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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 07:13

Les travaux du Conseil municipal de Saint-Priest-des-Champs.

 

Au cours de la dernière séance, les points suivants ont été abordés :

- Remplacement du délégué au SIRB – Par suite du décès de M. Boissier Marcel, à l’unanimité des membres présents, M. Bernard Martin a été désigné comme nouveau délégué au SIRB.

- Achat d’un réchaud à gaz pour la cantine scolaire – Le modèle de réchaud pouvant être fourni par l’U.G.A.P. paraissant insuffisant, le Conseil municipal décide l’achat d’un réchaud deux feux mieux adapté aux besoins de la cantine ainsi qu’une table support.

- Demande de subvention départementale – Pour les travaux exécutés aux bâtiments communaux, une demande de subvention départementale est formulée : Toiture de l’église, école, garage P.T.T.

- Aménagement du vestiaire douches au terrain de sports – M. le Maire donne connaissance aux membres du Conseil municipal des plans et devis d’aménagement du local situé sur le terrain de sport. Après examens des plans, il a été convenu de demander à l’architecte certaines modifications.

- Terrain de camping – Considérant les problèmes techniques et financiers qu’entraînait l’aménagement d’un terrain de camping dans les communaux de Laval, ce projet est abandonné. Le Conseil municipal demande l’étude d’aménagement d’un terrain de camping sur le terrain communal face à la mairie.

- Campagne électorale des dernières élections cantonales : Mise au point – En réponse à l’article paru dans la presse annonçant que la commune avait reçu une subvention de 240.000 francs (Soi-disant affectée à l’aménagement du terrain de sport), M. le Maire présente aux membres du Conseil municipal une justification écrite de la Direction Départementale de l’Equipement, précisant l’origine et l’affectation de ces crédits. Chaque membre du Conseil municipal dispose d’un exemplaire de cette justification qui précise : que ces crédits représentent une participation départementale pour travaux de voirie ; que ces crédits ne transitent pas par le budget communal.

- Ramassage des ordures ménagères – Il est donné connaissance aux membres de l’assemblée du problème posé par la collecte et le traitement des ordures ménagères pour l’ensemble des communes du canton de Saint-Gervais-d’Auvergne. Il apparait que dans un avenir prochain, les décharges publiques, telles qu’elles existent actuellement, ne seront plus tolérées. D’après l’étude faite par la Direction Départementale de l’Equipement sur ce sujet, le coût annuel de la collecte en fonction du nombre d’habitants, varierait entre 52,61 F et 54,55 F par habitant. Des renseignements et des précisions complémentaires seront demandés lors de la prochaine réunion du SIVOM à ce sujet.

- Bascule publique – La bascule publique étant actuellement hors d’usage et la plate-forme en très mauvais état, présente un danger pour les véhicules qui pourraient stationner sur cet emplacement. Le Conseil municipal décide la faire enlever. M. Paul Lasciouve est chargé de ce travail.

La Montagne – 8 BIB 2 – 20/06/1979

 

Fête de printemps – C’est les samedi 9 et dimanche 10 juin, qu’aura lieu la fête de printemps de Saint-Priest-des-Champs.

C’était autrefois le fête des « eaux minérales ». L’on dansait l’après-midi en plein air et l’on se rafraichissait à la fontaine d’eau minérale, dans un cadre champêtre. La fontaine existe toujours, mais comme elle est à plus de 2 km du bourg la tradition s’est perdue depuis longtemps, et pourtant l’eau est toujours aussi ferrugineuse.

Les festivités de cette fête de printemps débuteront samedi 9 juin par une grande soirée dansante, organisée par le comité des fêtes, sous parquet-salon, avec pour la première fois dans la région une brillante et moderne formation qui saura créer une ambiance exceptionnelle.

Le lendemain dimanche, à partir de 14 h. 45, terrain municipal, jeux divers et variés pour les enfants des écoles, défilé et concert par le Réveil Bromontois.

En soirée, sous parquet-salon, bal à papa organisé par les parents d’élèves, avec un orchestre musette.

Fête et attractions foraines.

La Montagne – 8 BIB 2 – 07/06/1979

 

Après le tournoi de sixte – Dimanche 27 mai a eu lieu le traditionnel tournoi de sixte annuel de la Jeunesse Sportive ; malgré la concurrence de très nombreux tournois dans la région, il a connu un assez grand succès.

Une vingtaine d’équipes étaient engagées. Voici les résultats :

La finale de la coupe de consolation a été remportée par Menat (2 à 1) contre Charensat.

Quant à la finale du tournoi, elle mettait aux prises l’équipe de Biollet, renforcée, à la jeune équipe locale. Biollet l’emportait (3 à 1) sur Saint-Priest, mais la révélation du tournoi a été la brillante équipe de Comps qui ne s’inclina que d’extrême justesse en demi-finales.

La Montagne – 8 BIB 2 – 02/06/1979

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:52

Mardi 17 février 1920, ont eu lieu les obsèques de M. Berthin, instituteur en retraite, âgé de 80 ans.

