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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 09:35

Les écoles avant et pendant la révolution entre Cher et Sioule, par J. SEMONSOUS

Revue d’Auvergne, tome 76, N° 4, année 1962.


 

II.                   Les écoles pendant la Révolution de 1789

Nous arrivons à la Révolution. Sous l’influence des écrits des philosophes qui ont bien fini par pénétrer les couches quelque peu évoluées de nos campagnes ; sous la pression des événements , les idées hardies sur l’instruction d’un Condorcet, d’un Lakanal et de bien d’autres, un courant populaire va se produire en faveur de la création d’écoles pour le peuple, « désormais souverain » et qui avait besoin d’instruction pour exercer sa souveraineté.

Dès le 26 floréal An II, la commune de Saint-Priest-des-Champs prend une délibération pour engager comme instituteur le citoyen Jean Gidel, de Pionsat. Le 30 floréal, la Société populaire du canton du Montel-de-Gelat dont le siège était à Charensat, présente en qualité d’instituteurs, des personnes disent-ils, «qui réunissent aux talents, principalement des vertus et qualités indispensables et qui caractérisent  le vrai et franc républicain ». Ce sont :

                 Jacques-Jean Martin fils pour la commune du Montel ;

                 Jacques-Philippe Martin père pour celle de Villosanges ;

                 Pierre Mourdon pour celle de Charensat.

Le 1er prairial, la commune de Châteauneuf propose le citoyen Fougeret approuvé par la municipalité et la société populaire. Le 5 messidor, la commune de Villosanges propose comme instituteur le citoyen Jacques Jalladon, de Pionsat (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Mais, les pouvoirs centraux se préoccupent aussi de la question. La loi du 27 brumaire An II sur l’institution d’écoles primaires avait prévu une école pour 2.000 habitants. Le district de Montaigut est divisé en sections de 2.000 habitants environ et des écoles créées dans l’agglomération principale à :

      Montaigut, pour Montaigut 1.657 h., partie de Saint-Eloy 362 h., de Buxières 61 h., d’Youx 45 h. Total : 2.125 habitants.

      Peyroux (Lapeyrouse), pour Peyroux 1.305 h., partie de Buxières 379 h., de Durmignat 200 h. Total 1.8884 h.

      Moureuille, pou Moureuille 357 h., et partie de Durmignat 178 h. Total 535h.

      La Crouzille, pour la Crouzille 757 h., Ars 613 h., partie de Virlet 444 h. Total 1.814 h.

      Pionsat, pour Pionsat 1.579 h., partie de la Celette 310 h., Saint-Maigner 310 h., Virlet 310 h. Total 2.904 h.

      Le Quartier, pour le Quartier 832 h., et partie de Virlet 184 h., d’Youx 457 h. de la Celette 40 h. Total 1.513 h.

      Saint-Hilaire, pour Saint-Hilaire 900 h., et partie de Pionsat 104 h.,de Château-sur-Cher 600h. Total 1.604h.

      Saint-Maurice, pour Saint-Maurice 1.546 h., et Partie de Château-sur-Cher 38h., de Bussières 538 h., et Rochedagoux 300h. Total 2.422 h.

      Menat, pour Menat (qui comprenait Neuf-Église), 1.705 h., Teilhet 822 h. et partie de Saint-Rémy 69 h. Total 2.596 h.

      Saint-Gervais, pour partie de Saint-Gervais 1.892 h., Besserve 242 h., Chambonnet 100 h., partie de Gouttières 238 h. Total 2.532 h.

      Saint-Priest-des-Champs, pour Saint-Priest 1.893 h., partie de Gouttières 76 h. et de Saint-Gervais 25 h. Total 2.084 h.

      Espinasse, pour Espinasse 837 h., Saint-Julien-la-Geneste 401 h., partie de Gouttières 432 h et de Saint-Maigner 151 h. Total 1.821 h.

      Ayat, pour Ayat 502 h., Châteauneuf 862 h. rt Sainte-Christine 415 h. Total 1.779 h.

      Montel-de-Gelat, pour le Montel 1.250 h., Tralaigues 274 h. Total 1.524 h.

      Charensat, pour Charensat 1.628 h. et Vergheas 349 h. Total 1.972 habitants.

      Villosanges, pour Villosanges 1.097 h. et Biollet 978 h. Total 2.084 h.

Toutes ces écoles devaient avoir un instituteur et une institutrice. (Arrêté du 19 thermidor An III du Directoire du District de Montaigut), (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

Le jury chargé de l’examen des candidats instituteurs et des candidates institutrices pour le district de Montaigut, réuni le 15 nivôse An IV dressa un procès-verbal dans lequel on lit « les bonnes mœurs et le civisme des candidats ayant été reconnus par le jury d’après les communes qui les réclamaient, il a été procédé à leur examen sur les éléments de la langue française soit parlée, soit écrite et sur les règles de calcul simple, les sujets ne lui ayant pas paru réunir des connaissances plus étendues ; et d’après cet examen, les candidats ayant été reconnus avoir des instructions suffisantes pour remplir des places dans les écoles primaires, hors le citoyen Nicolas Conchon, présenté par la commune d’Espinasse qui ne s’est pas trouvé réunir les connaissances nécessaires, le jury a élu pour instituteur et institutrice d’école primaire :

