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5 décembre 2022 1 05 /12 /décembre /2022 16:00

Victimes Civiles 1939-1945

 

DUBOST Denis Alexandre, né le 27 août 1881 au village de Laroche, est le fils de Jean DUBOST et de Marie MARTIN, tous deux cultivateurs domiciliés au village de Laroche.

Denis Alexandre épouse, le 25 septembre 1918 à Saint-Julien-la-Vêtre (Loire), BANCILLON Marcelle Clotilde, née le 19 mars 1893 à Val-de-Fleury (Loire), fille d’Alphonse BANCILLON et de Marie Eugénie GENET.

Le couple demeure à Caen au 50 de la rue du Milieu. Ils son portés disparus par suite de faits de guerre lors d’un bombardement de Caen, le 7 juin 1944. Par jugement en date du 18 février 1948, le tribunal de première instance de Caen a déclaré leur absence.

Le jugement du tribunal civil de Caen du 25 octobre 1949 a été transcrit en 1949.

Son Dossier P 337771 dans la base des victimes civiles au Service historique de la Défense de Caen.

 

FAURE Marie Angélique, née le 20 janvier 1880 au village de Villemaine, est la fille d’Annet FAURE et de Marie MARTIN, tous deux cultivateurs demeurant au village de Villemaine.

Marie Angélique épouse, le 29 juin 1912 à Vénissieux (Rhône), LELION Léon Joseph, né le 2 octobre 1884 au village de Villemaine, fils de François LELION et de Marie GILLET, tous deux cultivateurs domiciliés au village de Villemaine.

Elle est tuée le 25 mai 1944 à Saint-Fons et déclarée comme victime civile (Dossier P 367381 dans la base des victimes civiles au Service historique de la Défense de Caen).

Son mari décède aussi à Saint-Fons, le 12 juillet 1966.

 

Mort en déportation

 

ISSERT Amable Marius

Il est mort en déportation, le 10 octobre 1944, à Flossenburg (Allemagne) ; né à Saint-Priest-des-Champs et vivant aux Ancizes-Comps, son nom n’apparait sur aucun des monuments au morts de ces communes.

ISSERT Amable Marien est né à Beaufessoux-le-Grand, le 16 décembre 1893. Il est le fils de Michel ISSERT et de Jeanne PHELUT. Le 27 novembre 1921 aux Ancizes-Comps, il épouse Germaine LEGAY, née le 16 mai 1902 aux Ancizes-Comps ; elle est la fille d’Antoine LEGAY et de Françoise CHAMBREUIL.

Peut-être que la mention « Mort pour la France » n’a pas été portée sur son acte de décès, mais il est quand même décédé dans un camp en Allemagne. Il faudrait connaitre exactement les causes de sa déportation.

Sa fiche sur mémoire des hommes est ainsi rédigée :

Amable Marius ISSERT

Décédé(e) le 10-10-1944 (Flossenbürg, Allemagne)

Né(e) le/en 16-12-1893 à Saint Priest des Champs (63 - Puy-de-Dôme, France)

50 ans, 9 mois et 25 jours

Sources Service historique de la Défense, Caen

Cote AC 21 P 464 538

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16 juin 2022 4 16 /06 /juin /2022 11:50

1-Avant-propos

 

Au cours de recherches dans les registres de l’état-civil de la commune d’Évaux-les-Bains, je suis tombe par hasard sur une famille Barsse.

Le patronyme n’étant pas du tout courant dans cette partie de la Creuse, on en trouve à Charron, Auzances et Rougnat, ma curiosité me pousse à regarder l’acte de mariage de Gervais Barsse et de Marie LEGRAND.

C’est là, que je découvre que ce Gervais est natif de Saint-Priest-des-Champs.

 

2-La généalogie simplifiée

 

  1. Michel BARSSE, qui signe, est laboureur et menuisier au village de Gandichoux. Il se marie à Saint-Priest-des-Champs, le 25 novembre 1698, avec Gabrielle BARSSE, fille de Jean BARSSE. Plusieurs enfants sont nés de cette union dont Claude, qui suit.
  2. Claude BARSSE, né après 1703, est voiturier au bourg de Saint-Priest en 1734, hôte du bourg en 1735 et, sur son acte de décès du 25 janvier 1738, cabaretier à Visignol. Il a inhumé son épouse Marie DALAIRAT dans l’église de Saint-Priest, le 14 avril 1737. De ce mariage, célébré le 16 février 1733, le couple a eu une fille Bonnette, née en 1734 et un fils Gilbert Marien, né en 1735, qui suit.
  3. Gilbert Marien BARSSE, cordonnier au bourg de Saint-Priest, y est né le 21 juin 1735 et décédé le 24 avril 1772. Il épouse Jeanne TARDIF, le 12 janvier 1761 à Saint-Priest-des-Champs. Jeanne est la fille de Gervais TARDIF et de Jeanne BLANC, elle est née le 23 octobre 1738. Le couple accueillit Françoise, née en 1762 ; Marien, né en 1764 ; Guillaume, né en 1766, qui suit et Marie, née en 1769. Gilbert, est né en 1735 et décède en 1772.
  4. Guillaume BARSSE, né et baptisé le 29 avril 1766 à Saint-Priest-des-Champs, y est décédé le 20 octobre 1818. Il épouse Françoise GRANGE, le 8 février 1791. Françoise est la fille de François GRANGE et de Marie FOURNIER. Guillaume est cordonnier au bourg. Il est né trois enfants de ce couple : Gervais, né en 1793, qui suit ; Jean, né en 1796 et Gilbert, né en 1798.
  5. Gervais est l’auteur de la branche creusoise.

 

3-L’installation en Creuse

 

C’est donc probablement peu avant 1817 que Gervais BARSSE, s’installe en Creuse, à Évaux-les-Bains, comme compagnon chapelier. Pour la formation à son futur métier de chapelier, Gervais avait choisi le compagnonnage. C’est avec un maitre compagnon d’Évaux-les-Bains qu’il a terminé son perfectionnement et c’est là qu’il a décidé de s’installer comme chapelier.

Peu après son arrivée, il épouse, le 28 janvier 1817, Marie LEGRAND. Marie est la fille de François LEGRAND er de Gilberte SERTILLANGE. Elle décède à l’âge de vingt-sept ans, le 21 mai 1824, après lui avoir donné trois enfants : Jean, né en 1817 ; Laurent Joseph, né en 1820 et François Augustin, né en 1822, qui suivent.

  1. Jean, exerce la profession de charcutier à Moulins où il a épousé Marie FAUQUE, le 13 octobre 1847. Sans descendance ;
  2. Laurent Joseph BARSSE, est tailleur d’habits à Evaux, puis à Sannat (23). Le 27 avril 1841, il épouse à Evaux, Anne Marie CHAPY, avec laquelle il aura 4 enfants : Hélène née en 1843 et mariée à Fougères en 1871, avec Jean Baptiste BRU ; Lucie née en 1845 et mariée en 1872 à Paris 3e, avec Pierre Eugène DAMOISEAU ; François né en 1847, décédé en 1895 à Yzeure, qui épouse à Saint-Maurice-près-Pionsat, le 22 juillet 1873, Marie DUPOUX. Il exerce le métier de Maréchal-Ferrant, d’abord à Pionsat, puis à Broût-Vernet (03). Veuf de Marie DUPOUX, il y épouse en secondes noces Elisabeth CLAIRET, le 17 août 1850 ; François Augustin, né en 1850, avait précédé son frère en épousant Anne DUPOUX, la sœur de Marie, le 12 février 1872 à Saint-Maurice-près-Pionsat. Après sa formation il exerce le métier de Cordonnier au bourg de Saint-Maurice.
  3. François Augustin BARSSE, né le 16 octobre 1822 à Evaux, il y épouse Anne CHARTRON, le 18 février 1852. Il est boulanger à Evaux où il décède le 27 juillet 1863. De cette union naitront 5 enfants : Marie, née en 1854 ; Théodore, né en 1857, sabotier à Evaux, puis à Sannat à partir de son mariage en 1879. Son épouse Anne AVIGNON, lui donne 4 enfants et après, toute la famille part à Villeurbanne (69) ; Jean né en 1859

 

Quatorze ans après le décès de sa première épouse, Gervais BARSSE, le 26 mars 1838 à Evaux, se marie avec Marie GALAND originaire de Saint-Marcel dans l’Allier. Elle a dix-huit ans de moins que son mari. Avec elle il a six enfants, deux filles et quatre garçons.

  1. Marie est née le 6 mai 1835 à Fontanières et a été reconnue par Gervais ;
  2. Laurent est né le 12 août 1838 à Evaux ;
  3. Gilbert a vu le jour le 18 juillet 1840 à Evaux et c’est dans ce même lieu qu’il épouse Françoise Antoinette FAVARD, le 31 mars 1873. De cette union sont nés : Augustin en 1874, il est comme son père serrurier à Evaux ; Marie, née en 1878 ; Marie Louise Elisabeth née en 1885 et Marie Augustine en 1889 ;
  4. Laurent dit Augustin, est aussi serrurier à Evaux. Il y a vu le jour le 28 août 1842. Marié à Maria RIBAUD, le 10 février 1872 à Evaux, ils ont trois enfants : Marie née en 1872 ; Françoise, née en 1874 et Louis en 1877 ;
  5. Marie, née le 12 janvier 1847 et décédée le 18 février 1847 ;
  6. Nicolas, née le 5 septembre 1849 à Evaux, y épouse Maria MARCHAND, le 20 septembre 1879. Nicolas exerce lui aussi la profession de serrurier.
Signature de son acte de mariage en 1817

Signature de son acte de mariage en 1817

Signature de son acte de mariage en 1834

Signature de son acte de mariage en 1834

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 16:11
Partis en Saône-et-Loire

Ce ne sont certainement pas les seuls. La liste se complétera au fil des découvertes.

La Chapelle-de-Guinchay

 

Annet BARGE, fils de Jean BARGE et de Marie ARBITRE, cultivateurs demeurant au village du Cluzel. Maçon à La Chapelle-de-Guinchay, né le 16 mai 1811 au Cluzel, sous le prénom de Catherine[1], décédé le 13 décembre 1883 à La Chapelle-de-Guinchay, marié le 21 février 1842 à La Chapelle-de-Guinchay, avec Jeanne Marie FONTAINE, née le 22 août 1800 à Saint-Romain, veuve de François MAZET, aubergiste, fille de Pierre FONTAINE, décédé 1836 à Saint-Romain et de Marie Benoite LAMBER, rentière demeurant en la commune de Saint-Romain. Sans descendance.