Le défunt laisse d’unanimes regrets. Pendant de très nombreuses années, il avait tenu le secrétariat de la mairie, tout en étant un instituteur modèle.

Une foule nombreuse de parents et d’amis l’accompagnaient à sa dernière demeure.

En termes très émus, M. Bascoulergue, conseiller d’arrondissement de Saint-Gervais, a, sur la tombe, prononcé un discours où il a retracé la vie du défunt et ses qualités d’esprit.

Nous adressons à la famille nos sincères condoléances.

Archives Départementales – Le Moniteur du Puy-de-Dôme – 5 BIB 3/79 – Journal du 20/02/1920.

 

Jean Berthin est né à Saint-Priest-des-Champs, le 26 septembre 1840. Il est le premier enfant du couple Antoine Berthin et Marie Abavid. Ses père et mère se sont mariés à Saint-Priest, le 16 avril 1839. Antoine, né à Muraton commune de Biollet est le 12ème enfant de Jacques et de Marie Roudelle ; Marie est la fille naturelle de Marie Abavid. Jean est resté célibataire.

 

On ne sait pas où il a fait ses études primaire (certainement à Saint-Priest) et secondaire, mais il a terminé ses études à l’école supérieure de Lyon et obtenu son Brevet de Capacité pour l’Enseignement Primaire, le 24 août 1861. Il commence comme instituteur adjoint, le 1er mars 1860,  à l’école publique de la rue Vauban à Lyon ; puis comme instituteur publique congréganiste, le 15 janvier 1862, dans cette même école, et jusqu’au 12 décembre 1870.

 

Le 12 décembre 1870, il prend ses fonctions à l’école publique de Vensat (Puy-de-Dôme), où il exercera même les fonctions de directeur de l’école communale. Il y restera jusqu’au 8 juillet 1872.

 

A partir de cette date, il est nommé à Saint-Priest, avec un traitement de 700 francs. A partir de 1883, il exerce les fonctions de secrétaire de mairie. En 1903, il doit préparer son dossier pour faire valoir son droit à la retraite. La commune, qui utilisait la maison de l’instituteur pour école, demanda à M. l’Inspecteur, de conserver le poste à M. Berthin pendant le temps voulu (Groupe scolaire terminé en 1913). Il finira donc sa carrière, le 12 janvier 1913, à près de 73 ans.

 

Tous les rapports, des différents inspecteurs primaires, sont très bons. Il est décrit : «Comme un instituteur modeste, assez capable, docile aux conseils, bien zélé et très assidu à ses devoirs. Il possède la confiance et l’estime des autorités locales et des familles.

Il dirige seul avec succès une classe nombreuse (96 élèves inscrits, 86 présents), dans un local insuffisant et obtient de bons résultats ».

 

Pourtant les matières étaient diverses : Instruction religieuse, lecture, écriture, grammaire, orthographe, calcul mental, calcul écrit, système métrique, géographie, histoire de France  et gymnastique. Tout cela avec trois niveaux de classe. Mais nous verrons ça dans un prochain article, en analysant les rapports des inspecteurs primaires.

 

Malgré toutes  ses bonnes notes, l’inspecteur écrit, le 21 février 1891 : « Ce maître a quelques ennemis, jaloux de son excellente situation pécuniaire. Réduits au silence par l’enquête de l’an passé, ils n’ont pas encore recommencé les hostilités. Je les ai vu de près ; ils sont capables de toutes les calomnies (noms à retenir pour l’avenir : Faure, Dubreuil, Abavid) ».

 

Il est décoré de la médaille de bronze, en juillet 1887, et d’argent en juillet 1891. Le 12 juillet 1906, il est nommé Officier de l’Instruction Publique, par Aristide Briand, Ministre de l’Instruction Publique, des Beaux-arts et des Cultes.

 

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 08:41

L’église en danger :

On nous écrit : « La commune de Saint-Priest-des-Champs possède une église antique, d’une certaine valeur architecturale. Mais il importe, si l’on veut la conserver, d’y faire au plus tôt des réparations. Le clocher, en effet, menace ruines ; les cloches ne tiennent presque plus sur les bois qui les supportent, et, par mesure de prudence, on doit se contenter de tinter la petite cloche. Si l’on sonnait à toute volée, il est à craindre que les cloches tombent sur la voûte et la fassent céder.

De plus, on a muni l’église d’une horloge électrique à deux cadrans ; l’un des cadrans n’a plus d’aiguilles depuis longtemps, ce qui n’a d’ailleurs pas d’importance, puisque l’horloge ne marche pas. La municipalité a chargé, pendant trois années successives, un horloger de son entretien. Elle a marché pendant quelques jours après la visite de l’homme de l’art, puis elle s’est arrêtée de nouveau. Quand se décidera-t-on à la réparer ?

La commune de Saint-Priest-des-Champs est importante et n’est pas tellement pauvre qu’elle ne puisse subvenir à l’entretien de son église. »

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/36 – Journal du 29/03/1916.