      De Saint-Gervais, le citoyen Annet Jay et la citoyenne Geneviève Barsse ;

      De Saint-Priest-des-Champs, la citoyenne Claudine Message pour institutrice ;

De Saint-Maurice, le citoyen Pierre Perrier et la citoyenne Marie Mourrelon ;

      De Saint-Hilaire, le citoyen Joseph Mourrelon et la citoyenne Françoise Mourrelon ;

      De Pionsat, le citoyen Jean Gidel pour instituteur ;

      De Menat, la citoyenne Catherine Belfont, femme Chabrol, comme institutrice (le conseil municipal de Menat l’appelle Gauthier, femme de Chabrol) ;

      De Charensat, le citoyen Pierre Mourdon, pour instituteur (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915) ;

      Cela fait 5 instituteurs pour 17 écoles de garçons créées et 5 institutrices pour 17 écoles de filles. Donc, dès l’abord, manque de personnel qualifié.

      Dans un état arrêté le 4 prairial suivant, du district, on trouve en activité des écoles à Saint-Gervais, Saint-Priest-des-Champs, qui n’a qu’une institutrice, Menat, qui n’a qu’une institutrice, Pionsat, qui n’a qu’un instituteur, Saint-Maurice, Saint-Hilaire, Charensat, qui n’a pas d’institutrice. Mais les écoles créées à Espinasse, Ayat, Montaigut, pourtant le chef-lieu du district, Le Peyroux, La Crouzille, Moureuille, Servant, Le Quartier, Le Montel-de-Gelat, villosanges, n’ont pas été pourvus d’un instituteur ou d’une institutrice (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Le 10 thermidor, cependant, J.B. Baisle et Jean Mangerel examinaient la candidature du citoyen Jean-Jacques Martin, élève envoyé par les district aux écoles normales de Paris qui se présentait pour les écoles de la ville de Montaigut ; il est accepté. Il avait exercé précédemment au Montel-de-Gelat (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Puis, le 30 fructidor suivant, c’est la municipalité de Saint-Gal qui « considérant que l’ignorance est le plus grand fléau parce qu’elle conduit nécessairement le citoyen sous le joug du plus affreux despotisme » prend comme instituteur le citoyen Berrier, d’Ebreuil (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Le 1er pluviôse An IV déjà, la petite commune de Bussières-de-Pionsat, et non plus sous-Rochedagoux comme la paroisse qu’elle était avant la Révolution, avait, à la demande de plusieurs cultivateurs, sous la seule responsabilité de l’agent municipal (on disait national) Jacques Désarménien et de son adjoint Jean Riboulet, installé l’ancien curé Jean-Baptiste Coulaudon dans le presbytère en qualité d’instituteur (J. Mangerel, Le canton de Pionsat pendant la période révolutionnaire, pp. 39-108).

      Cependant, des quelques écoles qui avaient fonctionné, avec combien de difficultés le plus souvent devaient vite péricliter pour n’atteindre, même dans les plus grosses bourgades, Montaigut, Saint-Gervais, Pionsat, qu’un chiffre d’élèves très insuffisant pour faire vivre le maître le plus dévoué à la République, le plus pétri de bonnes intentions à l’égard de la jeunesse d’alors et l’on peut lire dans un des rapports mensuels de l’assemblée cantonale de Pionsat : Vendémiaire An III – Ce cri de désespoir d’administrateurs dévoués à leur noble cause mais qui sont sans moyens pour la faire triompher : « On ne peut que répéter que l’instruction est nulle dans ce canton faute d’instituteurs et d’un nombre de jeunes gens suffisant pour assurer la subsistance  des instituteurs. Il suffit que le gouvernement exige une éducation républicaine pour en éloigner les enfants de ces pères et mères égarés par l’égoïsme frère ou ami du fanatisme… » (Archives communales de Pionsat).

      Point n’est besoin après ces quelques lignes d’entrer dans des détails. L’administration centrale, le Directoire du département ou celui du district peuvent prodiguer leurs encouragements, les municipalités cantonales faire l’impossible, il y aura bien quelques rares maîtres qui résisteront à leur demi-indigence, un ou deux par canton, mais il y aura peu ou pas assez d’élèves, entre Cher et Sioule comme partout dans ce département. La 1ère République avait déjà voulu donner un minimum d’instruction républicaine au peuple qui n’était sans doute pas mûr pour la recevoir et en tirer profit ; bien des événements ultérieurs vont justifier cette allégation.

 

 

 

 

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:38

Les écoles avant et pendant la révolution entre Cher et Sioule, par J. SEMONSOUS

Revue d’Auvergne, tome 76, N° 4, année 1962.


I.                   Deux ou trois écoles pour quarante paroisses

Chacun sait qu’autrefois il y avait fort peu d’écoles, en Combraille auvergnate comme partout ailleurs.

Je ne veux pas refaire l’historique des écoles confiées à des congrégations religieuses enseignantes, fréquentée par les fils des bourgeois des villes, grandes ou petites, destinés à devenir avocats en parlement, juges royaux ou seigneuriaux, notaires, ou simplement à tenir la boutique des parents ; il n’en existait d’ailleurs pas ici.