 

Chaudenay

 

Jean FAURE, fils de Robert FAURE et de Françoise BARGHON, cultivateurs au village de Boscavert. Marchand de mercerie demeurant à Chaudenay, né le 1er mars 1815 à Boscavert, marié le 29 avril 1863 à Chaudenay, avec Anne BOSSU, journalière demeurant à la Grangerie, née le 1er avril 1838 à Saint-Christophe-en-Bresse, fille naturelle de Jeanne Marie BOSSU, décédée le 11 octobre 1847 à Lyon. Pas trouvé de descendance.

Jean FAURE, frère du précédent. Maçon demeurant à Chaudenay, maitre-maçon en 1855, né le 25 juin 1821 à Boscavert, décédé le 2 février 1897 à Chaudenay, marié en premières noces le 19 septembre 1853 à Chaudenay, avec Anne BRAGNY, ouvrière à Chaudenay, née le 28 avril 1817 à Chaudenay, y est décédée le 7 mars 1858, fille d’Étienne BRAGUY, propriétaire et d’Anne GRAPIN, décédée le 6 janvier 1853 à Chaudenay ; puis en secondes noces le 7 juillet 1858 à Chaudenay, avec Jeanne MILOT, née le 14 mars 1817 à Chaudenay, fille de Jean MILOT, décédé en 1838 et d’Anne VANTEY.

Cinq enfants sont nés du premier mariage :  Étienne Jean Baptiste 1854-1854 ; François 1855 ; Anne Philomène 1856 ; Jean Baptiste 1858-1858 ; Marguerite 1858-1858.

Seul François, propriétaire-vigneron à Chaudenay, puis aubergiste, s’est marié à Chaudenay en 1878 avec Jeanne Marie MILLOT. Ils ont eu deux filles, Marie Françoise ne 1879 et Marie Thérèse en 1881, toutes deux mariées à Chaudenay.

 

 

Gervais JAMES, fils naturel de Marie JAMES, domestique et journalière au lieu de Couronnet. Ouvrier-maçon demeurant à Chaudenay, né le 31 janvier 1841 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 19 janvier 1869 à Chaudenay, avec Anne BRULEY, vigneronne à Chaudenay, née le 24 novembre 1841 à Chaudenay, fille de Jean Baptiste BRULEY, décédé le 29 août 1863 à Chaudenay et de Marie GUILLAUMEAU, vigneronne à Chaudenay.

Le couple a eu six enfants : Anne Marie Mélanie 1870 ; Jean François 1872 ; Jean Baptiste Henri 1874 ; Marie Mélanie Joséphine 1877 ; Françoise Anne 1879 ; François Léon 1883.

 

Cluny

 

Jean BARSSE, fils de Charles BARSSE et de Françoise DENIS, métayers au lieu de Couronnet. Maçon demeurant à Cluny, né et baptisé le 26 février 1781 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 4 février 1807 à Cluny, avec Anne MYARD, née le 7 février 1786 à Cluny, fille de Louis MYARD et de Jeanne Marie TARDY.

Il n’y a qu’un enfant connu de cette union : Jean Baptiste, né en 1808 à Cluny, décédé en 1870 à Régnié, marié en 1829 à Cluny avec Emilienne LITAUDON.

 

Igé

 

Annet dit Pierre POMEYROL, fils de Pierre POMMEYROL et de Michelle FAVIER, cultivateurs demeurant au village de Gandichoux. Maçon demeurant à Igé, né et baptisé le 21 août 1781 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 9 mai 1837 à Igé, marié le 5 février 1815 à Igé, avec Benoite DUFOUR, tailleuse, née le 19 mai 1786 à Igé, fille de Jacques DUFOUR, décédé avant 1815 et de Marguerite ROUSSET.

Huit enfants sont issus de ce mariage : Étiennette 1815 ; Jeanne 1818 ; Antoine 1820-1820 ; Philibert 1820-1820 ; Vincelette 1822-1822 ; Jean 1823-1823 ; Marguerite 1825 ; Philibert 1828. Seul Philibert, épouse en 1853 à Igé, Marie Claudine COLON, avec laquelle il aura deux enfants : Pierre 1860-1861 et Marie 1863.

 

Leynes

 

Jean BARSSE, fils naturel de Marie BARSSE, journalière, locataire de Jean PHELUT au village de Lamazière. Maçon demeurant à Leynes, né le 27 avril 1846 à Lamazière, marié le 22 novembre 1873 à Leynes, avec Claudine JUSSAUD, née le 17 juillet 1857 à Leynes, fille mineure de Benoit JUSSAUD, tisserand, et de Marguerite DIONNAY. Pas trouvé de descendance.

 

Ozenay

 

Antoine FAVIER, fils de Jacques FAVIER et de Marie MARTIN, cultivateurs au village du Davideix. Maçon aux Gourillats commune de Charensat, né le 3 janvier 1793 au Davideix, marié le 2 février 1818 à Ozenay, avec Antoinette BLANCHARD, née le 18 février 1802 à Gratay commune d’Ozenay, fille de Jean BLANCHARD et de Pierrette PERRIN. Pas trouvé de descendance.

 

Prissé

 

Charles Amable CHAFFRAIX, fils de Pierre CHAFFRAIX et d’Antoinette MONTADARD, métayers au domaine de Laval. Maçon demeurant à Prissé, né et baptisé le 30 septembre 1779 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 2 février 1822 à Prissé, avec Claudine GRAVEL 

 

Pruzilly

 

Marien LAROCHE, fils de François LAROCHE et d’Anne PEROL, cultivateurs demeurant au village de Visignol. Maître-maçon, puis rentier au village des Deschamps à Chénas, né le 16 janvier 1801 à Visignol, décédé le 29 septembre 1867 à Chénas, marié le 6 janvier 1832 à Pruzilly, avec Marie CORSIN, née le 29 juillet 1807 à Pruzilly, décédée le 15 mars 1874 à Chénas, fille de Jean François CORSIN et d’Antoinette PERRACHON.

Le couple a eu 4 enfants : Benoit 1833 ; Jeanne Marie Raine 1836-1837 ; Eugénie, mariée avec Gilbert MARTIN, natif d’Espinasse ; Hélène 1843-1856.

 

Saint-Albain

 

Michel BARSSE, fils de Jean BARSSE et d’Anne CHARDONNET, cultivateurs demeurant au village de Lamazière. Maçon demeurant à Saint-Albain, né le 26 juillet 1822 à Lamazière, décédé le 14 février 1893 à Saint-Albain, marié en premières noces le 13 novembre 1847 à Saint-Albain, avec Françoise MOREAU, blanchisseuse, né le 10 septembre 1826 à Saint-Albain, fille naturelle de Jeanne MOREAU ; puis en secondes noces le 25 janvier 1863 à Saint-Albain, avec Françoise BAS, blanchisseuse, née à Cruzilles (Ain)., fille de François BAS et d’Anne SERVIGNE.

Sont nés du premier mariage : Marie 1848-1860 ; Claudine 1855 ; Claudine 1856 ; Hippolyte 1861. Sont nés du second mariage : Irma 1866 et Jean 1870.

 

Saint-Bérain-sur-Dheune

 

Antoine, fils de Jean MOLLE et de Gabrielle FOURNIER, cultivateurs demeurant au lieu de Gaulme. Maçon demeurant à Saint-Bérain-sur-Dheune, né le 27 décembre 1810 à Gaulme, décédé le 7 janvier 1895 à Saint-Bérain-sur-Dheune, marié le 8 novembre 1836 à Saint-Bérain-sur-Dheune, avec Marie MILIER, née le 18 septembre 1817 à Saint-Bérain-sur-Dheune, fille de Joseph MILIER et de Marie DUPUIS.

Six enfants sont nés de ce mariage : Marie 1837-1910 ; Françoise 1840-1865 ; Paul 1842, marié en 1887 a eu deux filles ; Anne 1844 ; Marie 1852 ; Françoise 1856-1906.

 

Saint-Symphorien-d’Ancelles

 

Antoine DESPARAIN, fils de Pierre DESPARAIN et de Marie BOUDOL, cultivateurs au village de Laroche. Maçon demeurant à Saint-Symphorien-d’Ancelles, né le 8 mai 1851 à Laroche, marié le 5 août 1874 à Saint-Symphorien-d’Ancelles, avec Marie Claude LÉMONON, née le 4 août 1856 à Crèches, fille de Claude LÉMONON et de Louise CAILLOUX, cultivateurs à Saint-Symphorien-d’Ancelles.

Enfants connus : Jacques 1874-1874 ; Pauline Pierrette 1876-1876 ; Marie Antoinette 1877 ; Antoine 1879-1954 a fait sa vie à Paris.

 

La Roche-Vineuse (Saint-Sorlin) et Prissé

 

Jean MAZERON, fils de Michel MAZERON et de Françoise TIXIER, cultivateurs demeurant au village de Lamazière. Maçon, puis maître-maçon au hameau de la Boisserolle, né le 1er septembre 1807 à Lamazière, décédé le 15 juillet 1880 à Mâcon, marié le 1er décembre 1835 à Saint-Sorlin, avec Antoinette BERTHELOT, née le 14 juillet 1811 à la Roche-Vineuse, fille de Claude BERTHELOT et de Pierrette DENTIERE.

Le couple a eu huit enfants, dont Pierre 1836-1892, marié deux fois a eu neuf enfants ; Antoine 1845, a eu deux enfants ; Pierre 1846-1898, a eu dix enfants dont seulement deux sont morts en bas-âge.

 

[1] Rectification de l’acte de naissance, jugement du tribunal de Riom, le 26 avril 1841, transcrit à Saint-Priest-des-Champs, le 10 mai 1841.

Partis en Saône-et-Loire

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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 22:29

Né le 5 février 1903 à Saint-Priest-des-Champs (Puy-de-Dôme), mort le 20 septembre 1985 à La Verrière (Yvelines) ; instituteur dans le Puy-de-Dôme ; militant du SNI ; maire socialiste de Fernoël (Puy-de-Dôme).

Fils de Jean ROUCHON, cultivateur demeurant au village de Beaufessoux-le-Petit et de Mariette DEMOULIN, mariés le 12 février 1890.