 

Accident :

Lundi dernier, 17 avril, vers six heures du matin, M. jean pailloux, un vieillard de 80 ans, habitant le village du Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs, conduisait à pied, sur la route, un veau que devait lui amener, à la foire de Saint-Gervais, dite des Rameaux, M. Rougier, coquetier.

Arrivé au lieu-dit « le Pargeadier », le veau s’emballa et renversa M. pailloux.

Celui-ci, dans sa chute, se fractura le crâne. La mort fut instantanée.

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/36  – Journal du 19/04/1916.

 

Soldats voleurs arrêtés :

Lundi, 29 mai, vers midi, deux soldats, venant à bicyclette de la direction de Pontaumur, s’arrêtèrent au village de Miliazet, commune de Miremont, chez une vieille femme vivant seule, pour lui demander de l’huile pour leurs machines.

Celle-ci s’empressa de donner satisfaction aux deux militaires et de mettre à leur disposition « sa burette ». Cependant, devant l’obligeance de la brave femme, les bicyclistes se montrèrent plus exigeants et réclamèrent à boire. Celle-ci, encore, s’empressa de leur offrir du lait et, pendant qu’elle le cherchait dans une pièce voisine, les militaires mirent à profit ce temps pour fracturer l’armoire et s’emparer de 290 francs qui s’y trouvaient. Ils prirent ensuite la route de Saint-Priest pour aller déjeuner au restaurant Martin.

De là, les deux soldats se rendirent au village de Fauveille et, chez M. Masson, propriétaire de l’hôtel du Roulage, les deux peu intéressants personnages firent main-basse sur un portemonnaie contenant la somme de 280 francs.

Plainte ayant été portée contre les voleurs par leurs victimes, les brigades de gendarmerie de Pontaumur et de Saint-Gervais se mirent à la poursuite de ceux-ci. L’un fut découvert au hameau du Puy-du-Prat. Après une véritable chasse à l’homme dans les prés, il fut arrêté. Il se trouvait porteur d’une somme de 500 francs, dont il ne put indiquer la provenance.

Quant à l’autre soldat, il ne put être arrêté que le lendemain, au lieu-dit les Barsses, par le soldat Jean Grand, en permission de six jours dans sa famille. Aidé de M. Phelut, propriétaire, il le conduisit à la mairie de Saint-Priest-des-Champs, où la gendarmerie de Saint-Gervais est ensuite venue le prendre.

Le premier soldat arrêté se nomme Chavaut. Le second est un nommé Chevet. Ils seraient l’un et l’autre de la classe 1917 et appartiendraient au 110e de ligne, en garnison à Bergerac, et auraient déserté depuis le 22 mai, en se rendant au camp de la Courtine.

Les deux bicyclettes dont se servaient les déserteurs ont été retrouvées abandonnées par les voleurs dans un champ, près de la gare de Saint-Gervais. Ces bicyclettes avaient également étaient volées par ces individus à Bergerac (Dordogne).

Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/36 – Journal du 02/06/1916.

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:17

Dimanche dernier, le 3 octobre, a eu lieu à Saint-Priest la traditionnelle fête du pressoir.

Quelques photos de Frédéric Lasciouve.

1- Le râpage des pommes

2- Tous au pressoir

3- La vente du cidre

 

 Retrouvez toutes ces photos dans l'album "Photos récentes".

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 19:15

En 1887, le bourg avait des problèmes d'alimentation en eau potable. Après plusieurs pétitions des habitants, le conseil municipal reconnaît que les eaux du caniveau de la route se mêlent à celles du puits de la place. Il constate que l'eau est saumâtre et insalubre.

 

En novembre 1887, Charbonnier Gabriel, expert-géomètre demeurant à Lamazière, dresse le devis pour creuser le puits sur la place. Dans son rapport, il décrit un puits dans un état complet de ruines à l’intérieur et la toiture ne couvre plus qu’une partie. Le devis s’élève à 727, 52 francs.

 

Une souscription volontaire des habitants du bourg récolte 68 journées de travail, estimées à 292fr 40, et la somme de 28 francs.

Il manque 300 francs, pour creuser et rebâtir le puits. La commune étant déjà trop imposée, le 7 août 1888, le conseil demande un secours au département.


Souscription volontaire consentie par les habitants du bourg chef-lieu de la commune de Saint-Priest-des-Champs, à l’effet de creuser et de reconstruire un puits sur la place publique.


Noms, Prénoms

Journée

Somme en francs

BAISLE Joseph

 

5

DESRAYNAUD Eugène

 

1

Molle Pierre

3

 

CHARVILHAT

3

 

VERNIOL Antoine

3

 

PETIT Jean

3

 

GROBOST Jean

3

 

GRANDSAIGNE François

1

 

BARSSE Marguerite

2

 

THUEL Guillaume

3

 

DIDIER Joseph

4

 

TAYTARD François

4

 

BOURDUGE Annet

4

 

GORY Suzanne

 

5

CLUZEL Michel

3

 

CROMARIAS Hippolyte

1

 

DENIS Jean

2

 

MARTIN Jean

2

 

BAISLE Charles

 

5

DENIS Jean, horloger

2

 

CHANUT Antoine

3

 

FAURE François

3

 

CROMARIAS Eugène

3

 

ABAVID Gilbert

2

 

MARTINON Jean

2

 

BASTERRE Jean

2

 

PEROL Jean-Baptiste

3

 

ABAVID Joseph

2

 

BEAUFORT Gervais

 

2

FAVIER Annet

2

 

ROUGHOL Gilbert

4

 

GORY Arthème, maire

 

10

 

68

28

 

En 1899, M. Chanut, fournit un devis pour la fontaine des Tiers, située en dehors du bourg, au bord du chemin de Grande Communication N° 9.