Mais, de-ci, delà, dans les grosses agglomérations, il y avait quelque école, tenue par un prêtre communaliste ou par un maître laïque, toujours d’ailleurs nommé par le curé du lieu, sous son étroite surveillance et approuvé par l’évêque, inspecteur.

Qu’apprenait-on dans ces écoles ? Les fils des artisans du lieu, les commerçants, des paysans aisés du voisinage y apprenaient d’abord à épeler, puis à lire un peu, à écrire, au moins leur nom, pour signer les actes dans lesquels ils seraient appelés à être témoins, un peu à compter pour pouvoir tenir un livre de comptes aide-mémoire.

Pour les filles, parfois, quelque dame pieuse apprenait des rudiments aux fillettes d’un gros bourg, mais je n’ai pas souvenance d’avoir rencontré nulle part, entre Cher et Sioule, aux actes notariés ou aux registres de catholicité, de signature de femmes, si ce n’est, par hasard, de la noblesse ou de la haute bourgeoisie.

Car, des signatures au bas des pages d’actes est un critérium du degré d’instruction : il s’en voit à Pionsat, il y en a moins à Montaigut et à Saint-Gervais ; ailleurs, c’est si rare d’en rencontrer qu’on s’arrête, curieux, à une page d’acte de mariage, par exemple, qui en contient, pour voir quels personnages de la région avaient été invités à la noce. Et, je suis bien certain qu’aucun présent – et à fortiori aucun témoin d’acte public – n’aurait voulu manquer une des rares occasions de sa vie où il pourrait montrer son habileté – relative – à tracer, combien de fois sans les attacher, les lettres de son nom ; une plume « d’oye », c’est si petit en comparaison du manche d’outil qu’on manie habituellement que ça se perd entre les doigts…

On juge par le degré… d’ignorance des campagnes de Combraille au XVIIIe siècle.

Le matériel scolaire ? Des bancs pour s’asseoir, bien sûr ; une planche que l’on pose sur ses genoux et qui est percée d’un trou pour la suspendre au mur la classe finie, une plume d’oie plus ou moins bien taillée, apanage de ceux qui apprennent à écrire après avoir appris à épeler, puis à lire dans le Liber Jésus Christi pro Simplicius, imprimé dès 1505 pour les diocèses de Clermont et de Saint-Flour, ou peut-être la Doctrine chrétienne, éditée par les jésuites de Billom en 1556. Mais, le livre n’appartenait pas aux élèves ; il était à l’école, et seul le maître avait le droit de le toucher, de montrer les lettres à épeler, les mots à lire, à l’aide d’un bâtonnet pointu, mais émoussé pour ne pas détériorer les pages.

Punition pour bavardage ou autre enfantillage ; le piquet dans un coin, le bonnet d’âne, des coups de baguette de noisetier longue de trois ou quatre mètres parfois, des coups de fouet, lanière ou manche.

Moyen de chauffage ? Une grande cheminée, devant le feu de grosses bûches, de laquelle on cuisait, alors qu’au fond de la salle, vaste, peu aérée, peu éclairée par de petits carreaux et humide on gelait l’hiver ; aussi, pour se protéger du froid est-il courant de s’abriter le corps sous le grand « capuchon » du pays, ample pèlerine d’épaisse serge bleue « maillée », raide et lourde et de s’envelopper les jambes dans une botte de foin, les pieds nus au chaud dans des sabots de bois secs, pendant que ceux du trajet perdent un peu de leur humidité, alignés près du feu.

La rétribution du maître est variable. Suivant les écoles, par mois, elle va de 5 sous pour apprendre à lire, 10 sous pour apprendre à lire, écrire et un peu compter, à 20 sous et même 30 pour apprendre un peu d’arithmétique et de latin.

Généralement la classe dure de 7 heures à 9 heures le matin et de 1 heure à 3 heures le soir, de Pâques à la Toussaint. Vacances ? Une quinzaine de jours en septembre. A quatre heures par jour de classe, pas de devoirs à la maison, ni de leçons à apprendre, c’était peut-être suffisant : on évitait quand même le surmenage scolaire.

Les quelques maîtres d’école, ai-je dit, étaient nommés par le curé et sous sa surveillance constante, même au collège de Pionsat ; à son passage, tous les huit à douze ans il est vrai, l’évêque inspecteur s’informe de leur nom, de leurs qualités et les approuve s’ils sont laïques. Si c’est un vicaire ou un communaliste l’approbation est tacite.

Voyons les procès-verbaux des visites épiscopales des archives départementales du Puy-de-Dôme.