Fils d’un cultivateur socialiste, Charles Rouchon reçut les premiers sacrements catholiques. Il entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Clermont-Ferrand. Exempté du service militaire, il se maria religieusement le 27 décembre 1924 à Giat (Puy-de-Dôme) avec Marie, Antoinette, Clarisse Mazet, née et décédée à Giat, 7 janvier 1902-16 juin 1967, institutrice, fille d’un cultivateur. Le couple eut deux enfants. La fille, née en 1927, fut seulement baptisée ; le fils né en 1944 ne reçut aucun sacrement religieux.

Rouchon, nommé sur un poste double avec son épouse, demeura jusqu’à sa retraite à Fernoël où il fut secrétaire de mairie.

Il adhéra au Syndicat national (CGT) en 1923. Il devint membre du conseil syndical et participa au bureau départemental du Syndicat national des instituteurs au milieu des années 1930. Mais surtout il militait au Syndicat national de secrétaire de mairie instituteurs, dont il assura le secrétariat départemental et, après la guerre, le secrétariat national. Après la guerre il collabora avec Jean-Auguste Senèze, « mon guide, mon ami » selon son témoignage, au secrétariat national du SNI, sur la question des secrétaires de mairie. Gréviste le 12 février 1934 et le 30 novembre 1938, il fut sanctionné d’une retenue de huit jours de salaire.

Partisan d’une attitude pacifiste, il désapprouva la non-intervention en Espagne et les accords de Munich. Membre du Parti socialiste SFIO depuis 1933, secrétaire de la section socialiste de Giat, adhérent au comité antifasciste départemental et au comité de vigilance des intellectuels antifascistes, franc-maçon (loge du Grand Orient de France, « Les enfants de Gergovie », Clermont-Ferrand), il présidait une section de la Ligue des droits de l’Homme. Lors de la campagne des élections législatives de 1936, il mena une active campagne en faveur du candidat socialiste qui fut battu par le candidat du Parti agraire dont l’élection fut invalidée. Lors de la campagne pour ce siège libéré, il fit beaucoup pour assurer la victoire du nouveau candidat socialiste.

Non mobilisé en septembre 1939, Rouchon, comme beaucoup de secrétaires de mairie, aidé la Résistance, les réfugiés, les réfractaires au service du travail obligatoire.

Pendant ses loisirs, Rouchon se consacrait à des recherches historiques sur les documents disponibles dans la région.

Après la guerre, Rouchon collabora plus directement avec Senèze sur le plan national et départemental. Toujours secrétaire du syndicat des secrétaires de mairie instituteurs, dans le cadre de la Fédération de l’Éducation nationale, il en devint le secrétaire national à la fin des années 1940 jusqu’à son départ à la retraite. Il collaborait à L’École libératrice écrivant des articles sur la fonction de secrétaire de mairie dans son rapport avec l’école et les instituteurs. Après le décès d’André Chedot en 1953, directeur de la Caisse autonome mutualiste des secrétaires de mairie-instituteurs, il devint directeur de la Mutuelle retraite des instituteurs secrétaires de mairie qui devint la MRI-FEN dont il fit partie de la direction nationale.

Rouchon, militant socialiste SFIO, fut maire de Fernoël de 1953 à 1959 puis de décembre 1963 à octobre 1964. De 1960 à 1962, son épouse devint maire et il l’épaula.
Sous le premier mandat, l’ancienne mairie fut restaurée en gîtes ruraux. Un hangar fut construit pour abriter le trieur à grains pour les agriculteurs. Les chemins ruraux et des voiries agricoles furent améliorés et des postes téléphoniques installés. En 1956, furent aménagés un terrain de camping, un terrain se sport et de jeux. Depuis 1947, Rouchon projetait de capter l’eau potable. En octobre 1953, il créa une association syndicale pour amener l’eau courante et la commune acquit un terrain pour la source de Chavagnat. En juin 1964, la majorité des conseillers refusa son projet d’alimentation des villages à partir du château d’eau. Il démissionna.

Comme secrétaire de mairie puis comme maire, Rouchon contribua à l’évolution des mentalités (suppression des tas de fumier, création des gites notamment). Il fut à l’origine des gîtes ruraux, nouvelles formes de tourisme apportant des revenus supplémentaires aux agriculteurs. Il impliqua la population en créant un impôt sous forme de journées dues par les administrés en participant aux travaux.

En 1967, veuf, il quitta le Puy-de-Dôme pour s’installer à Paris. Il se remaria le 29 octobre 1971 à Paris (XIVe arr.), avec Françoise Augustine JAUNET.

Rouchon décéda dans l’établissement de maisons de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale à La Verrière.

Généalogie simplifiée :

Jean ROUCHON et Gabrielle CHEFDEVILLE

  • François ROUCHON et Marie CARTON, le Davideix
    • Gilbert ROUCHON et Anne MARCHEIX, Lamazière
      • Jean ROUCHON et Françoise CARTON, Lamazière
        • Gilbert ROUCHON et Françoise DENIS, Gandichoux
          • Jean ROUCHON et Marie Amélie DEMOULIN, Beaufessoux-le Petit
            • Charles Michel ROUCHON

 

https://maitron.fr/spip.php?article170497, notice ROUCHON Charles, Michel par Jacques Girault, version mise en ligne le 8 février 2015, dernière modification le 8 février 2015.

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26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 17:23

Messire Jean Marien de SEGONZAT, écuyer, Seigneur de Champigout (C’est sur la paroisse de Moureuille), né vers 1688, décédé le 3 décembre 1758 à Moureuille, fils de Messire Annet de SEGONZAT, écuyer, Seigneur de Champigout et de Dame Jeanne de SERVIERES, marié avec Marguerite REGRAIN, née vers 1704, décédée le 28 octobre 1736 à Néris-les-Bains, fille de Messire Charles REGRAIN, Seigneur du Peschin et des Peaux et de Gilberte MORICHON.

Enfants nés de ce mariage :

  • Annet, né le 14 septembre 1727 à Néris-les-Bains, y est décédé le 13 février 1728, vue 3 ;
  • Pétronille, née le 2 mai 1728 à Néris-les-Bains, décédée le 16 février 1780 à Naves, mariée le 5 septembre 1761 à Vergheas, avec Maitre François VIGNAUD, chirurgien, procureur au baillage de Naves, né vers 1722, décédé le 7 novembre 1800 à Naves, fils de Charles VIGNAUD et de Marie de COURTAURELLE ;
  • Anne, née le 4 mai 1730 à Néris-les-Bains ;
  • Élisabeth, née le 26 janvier 1731 à Néris-les-Bains, inhumée le 23 mars 1733 ;
  • Louis, né le 3 octobre 1732 à Néris-les-Bains, y est décédé le 6 novembre 1733 ;
  • Étienne, né le 27 mars 1734 à Néris-les-Bains ;
  • Gabriel, qui suit ;
  • Gilbert, né le 19 octobre 1736 à Néris-les-Bains ;

 

Maitre Gabriel de SEGONZAT, écuyer, Chevalier, Seigneur du Peschin, de Courtine et autres lieus, né et baptisé le 19 avril 1735 à Néris-les-Bains, décédé le 13 février 1784 à Courtine[1], fils de Jean Marien, et de Dame Marguerite REGRAIN, demeurant sur la paroisse de Teilhet, épouse le 24 février 1767 à Saint-Priest-des-Champs[2], Dlle Marie de SARRAZIN, née le 12 décembre 1748 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 4 novembre 1813 à Courtine[3], fille à Maitre Louis de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Courtine et à Dame Marie BARTHOMIVAT, décédée avant 1767.

Sont nés de cette union :

  • Anne Louise, née et baptisée le 30 janvier 1768 à Saint-Priest-des-Champs[4] ;
  • Françoise Julie, née et baptisée le 11 mai 1770 à Saint-Priest-des-Champs[5] ;
  • Étienne, qui suit ;
  • Marie Suzanne, née et baptisée le 27 janvier 1776 à Saint-Priest-des-Champs[6], décédée le 1er septembre 1828, mariée le 20 mai 1819 à Saint-Priest-des-Champs, avec Maitre Gervais MAZERON du BLADEIX ;

 

Messire Étienne de SEGONZAT, Comte de SEGONZAT, Seigneur de Champigout, Seigneur de Peschin et de Courtine, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de Saint-Louis, émigré en 1792 ; Capitaine d’infanterie, officier dans l’armée du Condé en 1792, adjoint au maire de Saint-Priest-des-Champs de 1815 à 1821, né le 5 et baptisé le 6 février 1772 à Saint-Priest-des-Champs[7], décédé le 27 février 1840 à Courtine[8], marié en premières noces le 10 septembre 1821 à Montaigut[9], avec Dlle Marie Zélie CHEVALIER, née le 4 thermidor an XIII (23 juillet 1805) à Montaigut, y est décédée le 26 juin 1834[10], fille de M. André CHEVALIER, licencié de droit, notaire certificateur et Mme Anne Françoise DEPANEVINGT ; puis en secondes noces le 11 août 1835 à Naves, avec Marie Françoise Elisabeth Suzanne VIGNAUD[11], propriétaire au village de Courtine, née le 5 août 1812 à Naves, décédée le 3 août 1888 au bourg de Saint-Priest[12], fille de Maitre Louis VIGNAUD, décédé le 22 janvier 1830 à Naves et de Dame Marie Françoise Geneviève de JARRIER, propriétaires à Naves en 1835, propriétaires au chef-lieu de la commune de Saint-Priest-des-Champs.

 

[1] Présents Me Gilbert de SERVIERES, chevalier, Seigneur du Teilhot, officier du régiment de Beauvaisis et Me François Robert de BRETANGE, chevalier, Seigneur de Lascot, soussignés.

[2] Témoins Me Gilbert ROCHEFORT, prêtre communaliste, Jean BENNETON, bourgeois, Étienne de SEGONZAT, frère du futur, Joseph de JARRIER, écuyer, Sieur Desgouttes, Louis de SARRAZIN, père de la future, Gaspard de Jarrier, écuyer, Claude de SARRAZIN, écuyer, officier d’infanterie, qui ont tous signés.

[3] Déclaration de Gilbert DESERVIERE, propriétaire au Teilhot, soussigné, assisté de Jacques NEYNOT, métayer au lieu de Courtine, illettré.

[4] Parrain Me Louis de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Courtine, grand-père maternel de l’enfant, marraine Dlle Anne BENEYTON, religieuse de Saint-Julien-la-Geneste, soussignés.