Le puits de l’ancien presbytère est souvent à sec pendant l’été, il préconise un approfondissement de 1m 50 à 2 mètres dans le granit (prévoir mines).

Il est également prévu une pompe pour le puits sur la place (646fr 76).

 

Pour la réalisation des travaux, une souscription est faite par Annet Peyronny, maire. Elle rapporte la somme de quatre vingt trois francs trente centimes.

         

M. Roughol Jean, ouvrier maçon au bourg, répare la fontaine des Tiers.

M. Desmichel Eugène, serrurier à Saint-Gervais, pose la pompe à chapelet.

M. Aubignat Jean, ouvrier maçon à Gandichoux, s’engage à creuser le puits de l’ancien presbytère et à refaire les murs.

   

 

Pompe.jpgPrincipe de la pompe à chapelet : une chaîne sans fin, sur laquelle sont fixées, à intervalles égaux, des sphères de caoutchouc de diamètre égal à celui du tube T qui plonge dans la nappe, est mue par une roue R. La montée de la chaîne dans T entraîne l’eau dans le déversoir D. La roue R est mise en rotation soit directement par une manivelle, soit par un système d’engrenages à angle droit qu’un âne ou un cheval tournant autour du puits pouvait actionner.

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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 11:31

Moulin de Lacost (nommé Moulin Garotte en 1846)

PEROL Gervais

Chef de ménage

66 ans

Meunier

PHELUT Françoise

Femme de Gervais

66 ans

 

PEROL Jean

Leur fils ainé

41 ans

Ouvrier maçon

CLUZEL Marie

Femme de Jean

38 ans

 

PEROL Joseph

2e fils

36 ans

 

 

Moulin du Cluzel (Nommé Moulin de Farigan en 1846)

BARGE Annet

Chef de ménage

53 ans

Meunier

BOUDOL Marie

Sa femme

50 ans

 

CHEFDEVILLE Annet

Leur gendre

28 ans

 

BARGE Marie

Leur fille

23 ans

 

 

Moulin de la Buchaille

BOURDUGE Jean

Chef de ménage

62 ans

Meunier

CHASSAGNETTE Anne

Sa femme

59 ans

 

CHRISTER Marie Victoire

Leur nièce

33 ans

 

SALVÉRY Antoine

Leur domestique

43 ans

 

 

Moulin de Couladaize

LAMOUROUX Charles

Chef de ménage

51 ans

Meunier

VERNIOL Gilberte

Sa femme

37 ans

 

LAMOUROUX Gabrielle

Leur fille

22 ans

 

LAMOUROUX Jean

Leur fils

12 ans

 

LAMOUROUX Félicie

Leur fille

7 ans

 

 

Moulin de l’Etang-Grand

PERCHER Pierre

Chef de ménage

26 ans

Meunier

PEROL Marie

Sa femme

32 ans

 

PERCHER Amable

Chef de ménage

31 ans

Sans profession

 

Moulin du Bey

JOUHET Michel

Chef de ménage

36 ans

Meunier

FAURE Madeleine

Sa femme

30 ans

 

JOUHET Marie

Leur fille

6 ans

 

JOUHET Gilbert

Leur fils

5 ans

 

JOUHET Jean

Autre fils

3 ans

 

JOUHET Marie

Autre fille

8 mois

 

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:20

En 1857, à Saint-Priest-des-Champs, pour 2126 habitants, il y a 150 filles de 7 à 13 ans. 90 filles de cet âge qui ne fréquentent aucune école et ne reçoivent pas d’instruction dans la maison paternelle.

Il y a 3 écoles et elles se trouvent toutes au chef-lieu.


L’école publique de filles : Elle est consacrée aux enfants du culte catholique. L’enseignement est simultané. Il y a 30 élèves payants (en moyenne 1 franc par mois) et 10 élèves qui reçoivent des cours gratuitement.

L’institutrice laïque est Mlle Grandsaigne Marie, célibataire, détenant un brevet de capacité. Elle n’est pas autorisée à recevoir des pensionnaires. Son traitement fixe est de 40 francs plus le produit de la rétribution mensuelle de 200 francs, soit 240 francs.

Elle est peu instruite, mais ayant du zèle et une certaine aptitude. Ecole bonne pour la tenue.

En 1856, elle est dite zélée et d’une bonne tenue. Bien avec les autorités et les familles.