A Montaigut en mai 1729, répondant à l’évêque Massillon, le curé dit avoir « des maîtres et maîtresses d’école qui font leur devoir » (A.D. IG, R. 24, p.v. 78) ; par contre, en mai 1737, « il n’y a ni maîtres, ni maîtresses d’école fondés. Quelques-uns des prêtres filleuls enseignent les garçons et de bonnes filles, les filles…). L’évêque, toujours Massillon, fait écrire : « Et sur les observations qui nous ont été faites du grand nombre d’enfants qui demeurent sans instruction et dont la plupart formeraient des sujets pour l’Église et pour l’État s’ils étaient bien élevés, nous avons représenté au vénérable curé et aux prêtres filleuls de ladite ville et église qu’il conviendrait prendre pour l’établissement d’un ou plusieurs écolâtres, une portion dans les revenus annuels de la communauté desdits prêtres filleuls, exemptés de tous les offices et assistance au chœur si le ou lesdits écolâtres sont prêtres du lieu ; à quoi faire lesdits vénérable curé et prêtres filleuls adhérant, nous ordonnons, qu’à l’avenir il sera pris une portion annuelle dans le partage et distribution des biens et revenus de la communauté des prêtres filleuls pour être employée à l’entretien et honoraire d’un ou deux écolâtres qui seraient choisis par lesdits curé, prêtres filleuls, officiers de justice de ladite ville et de nous approuvés, à la charge que ledit ou lesdits écolâtres seront tenus d’enseigner les principes du latin à la majeure partie des enfants du lieu qui se trouveront avoir l’ouverture et disposition pour les sciences et qu’ils les instruiront dans la foi et les principes de la religion chrétienne… » (A.D., IG, R. 31, P.V. 65). En 1784 (A.D., IG, R. 47, p.v. 28), il n’est pas trace d’école. Je pense qu’elle avait disparu, d’après les pièces de la Révolution, à moins que l’évêque de Bonal qui se désintéressait apparemment de l’instruction de ses fidèles, n’ait pas jugé bon de faire écrire un petit mot pour nous renseigner sur la bonne volonté qu’auraient manifestée les curés et prêtres filleuls dudit Montaigut à sacrifier une toute petite part de leur temporel pour instruire leurs jeunes compatriotes.

A Saint-Gervais, en 1729, réponse à Massillon : « Il y a un maître d’école dont le curé nous a rendu son témoignage ; nous lui défendons néanmoins d’instruire les jeunes filles que le curé aura soin de faire instruire par quelques autres filles » (A.D., IG, R.24, p.v. 31).

En 1737, « Il ya un maître d’école qui enseigne les garçons, fondé par les seigneurs du lieu au moyen d’un domaine appelé des Coureix, paroisse de Chambonnet. Une vieille demoiselle enseigne les filles (A.D., IG, R.29, p.v. 63). En ce 1737, Antoine Morin, maître d’école, âgé de 68 ans, a requis l’évêque Massillon de lui permettre « d’enseigner les filles dans un temps différent et une salle différente des garçons » … « ce que nous lui avons permis sous susdites conditions » (A.D., IG, R.29, p.v. 63). En 1784, comme à Montaigut, la question : y a-t-il une école, est restée sans réponse ou du moins l’évêque de Bonal n’a pas jugé à propos de la mentionner.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 08:40

Voici la lettre qui résume toute l'affaire

 

Montaigut le 4 janvier 1793 (An II)

Citoyens,

Les délits commis sur les étangs de la Potence et Mauvais Temps, appartenant ci-devant à Servières, émigré, nous étant connus sur le rapport des procès-verbaux qui ont été dressés, tant par le receveur du droit de l’enregistrement à St-Gervais  que par la gendarmerie du dit lieu, dont il était assisté, et par la  municipalité de St-Priest, nous ne saurions sans compromettre les intérêts  qui nous sont confiés, laisser de tels excès impunis.

Nous vous prions à cet effet de vouloir bien nous autoriser à faire les poursuites nécessaires, conformément à l’article 13 de la loi du 27 mars 1791.

Les administrateurs et procureur syndic du district de Montaigut.

 

 

Les procès-verbaux révèlent :

1° A l’étang du Mauvais Temps, des malveillants se sont emparés du poisson qui avait été pêché au profit de la nation, ont volé les filets et brûlé la cabane qui servait d’abri aux ouvriers nécessaires à cette pêche.

Etang-du-mauvais-temps.jpg

Situation, sur la carte de Cassini, de l'étang du Mauvais Temps, appelé maintenant l'étang Grand.

 

2° A l’étang de la Potence, ils ont creusé la chaussée dans sa plus grande profondeur et ont bien sûr emporté du poisson.

Nous n'avons pu situé l'étang de la Potence.


Dans le dossier L 582 aux Archives Départementales, nous ne trouvons pas la suite de cette affaire. Les « malveillants », comme ils les appellent dans leur rapport, ont pris ce qui semblait leur revenir. C’était le bien de leur seigneur, pourquoi le laisser partir « au profit de la nation ».  D'ailleurs ils avaient toujours faim !  

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 18:20

AFFAIRES MILITAIRES : L 4826

Procès verbaux de levée. Contrôles signalétiques des jeunes gens de 18 à 25 ans (1793).

 

MAZERON Philibert, natif de St-Priest, fils de Charles, 21 ans, taille de 5 pieds 5 pouces (1,76 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez large, bouche moyenne, menton rond Observations : Parti.

Né le 20 Août 1773 au Bourg, fils de Charles MAZERON et de Pétronille SARRAZIN.

 

RANCE Antoine, natif de St-Priest, fils de feu Marien, 22 ans, taille de 5 pieds 4 pouces (1,73 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez bienfait, bouche moyenne, menton abattu, visage long, marqué d’un sein à la joue gauche. Observations : Parti.