[5] Parrain Me François de SARRAZIN, écuyer, Seigneur des Martins, marraine Dame Françoise Antoinette de BEAUFRANCHET, épouse de Me Jean de SERVIERES, écuyer, Seigneur du Teilhot, soussignés.

[6] Parrain Me Claude de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Lacost, soussigné, marraine Dame Marie Suzanne GALLOIS de BEZAY de SARRAZIN, représentée par Dlle Anne Louise de SEGONZAT.

[7] Parrain Messire Étienne de SEGONZAT de Champigoux, représenté par Marien LOSSEDAT, marraine Dame Marie Françoise BATAIL, cousine maternelle, représentée par Gilberte FAVIER.

[8] Déclaration de Gervais AUBIGNAT, cultivateur métayer du défunt, assisté de François BOURDUGE, son domestique, l’un et l’autre demeurant au lieu de Courtine, illettrés.

[9] Témoins Messire Gervais MAZERON du BLADEIX, propriétaire, notaire et maire de la commune de Saint-Priest-des-Champs, beau-frère du futur, Me François AUBERT de BRETANGE, chevalier, propriétaire demeurant à la ville de Clermont-Ferrand, cousin germain du futur, M. Antoine Agathe CHEVALIER, bachelier en droit, frère de la future, M. Gilbert CHEVALIER, ancien capitaine de cavalerie et ex receveur de l’enregistrement et du domaine, oncle paternel de la future, tous deux habitant de la ville de Montaigut, tous soussignés.

[10] Déclaration de Sieur Jean Auguste LAVILLE, notaire royal, beau-frère de la décédée, et Pierre CHEVALIER,

[11] Veuve, elle épouse le 8 février 1841 à Saint-Priest-des-Champs, Eugène François Gilbert GORY, propriétaire au village de la Croisette, vivant de ses revenus, il sera maire de cette commune de 1850 à 1860 et de 1865 à 1871, né le 1er juin 1818 au bourg de Saint-Priest et y est décédé le 2 janvier 1879, fils de Magdelain GORY, maire de la commune de Mérinchal département de la Creuse, et de Caroline NORZENA. De leur union sont nés :

  • Clotilde Marie Françoise Pétronille, née le 8 juin 1841 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 20 février 1919 à Espinasse, avait épousé, le 2 juin 1862 à Saint-Priest-des-Champs, Francisque BARON ;
  • Gustave Claude Michel, il est étudiant en droit à Alger en 1874, né le 24 janvier 1843 à La Croisette, y est décédé le 20 octobre 1906, marié le 5 novembre 1874 à Alger, avec Élise Angélique MAILLARD, née le 1er mai 1840 à Bacqueville (Eure). A été maire de Saint-Priest de 1881 à 1888.
  • Marie Geneviève Joséphine Zoé, née le 16 juin 1844 à La Croisette, décédée le 27 mars 1903 à Issoire, mariée le 14 juillet 1863 à Saint-Priest-des-Champs, avec Georges Antoine BARTIN, propriétaire à la ville d’Issoire ;
  • Marie Pauline Nathalie, née le 14 décembre 1845 à La Croisette, mariée le 15 septembre 1868 à Saint-Priest-des-Champs, avec Maitre Jacques François CHARVILHAT, notaire à Bromont-Lamothe.

[12] Déclaration de Jean GROBOST, propriétaire assisté de Jean BERTHIN, instituteur public, soussignés.

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 11:16

M. l’abbé Pierre PERCHER, né dans une famille profondément chrétienne de la paroisse de Saint-Priest-des-Champs, celui qui devait être l’abbé Percher comprit dès l’enfance l’appel divin, qui le destinait au service des autels. Après de sérieuses études au Petit-Séminaire de Cellule, il occupa une place honorable au Grand-Séminaire. Dès le lendemain de son ordination, en 1887, il fut nommé vicaire à Lapeyrouse, où l’accueil paternel du digne abbé Montel lui rendit faciles les débuts du ministère sacerdotal. Mais trois ans s’étaient à peine écoulés qu’il fut transféré à Montaigut, où, sous la direction de l’abbé Besset, il ne tarda pas à gagner l’estime et l’affection de tous. Son influence se fit surtout sentir auprès des jeunes gens, sur lesquels la bonté de son caractère, sa gaieté, sa générosité avait un attrait irrésistible. Aussi, lorsque l’administration épiscopale l’appela à la cure de Saint-Hilaire-les-Monges, son départ causa un regret universel à Montaigut, où il avait passé plus de 12 ans.

A Saint-Hilaire, il n’eut pas de peine à se faire aimer d’une population fidèle aux pratiques religieuses. Il était fier lui-même de vanter la foi de ses paroissiens, dont tous les hommes faisaient leurs Pâques. Son séjour à Saint-Hilaire fut signalé par d’importantes réparations au presbytère.

Bientôt, ce fut à Château-sur-Cher qu’il fut appelé à exercer son ministère. Mais il commença à ressentir les atteintes du mal qui devait triompher de sa robuste constitution. Il dut, à son grand regret, s’arracher à l’affection de ses paroissiens, pour accepter la paroisse de Virlet, moins pénible à desservir. Tout à son devoir de pasteur, il ne se préoccupait que du soin de son ministère, au détriment de sa santé, devenue de plus en plus chancelante. Cependant, au bout de quelques années, le mal implacable vint à bout de son énergie. A la suite de crise successives, il supplia Monseigneur l’Evêque de lui accorder un repos devenu indispensable. Sa demande fut accueillie avec bonté pars sa Grandeur, qui lui facilita généreusement les moyens de subvenir à ses besoins.

C’est dans un modeste logement de sa paroisse natale qu’il voulut terminer sa carrière. Malgré une légère amélioration obtenue d’abord, loin des soucis du ministère, la maladie fit chaque jour de nouveaux progrès. Au cours de ses longues et cruelles souffrances, il fit preuve d’une patience admirable. C’est surtout dans ce douloureux martyre qu’il a montré la qualité dominante de son caractère : la bonté, ne sachant comment témoigner sa reconnaissance au moindre service qu’on lui rendait, entre autres, au curé de la paroisse, qui s’efforçait d’adoucir ses souffrances dans de fréquentes visites. Cette bonté, il la manifestait dans le cours de son ministère, accueillant ses confrères avec la joie la plus vive, toujours disposé à rendre service et à faire plaisir à ses nombreux amis. On aimait à l’appeler « le bon abbé Percher ».

A la suite d’une dernière crise, compliquée d’une pneumonie, il rendit son âme à Dieu le 13 octobre. Ses funérailles furent un vrai triomphe. Tous les prêtres du doyenné, ainsi qu’un certain nombre venu de loin, voulurent l’accompagner à sa dernière demeure. La foule des assistants à la cérémonie funèbre, composée principalement d’hommes, a prouvé la sympathie dont il jouissait auprès de ses compatriotes. Plusieurs même étaient venus de ses anciennes paroisses.

Ses longues souffrances lui auront mérité le bienfait de la miséricorde divine.

Semaine religieuse du 22 août 1923

 

Courte généalogie :

Pierre PERCHER, né le 27 avril 1864 à Visignol, ordonné prêtre en 1887, successivement vicaire à Lapeyrouse et à Montaigut, curé de Saint-Hilaire-les-Monges, de Château-sur-Cher et de Virlet, retiré à Saint-Priest-des-Champs, où il est pieusement décédé, le 13 novembre 1923.

Deuxième enfant du couple Amable PERCHER, meunier au moulin de l’Étang-Grand en 1857, année de son mariage et propriétaire cultivateur à Visignol en 1864, année de la naissance de Pierre.

Amable, né le 24 septembre 1823, a épousé, le 16 février 1857 à Saint-Priest-des-Champs, Antoinette MAZERON, né le 28 août 1833 à Puy-Pellat, commune de Biollet.

Amable PERCHER est le fils de Jean PERCHER et d’Anne MOUREUL, cultivateurs à Visignol.

Antoinette MAZERON est la fille de Jean MAZERON et de Thérèse CHAFFRAIX, cultivateurs à Puy-Pellat.

Jean PERCHER, fils d’Étienne PERCHER et de Marguerite PETIT, cultivateurs à Visignol ;

Anne MOUREUL, fille de Marien MOUREUL et de Marie BOURDIER, cultivateurs au Bladeix ;

Jean MAZERON, fils de Robert MAZEON et d’Anne MAZERON, propriétaire à Puy-Pellat ;

Thérèse CHAFFRAIX, fille de Jean CHAFFRAIX et de Françoise BOUDAUD, de Gouttières ;

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 23:44

Encore une fois, merci à Monsieur Jacques PAGEIX pour cette magnifique biographie d’un enfant de Saint-Priest-des-Champs. Merci aussi de m’autoriser à créer un lien sur son blog. Vous pourrez ainsi avoir le plaisir de lire un article passionnant.

Voici ce qu’il m’écrivait :

« Quelle aventure que celle de ce chirurgien militaire, puis docteur, resté célibataire, et qui, entre deux campagnes, allait se reposer chez son frère Jean, curé de Montcel, où il avait lui-même une propriété. Après la mort de son frère, il vendit cette maison accolée à l'église, qui fut achetée par la mairie pour la transformer naturellement en ...presbytère! Originaire du Vernadel, sa maison de famille est habitée par Bernard Faure, du cghav (Cercle Généalogique et Héraldique de l’Auvergne et du Velay), qui m'a adressé quelques documents (testament de François Cromarias, extraits cadastraux). Il m'a désigné aussi la belle maison qu'il fit construire à proximité, au Vernadel, aujourd'hui occupée par un acteur de cinéma dont j'ai oublié le nom.

Comme toutes les autres, cette biographie laissera subsister quelques mystères concernant notamment les études de médecine suivies par François Cromarias avant son incorporation en 1798 (Riom?).   

 

La biographie d'un autre Cromarias se trouve aussi sur le blog et celle-là est quasiment terminée: celle d'Eugène Cromarias, ingénieur des mines de Paris, originaire du Fraisse (Gouttières). Vous pouvez également la publier, d'autant que ce récit présente des zones d'ombre que je n'ai pu éclaircir, et, qui sait, un lecteur pourrait être en mesure d'apporter des éléments. »

 

Biographie de François Cromarias

 

Biographie d’Eugène Cromarias

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 18:57

Parmi les plus illustres et plus glorieuses familles il faut ranger la maison de SARRAZIN, l’une des plus anciennes de la noblesse d’Auvergne.