L’école libre de filles : Egalement catholique, elle instruit 28 élèves payants et 4 gratuitement.

Mme Blanchot, née Decotte Françoise, est une institutrice laïque, mariée et ayant un brevet de capacité.

C’est une institutrice assez capable et assez soigneuse. Ecole est bonne pour la tenue et l’éducation.

En 1856, institutrice intelligente, soigneuse et zélée.


L’école publique de Garçons : L’enseignement est mixte. 96 élèves la fréquentent, dont 82 payent en moyenne 1 franc par mois.

L’instituteur est M. Blanchot Antoine. Il est assez instruit, mais manquant un peu d’entrain et de méthode. Ecole assez bonne pour l’ensemble.

En 1856, instituteur capable, d’une excellente tenue et d’une bonne moralité. Bien avec les autorités locales.


Notes :

En 1849, il existe une école communale élémentaire de garçons. Le bâtiment est loué et l’instituteur est M. Blanchot Antoine. Il n’existe pas d’école de filles.

En 1850, il y a 5 écoles élémentaires sur le canton de Saint-Gervais. Elles se situent aux chefs-lieux de Saint-Gervais, Biollet, Charensat, Espinasse et Saint-Priest.

En 1853, on parle de l’école publique de filles tenue par Mlle Grandsaigne. La salle est en location.

En 1854, il est dit que l’école libre, tenue par Mme Blanchot, est naissante avec 20 élèves.  

Archives Départementales, série T54 et 53B

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 09:31

Au 12 juillet 1846, la commune de Saint-Priest-des-Champs comptait 2259 habitants.

Ce tableau, créé à partir des données du dossier 6 M 540 aux Archives Départementales, malgré quelques petites erreurs (Manque La Geneste, Moulin de l'Etang-Grand), nous permet de voir où se trouver la population.

Il y avait, 659 garçons et célibataires, 401 hommes mariés et 71 veufs. Les filles étaient 639, les épouses 397 et les veuves 86.

 

Quartier, village, hameau

maisons

Ménages

Individus

Chef-lieu

50

50

211

Le Cluzel

19

19

89

Lascot

19

19

84

Perol

17

17

81

Retailhat

11

11

57

Le Marcheix

3

3

20

Lamazière

20

20

106

Carton

15

15

74

Lasciouve

6

6

38

Mazeron

4

4

32

Chez-Dousset

4

4

23

Gaulme

3

3

18

Boscavert

9

9

34

Villemaine

15

15

79

Beaufessoux-le-Grand

5

5

34

Beaufessoux-le-Petit

12

12

57

Le Chirol

2

2

9

Montpied

5

5

26

Buffevent

4

4

24

La Barge

9

9

43

Couladaize

7

7

23

Moulin de Garatte ? (1)

1

1

5

Moulin de la Buchaille (1)

1

1

4

Moulin de Farigan (1)

1

1

5

Couronnet

3

3

18

Barghon

6

6

27

Sous-le-Bost

2

3

13

Les Barsses

20

21

94

Lébeaupin

6

6

41

Laroche

10

10

52

Lamothe

13

13

48

La Carte

6

6

43

La Croizette

2

2

17

Laval

13

13

44

Le Vernadel

17

17

57

Courtine

12

12

61

Le Creix

1

1

7

Gandichoux

22

22

106

Jouhet

19

19

77

La George

2

2

9

La Sauvolle

3

3

19

Sous-Laroche

2

2

9

Le Teilhot

3

3

12

Moulin Rouge (1)

1

1

9

Laussedat

3

3

10

Chez-Saby

4

4

27

Ragheade

2

2

12

Les Paris

2

2

10

Le Davideix

3

3

29

Le Bladeix

16

16

94

Grandsaigne

5

5

24

La Chomette

7

7

44

Visignol

8

8

42

Les Chaussades

1

1

7

Totaux

456

458

2259

 

 (1) Moulin à farine

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 11:41

Ils ont participé, avec le ou les régiments auxquels ils appartenaient, à la guerre de 14-18.

Vu leur âge, ils étaient souvent mobilisés dans les régiments de réserve ou des territoriaux. Ils n'ont certainement jamais vu le front, mais ont tout fait de "l'intérieur" pour le nécessaire de ceux qui se battaient. Ils ont été rapidement détachés pour reprendre l'agriculture qui manquait de main-d'oeuvre. A 41 ans, ils méritent une page.


BARGE Marien Xavier, né le 28 mars 1873, à Perol, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Joseph, né à Saint-Priest, Perol, le 1er août 1849, et de Marie TIXIER, née à Saint-Priest, Perol, le 24 octobre 1851, mariés à Saint-Priest, le 14 janvier 1872, cultivateurs à Perol.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1717 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au 305e Régiment d’Infanterie, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 23 mai 1917.

Détaché comme agriculteur (catégorie A), le 24 mai 1917.

 

BARGHON Arthème Louis Eugène, né le 23 novembre 1873, à Chez Saby, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Marie CHOMETTE, cultivateurs à Chez Saby.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1708 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 11 août 1914, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie.