Né le 17 Avril 1771 au Bourg, fils de Marien RANCE et de Marguerite CROMARIAS.

 

VERNIOL Pierre, natif de Miremont, fils de feu Jacques, 22 ans, taille de 5 pieds 2 pouces 6 lignes (1,69 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez relevé, bouche petite, menton rond, visage rond, marqué de rousseurs. Observations : Parti.

 

PEROL Michel, natif de St-Priest, fils de Michel, 21 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

Né le 24 Juin 1773 au Bourg, fils de Michel PEROL et de Anne ARBITRE.

 

CHAFFRAIX Gilbert, natif de St-Priest, fils de Gervais, 24 ans, taille de 5 pieds 2 pouces (1,68 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

CHAFFRAIX Pierre, natif de St-Priest, fils de feu Antoine, 19 ans, taille de 5 pieds 1 pouce 6 lignes (1,66 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez relevé, bouche grande, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 28 Juin 1774 au Vernadel, fils de Antoine CHAFFRAIX et de Gilberte FAVIER.

 

TETARD Antoine, natif de St-Priest, fils de Blaize, 24 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez bienfait, bouche petite, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 5 Juillet 1771 à Courtine, fils de Blaise TAYTARD et de Marguerite CHAFFRAIX.

 

BOSCAVERT Gilbert, natif de St-Priest, fils de Pierre, 22 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez long, bouche moyenne, menton relevé, visage plein, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 15 Mars 1774 au Vernadel, fils de Pierre BOSCAVERT et de Marie FAVIER.

 

CHANUT Gervais, natif de St-Priest, fils de feu Antoine, 22 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, nez bienfait, bouche petite, menton relevé, visage rond. Observations : Parti.

Né le 16 Décembre 1772 à Lamothe, fils de Antoine CHANU et de Gervaise LELION.

 

AUPETIT Annet, natif de St-Priest, fils de feu Antoine, 24 ans, taille de 5 pieds 6 lignes (1,64 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez effilé, bouche petite, menton long, visage rond, marqué de plusieurs seins sur la figure. Observations : Absent

Né le 5 Février 1771 à Courtine, fils de Antoine OPETIT et de Françoise GRANSAIGNE.

 

GRANGE Gervais, natif de St-Priest, fils de Marien, 22 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez relevé, bouche petite, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 8 Mars 1775 au Cluzel, fils de Marien GRANGE et de Catherine PAYRARD.

 

BARGE Jean, natif de St-Priest, fils de feu Gilbert, 19 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez escarpé, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 23 Juin 1775 au Cluzel, fils de Gilbert BARGE et de Marguerite GRANSAGNE.

 

DEMOULIN Mathieu, natif de St-Priest, fils de feu François, 19 ans, taille de 5 pieds 3 pouces (1,71 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux bleus, nez bienfait, bouche petite, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole et de quelques boutons sur le visage. Observations : Parti.

Né le 30 Novembre 1774 à Visignol, fils de François DESMOULIN et de Marie GRANGE.

 

CHEFDEVILLE Antoine, natif de St-Priest, fils de Amable, 18 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole et de deux seins à la joue gauche. Observations : Parti.

Certainement lui, né le 12 Mai 1775 à Perol, fils de Gilbert CHEFDEVIL et de Michelle PEROL.

 

PEROL Jacques, natif de St-Priest, fils de feu Marien, 24 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez petit, bouche moyenne, menton enfoncé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

JOUHET Antoine, natif de St-Priest, fils de Jean, 18 ans, taille de 5 pieds 2 pouces 6 lignes (1,69 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez rond, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’une rougeur entre les deux sourcils. Observations : Parti.

Né le 26 Mai 1775 à Retailhat, fils de Jean JOUHET et de Marie MORGE.

 

AMBLARD Antoine, natif de St-Priest, fils de Michel, 20 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez petit, bouche petite, menton fourchu, visage rond. Observations : Parti.

Né le 3 Janvier 1773 à Lacost, fils de Michel AMBLARD et de Marie LASSIOUVE.

 

PHELUT Claude, natif de St-Priest, fils de Antoine, 20 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez relevé, bouche ordinaire, menton rond, visage plein, marqué d’un saint sur la joue gauche. Observations : Parti.

Né le 20 Août 1773 au Marcheix, fils de Antoine PHELUT et de Michelle PEROL.

 

PHELUT Jean, natif de St-Priest, fils de Amable, 22 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué d’un saint au dessous du nez. Observations : Parti.

Né le 14 Avril 1772 à Lamazière, fils de Amable PHELUT et de Marie BOURDERON.

 

GILET Antoine, natif de St-Priest, fils de Jean, 21 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez gros, bouche moyenne, menton relevé, visage long, marqué de petite vérole et d’un sein au menton et d’un à la joue gauche. Observations : Parti.

Né le 10 Février 1773 à Lamazière, fils de Jean GILLET et de Antoinette DOUSSET.