Elle a été maintenue dans sa noblesse d’ancienne extraction lors des recherches faites contre les usurpateurs de la noblesse en 1610, 1667, etc…

La terre de la Jugie, dans la paroisse de Miremont, était possédée par Géraud de SARRAZIN en 1230, et il la tenait de ses ancêtres.

Cette terre seigneuriale était composée des villages de la Jugie, les Bouchons, Pellefort, Chabannes, Rochemaux, la Prugne, Farges, Ciollet (Sioulet), la Carte, Buffevent, etc… et beaucoup de dîmes, cens, rentes et droits seigneuriaux dans les paroisses de Miremont, Saint-Priest-des-Champs, Saint-Gervais, Cisternes et Bromont.

Les armoiries de cette maison datent de l’époque des croisades, et n’ont subi aucune variation depuis cette époque : D’argent, à la bande de gueules chargée de trois coquilles d’or.

 

Christophe de SARRAZIN, chevalier, seigneur de Bonnefont, Condat, Guymont, Farges et Ciollet (Certainement maintenant Sioulet), officier de chevau-légers. Il a servi dans les gardes du Roi Louis XIV et fait les campagnes du Piémont, du siège d’Etampes et des Ardennes de 1654 à 1658, en qualité de cornette de chevau-légers au régiment de Canillac. Il a été maintenu dans la noblesse d’ancienne extraction le 14 janvier 1667 sur titres.

Il rendit foi et hommage au Roi pour ses fiefs d’Auvergne en 1669.

Il mourut en son château de Bonnefont, le 10 mai 1703. Il avait épousé par contrat passé à la Prugne, le 14 juillet 1658, Marie CHAPELLE, décédée avant 1698, fille de Pierre CHAPELLE[1], seigneur de la Prugne et de Pellefort, et de Péronnelle MANGOT.

Il a eu :

  • Joseph, qui suit ;
  • Peronnelle, née vers 1667, décédée le 7 et inhumée le 8 décembre 1732 dans l’église de Saint-Priest, mariée le 4 février 1698 à Miremont[2], avec Noble Jean BARTHOMIVAT, écuyer, seigneur de Layat et de Courtine, fils de Jean BARTHOMIVAT[3] et de Charlotte de SERVIERES ;
  • Anne, mariée à François de LARFEUIL, Seigneur du Mas ;
  • Suzanne, morte sans alliance ;
  • Marie, morte sans alliance ;

 

 

Joseph de SARRAZIN, chevalier, seigneur de Condat et de Bonnefont. Il a servi au ban et arrière-ban de la noblesse d’Auvergne en 1697 et est mort 19 avril 1717 à son château de Bonnefont.

Il avait épousé, par contrat passé à Ciollet, le 14 octobre 1698, le 26 octobre 1698 à Saint-Priest-des-Champs, Jeanne d’ASTORG[4] alias d’ASTORGUE, dame de Lascot, élevée à la maison royale de Saint-Cyr, décédée avant 1747, fille de Jean d’ASTORG[5], chevalier, seigneur de Chaludet et de Lascot, capitaine de chevau-légers, et de Gilberte d’ANGLARD.

De ce mariage sont issus :

  • François, écuyer, seigneur des Martins, lieutenant de cavalerie au régiment de Noailles, marié le 24 novembre 1739 à Landogne[6], avec Dlle Françoise GAUMET, fille de Mr Laurent GAUMET[7], ancien avocat au parlement de Paris et de Dame Gilberte DENIS, dont :
    • Claude, né le 6 et baptisé le 10 août 1740 à Landogne[8] ;
  • Claude, chevalier, seigneur de Lascot, lieutenant d’infanterie au régiment de Vauguyon, marié le 1er mars 1756 à Comps, avec Mlle Françoise BARSE, de Saint-Gervais, fille de Grégoire, châtelain, notaire et greffier au baillage de Saint-Gervais, et de défunte Antoinette AUBIGNAT. Elle lui donna deux enfants :
  • Michel, abbé de Sarrazin, diacre, pourvu d’un bénéfice sur les économats, mort émigré en Suisse, pendant la Révolution ;
  • Marie, qui épousa le 29 avril 1783 à Saint-Priest[9], François Robert de BRETANGES, écuyer, fils de M. Antoine Joseph, écuyer, ancien officier du régiment royal, avocat au parlement haut de Clermont, et de Dame Marie Anne de SAIGNARD. Peut-être sans postérité.
  • Christophe, né et baptisé le 16 juin 1699 à Miremont[10] ;
  • Marie, née le 4 et baptisée le 5 septembre 1700 à Miremont[11], reçue à la maison royale de Saint-Cyr en 1708, sans preuves de noblesse. Elle y mourut peu après ;
  • Peyronelle, née et baptisé le 23 octobre 1701 à Miremont[12], reçue à la maison royale de Saint-Cyr en 1709 ;
  • Benoit, né le 27 et baptisé le 28 janvier 1703 à Miremont[13] ;
  • Claude Marie, qui suit ;
  • Marie, qui épousa en 1767 Gabriel de SEGONZAT, chevalier, seigneur de Feschin en bourbonnais et de Courtine, paroisse de Saint-Priest-des-Champs, dont :
    • Etienne, Comte de SEGONZAT, chevalier, seigneur de Courtine et du Perchin, chevalier de Saint-Louis, officier de l’armée de Condé en 1792, né en 1768, mort en 1840, le dernier de son nom. Il épousa vers 1820, Marie Zélie CHEVALIER, fille d’André, notaire à Montaigut-en-Combrailles, et de Françoise de PANEVINON de MARSAT.
  • Louis Augustin, né le 5 et baptisé le 6 mars 1708 à Miremont[14], écuyer, seigneur de Lacost, puis seigneur de Courtine par sa femme, marié 19 juillet 1747 à Saint-Priest, avec Dlle Marie de BARTHOMIVAT, dame de Courtine, fille d’Antoine BARTHOMIVAT, seigneur de Courtine, et de Dame Gilberte JARRIER, dont :
  • Amable Adrienne, née à Versailles en 1709, tenue sur les fonds de baptême par le Duc et la Duchesse de NOAILLES, reçue à la maison royale de Saint-Cyr en 1717 ;
  • Peyronnelle, née le 23 et baptisée le 24 novembre 1712 à Miremont[15]. Morte en bas âge ;

 

Me Claude Marie de SARRAZIN, chevalier, seigneur de Bonnefont et de Laubépin, garde du corps du roi Louis XV, de la compagnie de Noailles, a fait plusieurs campagnes en cette qualité. Il est né au château de Bonnefont, le 7 et a été baptisé le 9 mai 1704[16], et est mort au même château le 23 mars 1745. Il avait épousé, le 22 janvier 1732 à Saint-Priest-des-Champs[17], par contrat passé  au château de Couronnet, le 3 janvier 1732, Demoiselle Marie de SERVIERES, fille de de défunt Jean Marien de SERVIERES et de Dame Gilberte d’ALEXANDRE de ROUZAT.

De ce mariage sont issus :

  • Gilbert, qui suit ;
  • Marie, née vers 1735, morte en bas âge ;
  • Pétronille, née et baptisée le 5 avril 1736 à Miremont, épouse le 3 février 1768 à Saint-Priest-des-Champs, Messire Charles MAZERON, bailli de la Vicomté Miremont-Saint-Priest, né le 12 février 1734 à Saint-Priest, veuf de Dlle Anne GORY, fils de Charles MAZERON du PRADEIX et de Dlle Marie BARTHOMIVAT de la BESSE ;
  • Gilberte, née en 1737, morte en bas âge.

 

Gilbert de SARRAZIN, comte de Sarrazin, chevalier, seigneur de Bonnefont et de Laubépin en Auvergne, de Bezay et de Bromplessé en Vendômois. Chevalier de l’ordre de Saint-Louis, naquit au château de Bonnefont le 31 octobre 1732. Il mourut à Vendôme le 4 août 1825.

Il avait épousé, par contrat passé au château de Bezay en Vendômois, le 5 octobre 1773, Marie Suzanne de GALLOIS de BEZAY.

 

[1] Il avait tenté de se prétendre noble, mais en 1666, au moment de la recherche, il dut reconnaitre l’inanité de ses titres et déclara formellement renoncer à toute prétention nobiliaire (M. des GOZIS, p. 864).

[2] Témoins Des vénérables personnes Annet BARTHOMIVAT, curé de Saint-Priest, Gilbert Annet de SERVIERES, Antoine DUTAU, Claude BARTHOMIVAT.

[3] Premier du nom, dans sa branche, seigneur de Courtine, La Besse, Le Pradeix, le Vernadel, etc… Rendit foi et hommage en 1669 et 1684 à Riom, pour le tennement de Pradal en Chauderon, avec justice haute et moyenne ; pour la maison noble de courtine, avec dîmes et rentes, et enfin pour le fief du Vernadel, le tout en la paroisse de Saint-Priest-des-Champs. Il ne porte dans l’acte aucune qualification nobiliaire. Né vers 1610, il épousa en 1650, Charlotte de SERVIERES, fille de Jean et d’Isabeau du BOUCHERON, seigneur d’Ambrugeac.

[4] Jeanne d’ASTORG, ci-dessus mariée à Joseph de SARRAZIN, avait une sœur, Marie, épouse de Philibert de COMBES, vicomte de Miremont, et un frère, Jacques, Comte d’Astorg, Chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de Noailles, qui se distingua notamment à la bataille de Fontenoy, où il eut deux chevaux tués sous lui.

[5] La maison d’Astorg (Alias d’Astorgue) est connue en Auvergne depuis 1289 ; elle s’est alliée à Noailles, Beaufort, Salvert, d’Aubigné, Montmorin, Rochefort, Servières, Choiseul, etc…, et s’est éteinte dans la personne du Comte d’Astorg, contre-amiral et député sous la restauration, dont la fille unique a épousé le Comte de Choiseul d’Aillecourt.

[6] Témoins Mr Balthazar de BLADIZ, prêtre et de Mr Gaspard GAUMET, soussignés.

[7] Décédé le 5 décembre 1740 à l’âge de 67 ans.

[8] Parrain M. Claude de SARRAZIN, seigneur de Bonnefont, marraine Dlle Anne GAUMET, soussignés.

[9] Témoins, Dame Marie de SAIGNARD de SASSELANGE, mère de l’époux, Mr Gervais MAZERON du BLADEIX, de Mr Claude de SARRAZIN, père de l’épouse, Mr Guillaume CHAPELLE, capitaine au régiment provincial de Durmont.