Contre l’Allemagne, du 11 au 20 août 1914.

Réformé, le 20 août 1914.

 

BARSSE Jean-Baptiste, né le 2 janvier 1873, au Teilhot, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Biollet, le 1er janvier 1950. Fils de Guillaume, né à Biollet, le 14 avril 1821, et de Anne BOURDUGE, née à Saint-Priest, La Barge, le 3 mars 1838, mariés à Saint-Priest, le 19 avril 1860, cultivateurs au Teilhot.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1736 au recrutement de Riom. Incorporé, le 30 décembre 1915, au 305e Régiment d’Infanterie, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 17 mai 1917.

Détaché comme agriculteur (catégorie A), le 18 mai 1917.

 

BARSSE Pierre, né le 21 octobre 1873, aux Barsses, commune de Saint-Priest des Champs, menuisier. Décédé, le 22 janvier 1956, à Sauret-Besserve. Fils de Annet et de Marie CHAFFRAIX, cultivateurs aux Barsses.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1714 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, à la Section Auxiliaire du 105e Régiment d’Infanterie, passé au 53e Régiment d’Artillerie, le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 12 juin 1917.

Détaché comme agriculteur (catégorie B) le 13 juin 1917.

 

DEMOULIN Blaise, né le 6 octobre 1873, à Laroche, commune de Saint-Priest des Champs, maréchal. Fils de Jean, né à Saint-Priest, Laroche, le 27 septembre 1840, et de Marie SABY, née à Saint-Priest, Laroche, le 29 juin 1846, mariés à Saint-Priest, le 3 novembre 1872, cultivateurs à Laroche.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1727 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 septembre 1914, au 97e Régiment Infanterie Territoriale, passé au 1er Régiment du Génie, le 19 juillet 1916.

Réformé, le 26 septembre 1917. 

Contre l’Allemagne, du 25 septembre 1914 au 26 septembre 1917.

 

DENIS Jules François, né le 2 mai 1873, à Beaufessoux le Petit, commune de Saint-Priest des Champs. Marié à Amélie Marguerite POUMEROL. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, Beaufessoux-le-Petit, le 9 mars 1832, et de Marie BOURDUGE, née à Saint-Priest, Le Cluzel, le 26 août 1836, mariés à Saint-Priest, le 6 février 1858, cultivateurs à Beaufessoux le Petit. 

Soldat. Classe 1893. Matricule 1670 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 4 décembre 1914, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, passé au 13e Escadron du Train et des Equipages Militaires, le 30 janvier 1916.

Contre l’Allemagne, du 4 décembre 1914 au 13 Janvier 1919.

 

DUBREUIL Michel, né le 25 juin 1873, à Laval, commune de Saint-Priest des Champs, charron. Fils de Marien et de Marie DESARMENIEN, cultivateurs à Laval.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1674 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au 11e Régiment de Chasseurs, passé au 53e Régiment d’Artillerie de Campagne, le 24 février 1916, passé au 3e Régiment d’Artillerie à Pied, le 3 mars 1916, passé au 70e R.A.L. Grande Puissance, le 1er août 1917, passé au 54e R.A., le 20 août 1918.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 23 novembre 1917.

Détaché au titre d’agriculteur (Préfecture de Nîmes), 24 novembre 1917.

 

FAVIER Jean, né le 27 septembre 1873, au Creix, commune de Saint-Priest des Champs. Marié, le 15 février 1912, à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie Alexis MARTIN. Décédé, le 13 octobre 1946, à Saint-Priest-des-Champs. Fils de François et de Jeanne Eugénie Gilberte SUCHAUD, cultivateurs au Creix.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1711 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 18 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, renvoyé dans ses foyers le 14 septembre 1915, mobilisé, le 30 décembre 1915, au Groupe Territorial du 36e R.A., puis au 53e R.A.

Contre l’Allemagne, du 18 mars 1915 au 14 septembre 1915 et du 30 décembre 1915 au 17 mai 1917.

Détaché comme agriculteur, le 18 mai 1917.

 

FOURNON Jean-Baptiste, né le 16 avril 1873, à Gandichoux, commune de Saint-Priest des Champs. Fils de Jean et de PENNY Françoise, cultivateurs à Gandichoux.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1709 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au Service Auxiliaire du 36e Régiment d’Artillerie.

Réformé le 5 février 1916.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 5 février 1916.

 

GRANGE Antoine Jean, né le 27 septembre 1873, au Cluzel, commune de Saint-Priest des Champs. Marié, le 9 avril 1899, à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie Victorine CARTON. Fils de François, né à Saint-Priest, Le Cluzel, le 14 juillet 1848, et de Anne LÉCUYER, née à Saint-Priest, Le Cluzel, le 15 avril 1842, mariés à Saint-Priest, le 28 janvier 1872, cultivateurs au Cluzel.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1729 au recrutement de Riom. Mobilisé pour être affecté à la conduite des chevaux de réquisition, du 6 au 9 août 1914. Mobilisé, le 28 octobre 1914, au 13e Escadron du Train et des Equipages Militaires.

