerte par cette classe.

La bière était portée par les anciens combattants de cette même classe.  

Le défunt laisse une veuve et deux enfants en bas âge. La famille Aubignat, qui est très estimée à Saint-Priest-des-Champs a reçu à l’occasion de cette cérémonie, les marques de vive sympathie que méritait le défunt glorieux défenseur de la Patrie.

Archives Départementales – La Montagne  – 4 Mi 113  – Journal du 19/06/1921.

 

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 23:20

 

Les époques géologiques de l’Auvergne par Henri Lecoq 1867.

 J'ai laissé l'orthographe des villages.

SAINT-PRIEST ET SES ENVIRONS. SAURET-BESSERVE.

Après avoir passé entre Chabassières et les Rochettes, en venant de Saint-Gervais, on descend au moulin de Ballot de Randans. Le paysage est sauvage, la vallée est profonde, entourée de granites escarpés. On remonte et l'on descend de nouveau, toujours sur le même terrain, pour passer la petite rivière de Saint-Priest-des-Champs. On passe à Veruadet (660), à Laval, et tout près de là se trouve la bande houillère au milieu des granites.

Saint-Priest est un grand village (667), bâti sur le granite, qui existe dans tous ses environs. A Teilhet, on voit les grès houillers jusqu'aux premières maisons du village. Nous montâmes à Nouailhat (670), à Pradt, au Boulard 674) et nous nous arrêtâmes à la Roche (677) pour admirer ses masses de granite et ses beaux tilleuls.

Nous passâmes à la Rasade, chez Saby (667), à Coronit (648), à Grandsaigne (666), toujours à une petite distance du terrain houiller. Les Barres sont un peu plus au sud, et au-dessus de ce village on voit un peu de porphyre, mais au-delà, le granite reprend son uniformité ordinaire. Nous montâmes à l'Ebaupin (680), puis nous redescendîmes pour traverser le terrain houiller sur les limites du canton de Saint-Gervais et de Pontaumur. Ce terrain est peu développé en cet endroit et presque recouvert de débris. Nous remontâmes du côté opposé à la Chomette (651), au Bladeix (667), aux Garrachons et à Beaufessous (672).

Près de là, à Buffevent, se trouvent plusieurs sources d'eau minérale, près desquelles on arrive après avoir fait le tour d'un dôme de granite dont les lianes sont escarpés.

Après avoir visité ces eaux, nous remontâmes à la Barge. Entre ce village et Saint-Priest, on voit beaucoup de fragments de porphyre dont nous ne pûmes découvrir l'origine.

De là, nous descendîmes à l'est de Saint-Priest, dans un profond ravin où coule la petite rivière de Chalamont qui va se jeter dans la Sioule. On voit sur les pentes de ce ravin de nombreux escarpements de granite ; c'est une véritable cassure du sol, comme celle où coule la Sioule. Nous passâmes la rivière sur un petit pont de bois, et remontâmes immédiatement par un chemin en zig-zag, tracé au milieu des gneiss (670). Nous atteignîmes ainsi la Siouve, petit village bâti sur le plateau. Nous suivîmes encore un grand plateau de ce granite uniforme qui constitue tous les environs de Saint-Gervais et nous arrivâmes à Besserve (642), pauvre village où il reste encore quelques maisons et les ruines d'une église, ombragée par de magnifiques Tilleuls.

La vue s'étend très-loin de ce rocher de Besserve. La Sioule coule rapidement au pied, et les découpures formées par ses sinuosités se déroulent au loin comme ses escarpements et ses précipices.

Nous regagnâmes Saint-Priest, après avoir traversé, non sans peine, cette profonde vallée pour remonter par un chemin rapide au village de Cluzel (657); de là à Saint-Priest, nous n'avions plus qu'à suivre un plateau de granite, assez large en certains endroits, et dont les eaux avaient festonné les bords par leur lente et incessante érosion.

Nous couchâmes à Saint-Priest, et le lendemain, dès le matin, nous gagnâmes les sources de Buffevent. Au-delà, nous montâmes sur un grand plateau tout couvert de Genêts, de Bouleaux, de Houx et de Genévriers. Nous laissâmes à gauche le village de Montpied et nous atteignîmes celui de Villemaine (657). On reconnaît qu'à partir de ce dernier village, en se dirigeant vers le sud, le granite devient feuilleté et passe quelquefois au gneiss. Cette dernière roche s'étend au sud et forme une pointe qui avance au nord au milieu des granites. Déjà, au moulin de Jouhet, on retrouve ce granite bien caractérisé, et la même roche existe en montant au Carton, à la Mazière et à Lacost (654).

Nous arrivâmes encore à Saint-Priest, mais nous en repartîmes de suite, pour aller, en traversant la vallée de Chalamont et en passant par la Siouve, au village de Sauret.

De là, nous passâmes à Nirmont, petit village situé dans un creux, et continuant à marcher toujours sur le granite, nous rentrâmes à Saint-Gervais que nous avions quitté la veille.

 

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