[10] Parrain Noble Christophe de SARRAZIN, marraine Dame Gilberte d’ANGLARDON, soussignés.

[11] Parrain Jean BARTHOMIVAT, Seigneur de Layat, paroisse de Saint-Priest, marraine Marie FEDI…, soussignés.

[12] Parrain Me Christophe de SARRAZIN, grand-père de l’enfant, marraine Dlle Peyronnelle de SARRAZIN.

[13] Parrain Me Benoit MERLE, curé de Saint-Jacques-d’Ambur, marraine Dlle Anne de SARRAZIN.

[14] Parrain Noble Louis Augustin du N., marraine Dlle Marie Adélaïde N.

[15] Parrain Christophe CHAPELLE, seigneur de N., marraine Dlle Peyronnelle de SARRAZIN ?

[16] Parrain Noble Claude de NEUFVILLE, Chevalier de Saint-Louis et Seigneur de La Boulerie ?, marraine Dame Marie Félicité du BOUCHERON, soussignés.

[17] Dispense du 4e degré de consanguinité en date du 16 janvier 1732. Témoins du mariage : François de SARRAZIN, frère de l’époux, Mr Philibert DECOMBES, son oncle, Gilbert et autre Gilbert de SERVIERES, frère et oncle de l’épouse.

Sources Archives de l'Allier, dossier des GOZIS

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 18:04

Nous sommes à Bayet dans l’Allier au début du 19ème siècle.

1er acte : Un certain Charles Amable MAZERON dit Buffevent y est propriétaire. Il est natif de Saint-Priest-des-Champs et à 44 ans en 1802, date d’un acte d’adoption dont nous parlerons plus loin. En recherchant dans les actes de naissances, nous trouvons un Charles Amable né et baptisé le 15 mars 1758 ; il est le premier enfant du couple Charles MAZERON du PRADEIX et Anne Gilberte NONY. Charles Amable est ordonné prêtre le 25 avril 1782 et disparait après la Révolution ; le curé ADAM nous dit qu’il a prêté serment en 1800 et qu’il a abdiqué le 10 ventôse an XI devant le directoire du district de Montaigut et que par la suite, « il est resté chez lui, fort tranquille, sans exercer aucune fonction.» 

Charles MAZERON du PRADEIX, seigneur du Bladeix, le Pradeix, al. La Pradelle, Buffevent, etc… Bailli de de la vicomté de Miremont-Saint-Priest-des-Champs (1760-1790), notaire royal, né le 12 février 1734 et baptisé le 14 à Saint-Priest[1] ; décédé le 27 septembre 1798 (6 vendémiaire An 7) à Saint-Priest ; fut marié deux fois : Il épouse en 1ère noces, le 7 juin 1757 à Saint-Gervais[2] , Anne Gilberte NONY, née vers 1736, décédée le 7 décembre 1762 à Saint-Priest[3] ;

Sont issus du 1er lit :

  • Charles Amable, prêtre[7], Maître-ès-arts et bachelier de l’Université de Bourges, né et baptisé le 15 mars 1758 à Saint-Priest[8] ;

 

[1] Parrain Charles BARTHOMIVAT, oncle de l’enfant, marraine Dlle Marie BENETON.

[2] Témoins Charles MAZERON et Jean NONY, pères des contractants, Messire Michel CORNUDET, prêtre et vicaire de Saint-Priest, Messire Gilbert CHARVILHAT, curé de Saint-Gervais, Messire Charles BARTHOMIVAT, écuyer seigneur de la Motte, oncle du contractant, Messire Gilbert HOM, notaire royal demeurant à Charbonnières-les-Vieilles, oncle par alliance de la contractante.

[3] Présents Marien CHAFFRAIX et Jean BACONNET.

[7] Est doté par son père, dans la maison du constituant, d’un titre clérical de 120 livres de rente, assis sur son fief et domaine de Pradelle, devant VERNIOL, notaire, en présence de Claude de SARRAZIN, seigneur de Lacost, paroisse de Saint-Priest, y demeurant, et Jean GORY, bourgeois de ce bourg, qui signent, le 23 octobre 1780.

Tonsuré par LAGARLAYE, le 3 avril 1772 ; ordonné prêtre par François de BONAL, le 25 avril 1782. Insinué sur l’évêché de Clermont, Menat et Ebreuil, le 10 avril 1783. Vicaire de Denone (Entre Effiat et Biozat), insinué sur l’évêché de Clermont, Menat et Ebreuil, le 17 mars 1785, prêtre communaliste de Saint-Priest-des-Champs, y demeurant, à Buffevent. Insinué sur Mozac, parant à Dom Jean-Baptiste LATARD, procureur-syndic au dit couvent, le 20 mars 1789. Communaliste de Saint-Gervais, refusa d’abord le serment en août 1791, « il refusait de communiquer avec le prêtre intrus… ». En janvier 1793, il est dénoncé par lui, comme abusant de son titre de maire de la commune, pour résider à Saint-Priest, y dire la messe sans avoir satisfait à l’arrêté du département, du 1er avril 1792, qui ordonne à tous les non assermentés de se rendre au chef-lieu du district, où, à Clermont. Le 10 ventôse an XI, il abdique devant le directoire du district de Montaigut.

1800, a prêté dit-on le serment au moment de la déportation, il le nie cependant. Tout ce qu’il y a de vrai, c’est qu’il est resté chez lui, fort tranquille, sans exercer aucune fonction. (Fond Adam 6F 76)

[8] Parrain Messire Charles MAZERON, grand-père paternel, marraine Dlle Amable MINGOT, épouse de Maître Annet NONY, procureur fiscal de Saint-Priest, Messire Victor de COMBES, seigneur de Miremont, Saint-Priest et Pontaumur, Messire Annet NONY, procureur fiscal, grand-père maternel..

 

2ème acte : Notre ancien prêtre est maintenant propriétaire à Bayet et il y fait certainement venir Marien NÉNOT (écrit NÉNAUX à Bayet) qui est dit meunier à Buffevent ; à quelle date ? Certainement après le 5 août 1802, date de l’acte d’adoption où il est encore laboureur à Buffevent. Marien a épousé Marie CHARDONNET, le 18 janvier 1792, à Châteauneuf-les-Bains ; de cette union nous connaissons 4 enfants : Jeanne, dont nous parlerons plus loin ; Anne,  née en 1793 à Saint-Priest et mariée à Bayet en 1814 ; deux fils nommés Pierre dont nous avons encore aucunes traces. Marie, l’épouse de Marien décède à Bayet en 1806, Marien, au mariage de sa fille en 1810, est dit propriétaire à Saint-Priest.

Annet NÉNOT, métayer à la Croizette en 1756, puis à La Carte en 1764, né le 6 et baptisé le 7 octobre 1734 à Saint-Priest-des-Champs[1], décède le 17 janvier 1801 (21 nivôse an 9) à La Carte, y épouse le 8 juillet 1755[2], Marguerite LOUIS, décédée le 23 août 1810, fille de Michel et de Peyronnelle DARNIAT.

  • Marien, meunier à Buffevent, puis cultivateur à Bayet (03), né et baptisé le 6 mai 1764 à Saint-Priest-des-Champs[5], marié le 18 janvier 1792 à Châteauneuf-les-Bains[6], avec Marie CHARDONNET[7], née vers 1765, décédée le 20 octobre 1806 à Bayet, fille d’Antoine et de Jeanne CUSY ;
    • Jeanne[8], née le 12 août 1792 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 19 juin 1810 à Bayet, avec Louis LARBAUD, propriétaire, né à Creuzier-le-Vieux le 19 octobre 1881, fils d’Antoine et de Catherine CHABRIER, propriétaires à Creuzier-le-Vieux ;
    • Anne, née le 30 octobre 1793 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 27 septembre 1814 à Bayet (03)[9], avec Austremoine RUBY, né le 12 mai 1782 à Clermont de père et mère inconnus et demeurant à Bayet ;
    • Pierre, né le 6 mai 1796 (17 floréal an 4) à Saint-Priest-des-Champs ;
    • Pierre, né le 33 mai 1698 (3 prairial an 6) à Saint-Priest-des-Champs ;

[1] Parrain Annet DUFAL, marraine Marguerite MASSON.

[2] Présents Mathieu NÉNOT, père, Michel FAVIER, beau-frère dudit NÉNOT, Michel LOUIS, père, Me Jean GORY, Lieutenant du baillage de Saint-Priest.

[5] Parrain Marien BOURDUGE, qui signe, marraine Gervaise NEYNAUD, tante paternelle de l’enfant.

[6] Témoins Annet NÉNO, père de l’époux, Pierre NÉNO, son frère, Simon CHARDONNET, cousin de l’épouse, Jean CHARDONNET, qui signe.

[7] A son mariage elle demeure à Buffevent comme Marien son futur époux.

[8] Nommée NÉNAUX-MAZEON à Bayet. Fille adoptée légalement par Charles Amable MAZERON, propriétaire à Bayet, par acte fait devant nous le 17 thermidor an 10 (5 août 1802) et enregistré à Saint-Pourçain le 23 thermidor an 10.

[9] L’épouse est nommée NÉNAUX et habite Bayet. Présents M. Charles Antoine MAZERON, 58 ans, propriétaire à Bayet, Pierre NÉNAUX, 21 ans, cousin de l’épouse, cultivateur à Saint-Priest. Le père Marien est propriétaire cultivateur à Saint-Priest.

 

3ème acte : Le 17 thermidor an 10 ou 5 août 1802 est rédigé, à la résidence de Charles Amable MAZERON, un acte d’adoption de Jeanne NÉNAUX, qui demeure avec lui à Bayet. Dans ce même acte il adopte un autre enfant qui décède 2 ans plus-tard.

Jeanne NÉNAUX est maintenant nommée Jeanne NÉNAUX-MAZERON. Elle se marie à Bayet, le 19 juin 1810, avec Louis LARBAUD, né à Creuzier-le-Vieux et  propriétaire avec ses parents. De ce mariage sont nés plusieurs enfants. Celui qui nous intéresse s’appelle Nicolas et il est né le 29 juillet 1822 à Cusset.

« Nicolas LARBAUD devient pharmacien et ouvre une pharmacie à Cusset et une officine à Vichy. Il songe à exploiter les qualités de l’eau minérale et en particulier celle qui jaillit sur son terrain à Saint-Yorre. Il obtient les autorisations et crée, en 1859, la première société des eaux de Saint-Yorre. La production atteint 10 millions de bouteilles en 1900. Entre-temps, en 1878, il est élu maire de Saint-Yorre. » (Voir pour plus d’informations le livre d’Henri PONCHON, Nos cousins d’Auvergne, aux éditions des Monts d’Auvergne, 2014).