Contre l’Allemagne, du 28 octobre 1914 au 31 décembre 1918.

 

JOUHET Antoine, né le 19 octobre 1873, à Retailhat, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Gilbert, maçon, et d’Anne POUGHON, cultivateurs à Retailhat.

 Exclus de Saint-Gervais. A donc été recruté dans un autre département.


MARTIN Gervais Xavier, né le 15 mars 1873, au Chirol, commune de Saint-Priest des Champs. Marié, le 7 février 1901, à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie Clémence PAILHOUX. Fils de Antoine , né à Saint-Priest, Le Chirol, le 19 janvier 1849,et de Marie Joséphine PHELUT, née à Saint-Priest, Lamazière, le 1er août 1848, mariés à Saint-Priest, le 3 septembre 1871, cultivateurs au Chirol.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1731 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au 105e Régiment d’Infanterie, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 31 mai 1916.

Mis en sursis d’appel, jusqu’au 31 juillet 1916, à la Compagnie du gaz de Clermont.

Détaché comme agriculteur (catégorie A), le 21 mai 1917. 

 

MAZERON Gervais, né le 17 juin 1873, à Lacost, commune de Saint-Priest des Champs. Fils de François, né à Saint-Priest, Lamazière, le 7 mars 1844, et de Marie CHAFFRAIX, née à Saint-Priest, Lascot, le 16 septembre 1852, mariés à Saint-Priest, le 20 février 1870, cultivateurs à Lacost.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1751 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 septembre 1914, au 97e Régiment Infanterie Territoriale, passé au 300e R.I.T, le 21 septembre 1915, passé au 1er Régiment de Dragons, le 1er juillet 1917, passé au 14e R.D., le 1er janvier 1919.

Contre l’Allemagne, du 25 septembre 1914 au 16 juillet 1919.

Détaché au titre de la Manufacture d’armes de Saint-Etienne, le 22 avril   1916.

 

MAZERON Joseph, né le 13 février 1873, à Carton, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Saint-Priest, le 23 avril 1908. Fils de Jacques, né à Saint-Priest, Lamazière, le 16 février 1839, et Anne JOUHET, née à Saint-Priest, Carton, le 6 février 1841, mariés à Saint-Priest, le 26 avril 1868, cultivateurs à Carton.

Matricule 1718 au recrutement de Riom.

 

PEROL Marien, né le 27 octobre 1873, à Villemaine, commune de Saint-Priest des Champs, cocher. Marié, le 19 janvier 1905, à Charensat, avec Marie Alexandrine GILBERT. Fils de François , né à Saint-Priest, Villemaine, le 25 juin 1835,et de Jeanne BOUCHET, née à Miremont, le 9 août 1838, mariés à Saint-Priest, le 24 décembre 1863, cultivateurs à Villemaine.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1672 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 2 décembre 1914, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, passé au 13e Escadron du Train et des Equipages Militaires, le 19 octobre 1915, passé au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, le 1er juillet 1917, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 2 décembre 1914 au 30 avril 1916.

Détaché au titre des forges et aciéries de la marine de Saint-Chamond, le 1er mai 1916.

Passé à la section des forges et chaîneries de Commentry, le 20 juin 1916.

 

PERRIER Michel, né le 5 novembre 1873, à Carton, commune de Saint-Priest des Champs. Marié, le 14 février 1897, à Saint-Priest-des-Champs, avec Alexie BARGHON. Fils de Antoine et de Clémence PEROL, cultivateurs à Carton.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1710 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 30 décembre 1915, au 105e Régiment d’Infanterie, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 30 décembre 1915 au 19 mai 1917.

Détaché le 20 mai 1917, comme agriculteur.

 

PHELUT Jacques Emile, né le 18 juin 1873, à Lamazière, commune de Saint-Priest des Champs, maçon. Fils de Jacques, né à Saint-Priest, Lamazière, le 30 janvier 1833, et de Marie DOUSSET, née à Saint-Priest, Le Marcheix, le 2 juillet 1834, mariés à Saint-Priest, le 11 novembre 1860, cnultivateurs à Lamazière.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1748 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 septembre 1914, au 97e Régiment Infanterie Territoriale, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 25 septembre 1914 au 7 juin 1916 et du 1er août 1917 au 25 mai 1917.

Mis en sursis d’appel, jusqu’au 31 juillet 1916, à la Compagnie du gaz de Clermont.

Détaché comme agriculteur (catégorie A) le 26 mai 1917.

 

POUMEROL Antoine, né le 10 septembre 1873, Chez-Dousset, commune de Saint-Priest-des-Champs. Cultivateur à Prondines. Marié à Olliergues, le 25 mai 1905, avec Marie A. Décédé à La Goutelle, le 6 juin 1962. Fils d’Annet, garde forestier, né à Saint-Priest, Chez-Dousset, le 20 septembre 1835,et de Marie JOUHET, née à Saint-Priest, Lasciouve, le 26 février 1837, mariés à Saint-Priest, le 7 janvier 1864, domiciliés Chez-Dousset.