 

GILLET Pierre, natif de St-Priest, fils de Amable, 22 ans, taille de 5 pieds 4 pouces (1,73 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez long, bouche moyenne, menton avancé, visage rond, marqué de plusieurs seins à la figure. Observations : Parti.

Né le 2 Juin 1772 à Lamazière, fils de Amable GILLET et de Amable PHELUT.

 

GILLET Joseph, natif de St-Priest, fils de Amable, 19 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez aquilin, bouche petite, menton enfoncé, visage plein, marqué de deux verrues sur le front. Observations : Parti.

Né le 12 Février 1775 à Lamazière, fils de Amable GILLET et de Amable PHELUT.

 

MAZERON Antoine, natif de St-Priest, fils de Amable, 19 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez bienfait, bouche petite, menton rond, visage plein, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 6 Juillet 1775 à Lamazière, fils de Amable MAZERON et de Elisabeth MAZERON.

 

PEROL Antoine, natif de St-Priest, fils de Jean, 21 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton pointu, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 18 Février 1773 à Lamazière, fils de Jean PEROL et de Marie DENIS.

 

GILLET Jean, natif de St-Priest, fils de feu Pierre, 20 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez pointu, bouche moyenne, menton enfoncé, visage allongé, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 20 Août 1773 à Carton, fils de Pierre GILLET et de Françoise MAZERON.

 

LASSIOUVE Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 22 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué de boutons. Observations : Parti.

Né le 14 Juin 1772 à Lasciouve, fils de Jean LASSIOUVE et de Marie MAZERON.

 

PEROL Michel, natif de St-Priest, fils de Antoine, 21 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez épaté, bouche moyenne, menton rond, visage allongé, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 20 Février 1773 à Lasciouve, fils de Antoine PEROL et de Françoise COURET.

 

JOUÉ Jean, natif de St-Priest, fils de Gilbert, 23 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez bienfait, bouche moyenne, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

Né le 14 Avril 1770 à Retailhat, fils de Gilbert JOUET et de Jeanne BOURDUGE.

 

BASTERE Pierre, natif de St-Priest, fils de Michel, 21 ans, taille de 5 pieds 5 pouces (1,76 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez bienfait, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 22 Janvier 1774 à Boscavert, fils de Michel BASTERRE et de Marie PHELUT.

 

MAGNOL Pierre, natif de St-Priest, fils de François, 19 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez abattu, bouche moyenne, menton relevé, visage plein. Observations : Parti.

Né le 18 Mars 1775 à Villemaine, fils de François MANIOL et de Anne BOUDOL.

 

TIXIER Annet, natif de Comps, fils de Gilbert, 20 ans, taille de 4 pieds 9 pouces (1,54 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez petit, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’un sein sur la joue gauche.

 

GRANSAIGNE Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 24 ans, taille de 4 pieds 11 pouces 6 lignes (1,61 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez bienfait, bouche moyenne, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

 

MARTIN François, natif de St-Priest, fils de Jean, 23 ans, taille de 5 pieds 5 pouces (1,76 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez bienfait, bouche petite, menton long, visage long, marqué d’un sein à la joue gauche. Observations : Parti.

Né le 30 Août 1770 à Montpied, fils de Jean MARTIN et de Claudine CHAFFRAIX.

 

CHAFFRAIX Jean, natif de St-Priest, fils de feu Jean, 25 ans, taille de 5 pieds 5 pouces (1,76 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez gros, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’un sein à la joue gauche. Observations : Parti.

 

DELARBRE Gervais, natif de ?, fils de Gervais, 23 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez relevé, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

LONGCHAMBON Gervais, natif de Comps, fils de Jacques, 23 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, nez relevé, bouche grande, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

MOUREUIL Pierre, natif de St-Priest, fils Jacques, 19 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux bleus, nez petit, bouche moyenne, menton enfoncé, visage rond. Observations : Parti.

Né le 16 Octobre 1774 au Bladeix, fils de Jacques MOUREUIL et de Marie GORY.

 

TARDIF Pierre, natif de St-Priest, fils de Jean, 21 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez court, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 4 Octobre 1771 à La Chomette, fils de Jean TARDIF et de Marie PEROL.

 

DESCHAMPS Antoine, natif de St-Priest, fils de Antoine, 24 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’un sein à la joue gauche. Observations : Absent.

Né le 22 Janvier 1770 à La Chomette, fils de Antoine DESCHAMPS et de Marguerite FOUGERET.

 

BOUDOL Jean, natif de St-Priest, fils de feu Antoine, 21 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez bienfait, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’un sein à la joue droite. Observations : Parti.

Né le 23 Décembre 1772 à Lébeaupin, fils de Antoine BOUDOL et de Claude TOURNAIRE.

 

MAZAL Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 19 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez allongé, bouche grande, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

Certainement le fils de Jean MAZAL et de Anne GORY.

 

BARSE Jean, natif de St-Priest, fils de Robert, 20 ans, taille de 5 pieds 4 pouces (1,73 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez pointu, bouche moyenne, menton double, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 14 Novembre 1771 aux Barsses, fils de Robert BARSE et de Anne BASTAIRE.

 

POUGEON Jean, natif de St-Priest, fils de Blaize, 29 ans, taille de 5 pieds 4 pouces (1,73 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez bienfait, bouche petite, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole.