Nicolas LARBAUD épouse le 31 mai 1879 à Gannat, Isabelle BUREAU des ETIVAUX. Le 29 août 1881 à Vichy elle donne naissance à Valéry LARBAUD. Il devient écrivain, poète et romancier.

Pour en savoir plus sur ce personnage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Valery_Larbaud

Deux familles à Bayet (03)
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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 09:30

Génération I

Antoine AUBIGNAT, né vers1660, décédé le 25 janvier 1744 à Saint-Priest-des-Champs[1], marié peut-être vers 1685, avec Michèle BARSE, née vers 1665, décédée le 28 février 1744 à Saint-Priest-des-Champs[2].

Sont nés de cette union :

  • Marguerite, née vers 1685, décédée le 27 mars 1747 à Saint-Priest-des-Champs[3], mariée avec Marien TARDIF, né vers 1686, décédé le 27 septembre 1751 à Saint-Priest-des-Champs, maréchal-ferrant et laboureur à La Chomette ;
  • Catherine, née et baptisée le 7 juin 1694 à Saint-Priest-des-Champs[4] ;
  • Michelle, née et baptisée le 9 avril 1696 à Saint-Priest-des-Champs[5] ;
  • Jean, qui suit ;
  • Annet, né et baptisé le 20 février 1700 à Saint-Priest-des-Champs[6], présent au décès de ses parents en 1744 ;
  • Gilberte, née et baptisée le 11 juin 1703 à Saint-Priest-des-Champs[7], décédée le 21 mars 1748 à Saint-Priest-des-Champs[8], peut-être elle veuve d’Annet PEROL, mariée en secondes noces le 7 février 1741 à Saint-Priest-des-Champs[9], avec Jean PHELUT, fils de défunt Jean et de Martine BOIGE, laboureurs au Marcheix ;
  • Michèle, née vers 1705, mariée le 21 novembre 1725 à Saint-Priest-des-Champs[10], avec Annet PEROL, né vers 1710, fils de François ;
  • Jeanne, née vers 1705, décédée le 5 janvier 1783 à Saint-Priest-des-Champs[11], mariée le 27 janvier 1728 à Saint-Priest-des-Champs, avec Antoine DOUSSET, né vers 1713, décédé le 31 décembre 1773 à Saint-Priest-des-Champs[12], laboureur au Marcheix ;
  • Marien, auteur de la branche de Fontelun de Comps ;
  • Blaise, auteur de la branche de La Batisse de Comps ;
  • Pierre, curé d’Ayat-sur-Sioule ;
  • Gilberte, née vers 1715, mariée le 7 février 1741 à Saint-Priest, avec Jean PHELUT, né vers 1710.

Génération II

Jean AUBIGNAT, laboureur au Marcheix, né le 16 juillet 1698 à Saint-Priest-des-Champs[13], décédé le 27 février 1748 à Saint-Priest-des-Champs[14], marié le 25 novembre 1723 à Saint-Priest-des-Champs[15], avec Michèle CROMARIAS, née le 1er mai 1703 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 15 janvier 1773 à Saint-Priest-des-Champs[16].

Sont issus de ce mariage :

  • Antoine, né et baptisé le 21 janvier 1724 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Michèle, née et baptisée le 11 août 1727 à Saint-Priest-des-Champs[17], décédée le 28 novembre 1771 à Comps, mariée le 22 novembre 1746 à Comps, avec François PAILHOUX, né le 30 décembre 1723 à Comps, décédé le 25 décembre 1788 à Comps ;
  • Antoine, qui suit ;
  • Marguerite, née et baptisée le 27 septembre 1734 à Saint-Priest-des-Champs[18], décédée le 20 février 1762 à Saint-Priest-des-Champs[19], mariée le 1er mars 1756 à Saint-Priest-des-Champs[20], avec Amable AMBLARD, fils de Grégoire et de défunte Gilberte COURRET, laboureurs ;
  • Gilberte, née le 5 et baptisée le 6 mars 1738 à Saint-Priest-des-Champs[21], décédée le 27 mars 1813 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 1er mars 1756 à Saint-Priest-des-Champs[22], avec Jean GRANDSAIGNE, né vers 1735, décédé après 1813, fils de Gervais et d’Anne SABY, laboureurs à Montpied ;
  • Pierre, né le 16 et baptisé le 17 avril 1740 à Saint-Priest-des-Champs[23], décédé le 3 mai 1740 à Saint-Priest-des-Champs[24] ;
  • Antoine, auteur de la branche de Jouhet ;
  • Jeanne, née et baptisée le 11 octobre 1745 à Saint-Priest-des-Champs[25].

Génération III

Antoine AUBIGNAT, laboureur au Marcheix, né et baptisé le 17 septembre 1732 à Saint-Priest-des-Champs[26], décédé le 6 mars 1796 (16 ventôse an 4) à Saint-Priest-des-Champs, marié le 26 février 1748 à Saint-Priest-des-Champs[27], avec Françoise LAUSSEDAT, née le 9 octobre 1722 à Saint-Priest-des-Champs, fille des défunts Antoine et Marie CHAUVEAU de la paroisse de Saint-Julien.

Sont nés de cette union :

  • Jean, qui suit ;
  • Michel, né et baptisé le 4 mai 1754 à Saint-Priest-des-Champs[28] ;
  • Marie, née et baptisée le 12 avril 1758 à Saint-Priest-des-Champs[29], décédée le 7 décembre 1811 à Saint-Julien-la-Geneste, mariée le 11 octobre 1773 à Besserve[30], avec Blaise PEYRARD, né le 20 mars 1756 à Besserve, décédé le 22 mai 1820 à Saint-Julien-la-Geneste, fils de Gilbert et de Thérèze BOUCHON, laboureurs à Lasciouve de Besserve ;
  • Michèle, née et baptisée le 24 mars 1760 à Saint-Priest-des-Champs[31], décédée le 20 août 1850 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 30 août 1774 à Saint-Priest-des-Champs[32], avec François PEROL, né le 5 juin et baptisé le 27 juillet 1759 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 1er novembre 1837 à Saint-Priest-des-Champs, fils de défunt Pierre et de Charlotte PETIT de Perol.

Génération IV

Jean AUBIGNAT, qui signe, laboureur et métayer au Marcheix, né et baptisé le 30 août 1752 à Saint-Priest-des-Champs[33], décédé le 12 juin 1802 (23 prairial an 10) à Saint-Priest-des-Champs, marié le 15 janvier 1771 à Saint-Priest-des-Champs[34], avec Marie PEYRARD, née le 4 mai 1754 à Besserve, décédée le 8 juillet 1833 à Saint-Priest-des-Champs, fille de Gilbert et de Thérèse BOUDEIX de Lasciouve, paroisse de Besserve.

Sont nés de cette union :

  • Françoise, née et baptisée le 1er août 1772 à Saint-Priest-des-Champs[35], décédée le 11 mai 1803 (21 floréal an 11) à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 1er février 1796 (12 pluviôse an 4) à Saint-Priest-des-Champs, avec Charles MAZERON, né le 25 mars 1765 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 2 novembre 1845 à Saint-Priest-des-Champs, fils d’Amable et d’Isabelle MAZERON, cultivateurs à Lamazière ;
  • Thérèze, née et baptisée le 7 février 1774 à Saint-Priest-des-Champs[36], décédée le 28 février 1774 à Saint-Priest-des-Champs[37] ;
  • Blaise, qui suit ;
  • Marie, née et baptisée le 11 mai 1779 à Saint-Priest-des-Champs[38], décédée le 29 janvier 1853 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 11 septembre 1798 (25 fructidor an 6) à Saint-Priest-des-Champs, avec Jean DOUSSET, né le 18 janvier 1778 à Saint-Priest-des-Champs, fils de Jean et de Marie FOURNON, cultivateurs au Marcheix ;
  • Marie, née et baptisée le 30 septembre 1783 à Saint-Priest-des-Champs[39], décédée le 21 juillet 1788 à Saint-Priest-des-Champs[40] ;
  • Gilberte, née et baptisée le 18 avril 1786 à Saint-Priest-des-Champs[41], décédée le 20 janvier 1871 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 7 février 1808 à Saint-Priest-des-Champs, avec Annet BARSE, né le 13 mai 1780 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 8 juillet 1836 à Saint-Priest-des-Champs, cultivateur au Davideix ;
  • Jacques, né et baptisé le 5 mai 1789 à Saint-Priest-des-Champs[42], décédé le 17 février 1863 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 21 mai 1815 à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie GILLET, née le 11 avril 1785 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 17 décembre 1865 à Saint-Priest-des-Champs, veuve d’Annet PHELUT, fille des défunts Jean et Antoinette DOUSSET, cultivateurs à Lamazière ;
  • Marie, née le 27 avril 1793 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 26 avril 1883 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 28 avril 1812 à Saint-Priest-des-Champs, avec Michel MARTIN, né le 29 janvier 1788 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 12 novembre 1834 à Saint-Priest-des-Champs, fils d’Amable et d’Anne GIRAUD, cultivateurs à Montpied ;
  • Antoine, auteur de la branche 1 de Lacost ;

Génération V

Blaise AUBIGNAT, cultivateur au Marcheix, né et baptisé le 25 novembre 1776 à Saint-Priest-des-Champs[43], décédé le 26 avril 1838 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 20 septembre 1798 à Charensat, avec Marguerite MONTANDRAUD, née le 4 juin 1770 à Charensat, décédée le 16 août 1817 à Saint-Priest-des-Champs.

Sont issus de ce mariage :

  • Marie Louise, née le 14 septembre 1799 (28 fructidor an 7) à Saint-Priest-des-Champs, décédée célibataire le 30 mai 1825 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Jean, qui suit ;
  • Gilberte, née le 3 février 1804 (13 pluviôse an 12) à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 3 mars 1804 (12 ventôse an 12) à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Jacques, auteur de la branche 2 de Comps ;
  • Marie, sœur jumelle, née le 16 février 1805 (27 pluviôse an 13) à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 16 mai 1821 à Saint-Priest-des-Champs.

