Le feu.
Samedi, 20 courant, vers 10 heures du matin, le feu s’est déclaré, sur les côtes de la Sioule, dans les landes recouvertes de ronces et de genévriers. Une douzaine d’hectares ont été consumés. Le feu s’est étendu également à des haies clôturant des prairies où des arbres de haute futaie ont été détruits, et à la vallée du Chalamont, où une quinzaine d’hectares de genêts, de ronces et de fougères ont été brulés. Des champs de seigle, qui se trouvaient à proximité, ont pu être préservés.
Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/41– Journal du 23/07/1918.
Incendie.
Mercredi, 13 courant, vers deux heures du matin, un incendie s’est déclaré au village de Visignol, commune de Saint-Priest-des-Champs, dans un immeuble appartenant à M. Chaffraix.
Les bâtiments étant couverts en chaume, en peu de temps l’incendie a pris de rapides proportions. Cependant, après avoir brûlé la charpente de la maison d’habitation, le feu n’a pu pénétrer dans une partie de l’immeuble, grâce à l’épaisseur d’une cloison en ciment et en terre glaise, qui a résisté.
Les pertes, néanmoins, sont importantes, attendu que la plupart des récoltes étaient engrangées, et s’élèveraient à 8.000 francs environ.
Les causes du sinistre sont inconnues.
M. Chaffraix est au front depuis le début de la campagne.
Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/41– Journal du 17/08/1918.
Les sangliers.
On signale la présence de nombreux sangliers dans la commune de Saint-Priest-des-Champs. Les villages du Cluzel et de Retaillat sont particulièrement éprouvés. Les champs de pommes de terre et de sarrasin sont chaque jour dévastés par ces animaux.
On réclame une battue.
Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/41– Journal du 11/10/1918.
La grippe.
On nous écrit : « Depuis une huitaine de jours, l’épidémie de grippe sévit durement sur la commune de Saint-Priest-des-Champs. Le bourg est tout particulièrement affecté ; la moitié des habitants sont alités.
Des mesures de protection rigoureuses s’imposent, d’autant qu’il n’y a plus de médecin dans la commune. Le regretté docteur Baisle n’a pas eu de remplaçant. Il semble pourtant qu’une commune de 1.800 habitants devrait avoir un service médical. Nos bonnes sœurs font des prodiges pour soigner les malades ; mais leur dévouement ne peut suffire à la tâche.
Archives Départementales – L’Avenir du Puy-de-Dôme – 5 BIB 4/41– Journal du 22/10/1918.