 

POUGEON Gaspard, natif de St-Priest, fils de Blaize, 21 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez rond, bouche enfoncé, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

PEROL Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 22 ans, taille de 4 pieds 11 pouces (1,60 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez relevé, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué de deux sains à la joue gauche. Observations : Parti.

 

BOUDOL Jean, natif de St-Priest, fils de Michel, 24 ans, taille de 5 pieds 3 pouces 6 lignes (1,57 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez enfoncé, bouche avancé, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

BOUDOL Jean, natif de St-Priest, fils de Michel, 29 ans, taille de 5 pieds 2 pouces (1,68 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez enfoncé, bouche moyenne, menton rond, visage plein, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

BOUDOL Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 29 ans, taille de 4 pieds 11 pouces (1,60 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez enfoncé, bouche avancé, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

DESMOULINS Jean, natif de St-Priest, fils de Mathieu, 20 ans, taille de 4 pieds 11 pouces (1,60 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez bienfait, bouche petite, menton relevé, visage rond. Observations : Parti.

Né le 13 Décembre 1772 à Laroche, fils de Mathieu DEMOULIN et de Marie TOURNAIRE.

 

FAVIER Antoine, natif de St-Priest, fils de Gabriel, 25 ans, taille de 5 pieds 6 lignes (1,64 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez bienfait. Observations : Parti.

 

MAZERON Gervais, natif de St-Priest, fils de Gilbert, 25 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez ?, bouche moyenne, menton rond, visage plat, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

MAZERON Claude Michel, natif de St-Priest, fils de Charles, 25 ans, taille de 5 pieds 5 pouces (1,76 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez ordinaire, bouche grande, menton allongé, visage ovale, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

MAZERON Marien, natif de St-Priest, fils de Gilbert, 21 ans, taille de 4 pieds 11 pouces (1,60 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez escarpé, bouche enfoncé, menton relevé, visage plein, marqué de plusieurs sains. Observations : Parti.

 

AUBIGNAT Antoine, natif de St-Priest, fils de Antoine, 23 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez petit, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 4 Août 1770 à Jouhet, fils de Antoine AUBIGNAT et de Anne JOUHET.

 

CARTHON Pierre, natif de St-Priest, fils de Pierre, 20 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux noirs et frisés, sourcils noirs, yeux noirs, nez effilé, bouche moyenne, menton relevé, visage rond, marqué d’un saint à la joue gauche. Observations : Parti.

Né le 3 Juillet 1773 au Teilhot, fils de Pierre CARTON et de Antoinette CHASSANIOL.

 

ARBITRE Annet, natif de St-Priest, fils de feu Pierre, 24 ans, taille de 4 pieds 8 pouces (1,52 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez enfoncé, bouche petite, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

 

MARTINON Jean, natif de St-Priest, fils de feu Blaize, 25 ans, taille de 5 pieds 6 lignes (1,64 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, nez escarpé, bouche enfoncée, menton relevé, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

BASTERE Jean, natif de St-Priest, fils de Gervais, 21 ans, taille de 4 pieds 10 pouces (1,57 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez bienfait, bouche moyenne, menton petit, visage pointu, marqué d’un sein au menton. Observations : Absent, fuyard.

Né le 9 Septembre 1773 à Boscavert, fils de Gervais BASTERE et de Marguerite LESSEITEL.

 

LECUYER Charles, natif de St-Priest, fils de Annet, 25 ans, taille de 5 pieds 2 pouces (1,68 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez effilé, bouche moyenne, menton rond, visage enfoncé, marqué d’un sein à la joue droite. Observations : Parti.

 

LECUYER Jean, natif de St-Priest, fils de Annet, 22 ans, taille de 5 pieds 2 pouces 6 lignes (1,69 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez escarpé, bouche moyenne, menton relevé, visage plein, marqué d’un sein entre les deux yeux. Observations : Réformé

Né le 19 Février 1772 au Cluzel, fils de Annet LECUYER et de Marguerite JOUET.

 

BONHEURE Gilbert, natif de St-Priest, fils de feu Pierre, 19 ans, taille de 4 pieds 9 pouces (1,54 m.), cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, nez petit, bouche petite, menton rond, visage rond, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 27 Juillet 1773 à Bargheon, fils de Pierre BONHEUR et de Jeanne FOUGEREIX.

 

GRANDSAIGNE Jean, natif de St-Priest, fils de Jean, 19 ans, taille de 4 pieds 11 pouces  6 lignes (1,61 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez gros, bouche moyenne, menton pointu, visage long. Observations : Parti.

Né le 19 Janvier 1775 au Bourg, fils de Jean GRANDSAIGNE et de Marie FAVIER.

 

MAZERON Michel, natif de St-Priest, fils de Guillaume, 21 ans, taille de 5 pieds 6 lignes (1,64 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez bienfait, bouche moyenne, menton rond, visage rond. Observations : Parti.

Né le 17 Mai 1773 au Chirol, fils de Guillaume MAZERON et de Anne FAURE.