 Soldat. Classe 1893. Matricule 2111 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 5 août 1914, à la 13e Compagnie des Chasseurs Forestiers, passé à la 3e Compagnie, le 17 février 1916.

Mis à la disposition des eaux et forêts, le 26 mars 1916.

Contre l'Allemagne, du 5 août 1914 au 26 mars 1916. 

 

RANCE Jules Amable, né le 27 novembre 1873, à Perol, commune de Saint-Priest des Champs. Décédé, le 18 février 1949, à Miremont. Fils de Antoine, né à Saint-Priest, Le Bourg, le 7 mai 1844, et de Marie Marguerite Clémence PEROL, née à Saint-Priest, Perol, le 16 décembre 1843, mariés à Saint-Priest, le 9 février 1868, cultivateurs à Perol.

Soldat. Classe 1893. Matricule 1698 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 3 août 1914, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie, passé au 1er Groupe Territorial du 11e R.A., passé au 121e R.I., le 1er juillet 1917, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 30 octobre 1914 et du 1er novembre 1914 au 31 août 1915.

Mis en sursis d’appel à compter du 15 octobre 1914, comme conducteur de batteuse.

 

RAYNAUD Pierre Félix, né le 9 octobre 1873, à Visignol, commune de Saint-Priest des Champs, maçon à Espinasse. Marié, le 6 novembre 1897, à Clermont-Ferrand, avec MOURLERA Claudine Pétronille. Décédé, le 22 mai 1947, à Chamalières. Fils de Pierre et de Marie SAURET, cultivateurs à Visignol.

Caporal, le 20 novembre 1914. Classe 1893. Matricule 1737 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 septembre 1914, au 97e Régiment Infanterie Territoriale, passé au 137e R.I.T., le 27 novembre 1915, passé au 115e R.I.T., le 21 janvier 1916, passé au 93e R.I.T., le 1er juin 1917.

Contre l’Allemagne du 25 septembre 1914 au 2 janvier 1919.

 

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 09:39

 

Montpied en 1889 :

Un habitant de la section de Montpied signale qu’il existe, sur une parcelle communale, un petit réservoir, qui servait autrefois aux besoins des habitants du village et notamment à abreuver leur bétail.

Depuis plusieurs années ce rif étant en mauvais état, et ne pouvant plus par suite de délabrement retenir les eaux, cet habitant se trouve journellement dans la nécessité d’aller à de grandes distances pour abreuver ses bêtes.

Il propose de creuser à ses frais un nouveau réservoir au-dessous de l’existant. Ce dernier nécessitant de trop grand frais pour sa réparation complète.

Le 1er septembre 1889, le conseil municipal, après avoir délibéré, est d’avis que l’abreuvoir existant actuellement sera réparé à frais communs par les deux habitants de la section de Montpied.

 

Laval :

Le 13 mars 1921, le conseil municipal délibère sur une plainte des habitants de Laval contre Monsieur A. qui a extrait de la pierre et du grès dans les communaux de Laval.

Après délibération, le conseil, considérant que les habitants de Laval usufruitiers des communaux ont laissé, pendant plus d’un mois, le sieur A. extraire la pierre et du gravier, sans l’arrêter et sans protester, est d’avis de laisser les habitants de Laval de poursuivre le sieur A. à leurs risques et périls.

 

Le Cluzel :

Le 29 décembre 1912, le conseil municipal délibère sur une demande de M. Bretagnon, entrepreneur au barrage des Fades. Ce dernier souhaite une autorisation pour établir une carrière de pierres dans les communaux du Cluzel, où bon lui semblera, et la jouissance, pendant toute la durée des travaux, des terrains communaux de la route entre le barrage et le chemin qui dessert la passerelle. Il offre à verser à titre d’indemnité la somme de 1 500 francs dans la caisse de la commune.

Avis favorable du conseil municipal.

 

Le Cluzel en 1913 :

Projet de creusement :

1°) d’un puits neuf, au lieu-dit le Cluzel, d’une profondeur de 8 mètres.

2°) d’un puits neuf, au lieu-dit Sagai ou Lagai, d’une profondeur de 7 mètres.

3°) d’une fontaine au lieu-dit Chez-Couret, d’une profondeur de 4 mètres.

Réfection des chemins :

4°) du Cluzel au chemin d’intérêt communal N° 62.

5°) du Cluzel aux eaux minérales.

6°) du Cluzel à Couladèze.

 

Gandichoux :

En 1914, construction d’un lavoir.

 

Le Vernadel :

En 1914, construction d’un lavoir.

En 1931, construction d’un abreuvoir par les habitants du village.

 

En 1894, Antoine Chanut, pour la somme de 100 francs, fait des travaux à la fontaine du Pont de Sauvanet.

 

Deux questions aux lecteurs :

1°) Quel est l’orthographe du 2ème puits du Cluzel ?

2°) Qui sait où se trouve la fontaine du pont de Sauvanet ?

 

Archives Départementales – 2 O 408 3

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