 

CHAFFRAIX Annet, natif de St-Priest, fils de feu Jean, 21 ans, taille de 5 pieds 1 pouce (1,65 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez gros, bouche moyenne, menton rond, visage rond, marqué d’un sein au dessus de la paupière droite. Observations : Parti.

Né le 28 Décembre 1772 au Cluzel, fils de Jean CHAFFRAIX et de Jeanne CHARON.

 

LAFLEUR Jean, natif de St-Priest, fils de inconnu, 22 ans, taille de 4 pieds 5 pouces (1,48 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez bienfait, bouche moyenne, menton rond, visage large, marqué d’un sein à la joue droite. Observations : Absent et fuyard.

 

PEROL Antoine, natif de St-Priest, fils de Antoine, 19 ans, taille de 4 pieds 9 pouces (1,54 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux noirs, nez gros, bouche grande, menton double, visage allongé, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

 

CHAFFRAIX François, natif de St-Priest, fils de Gervais, 18 ans, taille de 4 pieds 11 pouces (1,60 m.), cheveux et sourcils noirs, yeux gris, nez épais, bouche moyenne, menton rond, visage long, marqué de petite vérole. Observations : Parti.

Né le 15 Juin 1775, fils de Gervais CHAFFRAIX et de Françoise AUBIGNAT.

 

BOURDUGE Annet, natif de St-Priest, fils de Antoine, ans, taille de 5 pieds 5 pouces 6 lignes (1,78 m.), cheveux et sourcils blonds, yeux gris, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale. Observations : Parti.

 

ARBITRE Antoine, natif de St-Priest, fils de Antoine, 24 ans, taille de 5 pieds (1,62 m.), cheveux et sourcils châtains, yeux roux, nez long et large, visage ovale. Observations : Parti.

Né le 11 Février 1770 à Retailhat, fils de Antoine ARBITRE et de Marie BOURDUGE.

 

Notes: "Parti" veut dire déjà aux frontières.

L' indication en italique est de mon fait.

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 10:46

En ce début d'année 1793 la guerre avec l'Autriche pèse d'un poids très lourd, elle oblige la République toute nouvelle à affirmer l'autorité de l'Etat, à trouver des hommes, des armes, des munitions, des fourrages, des souliers.

Depuis la mort du Roi, toute l'Europe est coalisée contre la République.La Convention compte sur l'enthousiasme révolutionnaire et les Sans-culottes parisiens réclament une levée d'hommes.
Le 24 février 1793, la Convention décrète la levée de 300 000 volontaires. Des représentants sont envoyés en mission en province pour accélérer cette mobilisation qui va faire beaucoup de mécontents.


Le 8 mars 1793, mise en place d’un registre pour inscrire les citoyens qui voudraient volontairement se consacrer au service de la patrie.

Le 12 mars 1793, après le constat de zéro volontaire inscrit, il a été fait lecture publique, par les citoyens commissaires ARCHIMBAUD et LEGROS, de la loi du 24 février dernier qui impose la levée de 300 000 hommes, avec habillement, équipement, armement et subsistance … ainsi que celle relative aux pensions, retraites et gratifications pour les défenseurs de la patrie. La commune de Saint-Priest doit fournir  34 hommes. La méthode employée, le tirage au sort, avec toutes ses possibilités d'exemption pour ceux qui ont de l'argent, rappelle les pratiques d'avant 1789.

 

Les citoyens qui ont tiré les billets sur lesquels était écrit le mot volontaire sont :

Gervais Claude MAZERON, en raison de sa mauvaise santé, est remplacé par Gervais PEROL du bourg, qui est dit « un vrai défenseur de la patrie », Amable GRANDSAIGNE, Amable FAVIER, Annet BOSCAVERT, Charles RIGAUD, François AUBIGNAT remplacé par Gervais NEUVILLE qui se déclare volontaire, Jean MARCHEIX, Gervais BIDON, Charles LÉCUYER remplacé par Pierre AMBLARD qui se déclare volontaire, Claude ARBITRE, Antoine ARBITRE remplacé par Gilbert JOUHET qui se déclare volontaire, Jean PEROL, Pierre POUMEROL, Jean PHELUT, Antoine TIXIER, Amable TARDIF, Jean PEROL, Annet FAURE, Annet BARSE remplacé par Jean BARSE qui se déclare volontaire, Jean BOUDOL remplacé par Etienne DUPOUX qui se déclare volontaire, Gilbert MOUREULLE, Antoine GAGNÈRE, Claude AYMARD, Jean BOUDOL remplacé par Charles BARGE qui se déclare volontaire, Gervais PAYRARD remplacé par Martin CHOMETTE qui des déclare volontaire, François DÉMOULIN remplacé par son frère Jean DÉMOULIN qui se déclare volontaire, Annet SABY, Jean BARSE, Pierre JOUHET, Jean JOUHET, Charles LOUIS, Annet DEMURAT, Jean CHOMETTE et Pierre DUBREUIL.

Le présent procès verbal est signé : Charles MAZERON, maire, GILLET, CHAFFRAIX, BOURDUGE, TARDIF, AUBIGNAT, DUBREUIL, MAZERON, Antoine GERAUD, procureur de la commune et ABAVID, greffier.

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