Génération VI

Jean AUBIGNAT, cultivateur au Marcheix, né le 16 décembre 1801 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 24 mai 1873 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 20 avril 1826 à Gouttières, avec Catherine Gilberte CHAFFRAIX, née le 25 octobre 1804 à Gouttières, décédée le 21 avril 1885 à Saint-Priest-des-Champs, fille des défunts Jean et Françoise BOUDAUD, propriétaires au Chazal.

Sont nés de ce mariage :

  • Thérèze, née le 17 mars 1827 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 10 janvier 1901 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 29 janvier 1854 à Saint-Priest-des-Champs, avec Marien TIXIER, né le 19 juillet 1828 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 12 janvier 1899 à Saint-Priest-des-Champs, fils de Pierre et de Marie DESCOTEIX, cultivateurs à Villemaine ;
    • Marie, fille naturelle, née le 1er octobre 1852 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 10 novembre 1852 à Saint-Priest-des-Champs.
  • Jacques, qui suit ;
  • Jean, qui suivra ;
  • Pierre, né le 25 décembre 1832 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 25 octobre 1834 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Michelle, née le 22 juin 1835 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 17 janvier 1837 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Etienne, auteur de la branche 2 de Lacost ;
  • Marie, née le 20 février 1840 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 28 février 1870 à Comps, avec Michel AUBIGNAT, né le 17 janvier 1842 à Comps, fils de Charles et de Marie FAURE, cultivateurs au bourg ;

Génération VII

Jacques AUBIGNAT, cultivateur au Marcheix, né le 22 juillet 1828 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 2 août 1907 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 9 février 1851 à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie MAZERON, née le 16 octobre 1826 à Saint-Priest-des-Champs, décédée avant 1907, fille de Pierre et de Marie BARSSE, cultivateurs à Lamazière.

Sont issus de ce mariage :

  • Jean, né le 24 novembre 1851 à Saint-Priest-des-Champs, décédé célibataire le 29 mai 1880 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Pierre, qui suit ;

Génération VIII

Pierre AUBIGNAT, cultivateur au Marcheix, né le 17 avril 1857 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 16 mars 1896 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 13 février 1881 à Saint-Priest-des-Champs, avec Amable Anne CHASSAGNETTE, née le 22 février 1857 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 19 juin 1895 à Saint-Priest-des-Champs, fille de Jean et d’Amable MAZERON, cultivateurs à Lébeaupin.

Sont nés de ce mariage :

  • Jacques Alexis, qui suit ;
  • Marie, née le 14 mai 1883 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 2 mars 1905 à Saint-Priest-des-Champs, avec Jean AUBIGNAT, né le 1er mai 1878 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 7 octobre 1914 à Parvillers-Lequesnoy (Somme), caporal au 263e Régiment d’Infanterie, fils d’Étienne et de Marie Eugénie PEROL

Génération IX

Jacques Alexis AUBIGNAT, cultivateur au Marcheix, né le 8 décembre 1881 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 2 avril 1905 à Charensat, avec Adélaïde Justine PINGUET, née le 13 juillet 1880 à Charensat.

Sont nés de ce mariage :

  • Jean, né le 19 mars 1906 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 4 décembre 1989 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Jean-Marie, né le 30 juin 1907 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 16 avril 1969 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 3 juillet 1941 à Saint-Priest-des-Champs, avec Elise PEROL, née le 13 septembre 1915 à Saint-Priest-des-Champs.
    • André, né le 16 février 1945 à Saint-Priest-des-Champs, marié en 1968 à Biollet, avec Lucette FAURE, née le 9 octobre 1947 à Biollet ;
  • Antonin Jean Marcel, né le 11 décembre 1909 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 18 février 1910 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Marie Clarisse, née le 2 mai 1911 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 18 septembre 1983 aux Ancizes-Comps, mariée 26 janvier 1929 à Saint-Priest-des-Champs, avec Jean-Marius TASCHET, né le 20 juin 1899 aux Ancizes-Comps, décédé le 8 décembre 1980 aux Ancizes-Comps, cultivateur à Comps ;
  • Marie Françoise, née le 8 janvier 1917 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 21 novembre 1946 à Saint-Priest-des-Champs, avec Léon BOUDOL, né le 13 septembre 1914 à Saint-Priest-des-Champs, cultivateur à Perol.

Génération VII

Jean AUBIGNAT, cultivateur et garde champêtre à Grandsaigne, né le 18 mars 1830 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 19 avril 1893 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 31 janvier 1864 à Saint-Priest-des-Champs, avec Marie BOUDOL, née le 19 janvier 1835 à Saint-Priest-des-Champs, fille de défunt Michel et de Catherine MARCHÉ, cultivateurs à Grandsaigne.

Sont issus de cette union :

  • Jean-Marie, né le 1er septembre 1865 à Saint-Priest-des-Champs, marié le 13 février 1896 à Charensat, avec Marie BUSSIÈRE, née le 9 avril 1869 à Charensat ;
  • Jacques, né le 18 juin 1867 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Jean Sébastien, né 21 mars 1869 à Saint-Priest-des-Champs ;
  • Jean-Baptiste, qui suit ;
  • Marie Nathalie, née le 20 août 1873 à Saint-Priest-des-Champs

Génération VIII

Jean-Baptiste AUBIGNAT, né le 1er mai 1871 à Saint-Priest-des-Champs, décédé le 1er juin 1957 à Paris 12e, marié le 13 août 1896 à Levallois-Perret (92), avec Léontine SAGNES, née le 9 janvier 1873 à Castres (81), décédée le 2 septembre 1937 à Villemomble (93).

Sont nés de ce mariage :

  • Cécile, née le 11 février 1898 à Paris, décédée la 14 février 1961 à Paris, mariée le 22 juillet 1919, avec Jean Antoine HOSPITAL, né le 13 octobre 1893 à Saint-Bonnet-le-Château (42), décédé le 21 octobre 1956 à Paris ;
  • Marie Nathalie, née le 20 août 1873 à Saint-Priest-des-Champs, mariée le 10 février 1901 à Saint-Priest-des-Champs, avec Amable dit Jean AUBIGNAT, né le 2 novembre 1868 à Saint-Priest-des-Champs, cultivateur à Beaufessoux-le-Grand.

[1] Présents Jean et Annet AUBIGNAT, fils du défunt.

[2] Présents Jean et Annet AUBIGNAT, fils de la défunte.

[3] Présents Marien et Michel TARDIF.

[4] Parrain Antoine BARSSE, marraine Catherine AUBIGNAT.

[5] Parrain Michel BARSSE, marraine Dlle BOIGE.

[6] Parrain Annet AUBIGNAT, marraine Gilberte BARSSE.

[7] Parrain Étienne PEROL, marraine Gilberte BARSSE.

[8] Présents Antoine PHELUT et Antoine DOUSSET.

[9] Témoins Antoine PHELUT, oncle de l’époux, Antoine et Pierre PEROL, Pierre BARGE.

[10] Témoins François et Claude PEROL, père et oncle de l’époux, Antoine et Jean AUBIGNAT, père et frère de l’épouse.

[11] Présents Jean DOUSSET et Jean GILLET.

[12] Présents Jean DOUSSET, fils du défunt, Jean GILLET, gendre du défunt.

[13] Parrain Jean AUBIGNAT, marraine Catherine BARSSE.

[14] Présents Antoine AUBIGNAT et Antoine DOUSSET.

[15] Dispense du 3e au 4e degré de consanguinité.

Témoins Antoine AUBIGNAT et Marien TARDIF, père et beau-frère de l’époux, Jean AUBIGNAT, qui signe, et François CROMARIAS, grand-père et père de l’épouse.

[16] Présents Antoine et Jean AUBIGNAT, qui signent.

[17] Parrain Jean AUBIGNAT, marraine Michèle BARSE.

[18] Parrain François CROMARIAS, marraine Marguerite AUBIGNAT.

[19] Présents Antoine AUBIGNAT et Pierre GILLET.

[20] Témoins Grégoire AMBLARD et Annet COURRET, père et oncle du futur, Antoine AUBIGNAT et Jean CROMARIAS, frère et oncle de la future.

[21] Parrain Jean CROMARIAS, laboureur au Vernadel, oncle de l’enfant, marraine Gilberte AUBIGNAT du Marcheix, sa tante.

[22] Témoins Marien SABY, Gilbert FONTAUGIER et Michel GRANDSAIGNE, oncles et cousin du futur, Antoine AUBIGNAT et Pierre GILLET, frère et oncle de la future.

[23] Parrain Annet CROMARIAS à la place de Messire Pierre CROMARIAS, prêtre et vicaire de Saint-Gervais, tous deux oncles maternels de l’enfant, marraine Michelle AUBIGNAT, tante paternelle.

[24] Présents Antoine AUBIGNAT, grand-père du défunt, Antoine DOUCET.

[25] Parrain Annet AUBIGNAT, marraine Jeanne MARTIN.

[26] Parrain Antoine AUBIGNAT, marraine Marguerite AUBIGNAT.

[27] Témoins Me Pierre CROMARIAS, prêtre d’Ayat, Michel ROUGHEOL, Jean CROMARIAS et Me François Perol, notaire royal.

[28] Parrain Michel ROUGHEOL, bourgeois de ce bourg qui signe, marraine Michelle CROMARIAS.

[29] Parrain Antoine AUBIGNAT, oncle paternel de l’enfant, marraine Marie LAUSSEDAT, tante maternelle.

[30] Témoin Gilbert PAYRARD, père du contactant, Joseph PHELUT, Pierre NENOT, Antoine AUBIGNAT, père de la contractante, Jean AUBIGNAT, son frère, qui signe.

[31] Parrain Maurice ROUGHEOL, oncle maternel, marraine Michelle AUBIGNAT « de la grande paroisse », tante paternelle.

[32] Témoins Antoine AUBIGNAT, père de la future, Jean CHAFFRAIX, oncle du futur, Antoine MAZERON, son cousin, et Blaise PAYRARD.

[33] Parrain Jean CROMARIAS, soussigné, marraine Dlle Marie LAUSSEDAT, tante maternelle qui signe.

[34] Dispense du 4e degré de consanguinité en date du 11 janvier 1771.

Témoins Antoine AUBIGNAT et Antoine DOUCET, père et oncle du contractant, Gilbert PAYRARD et Charles MAZERON, père et beau-frère de la contractante.

[35] Parrain Gilbert PAYRARD, grand-père maternel, marraine Françoise LOSSEDAT, grand-mère paternelle.

[36] Parrain Antoine AUBIGNAT, grand-père paternel, marraine Thérèse BOUDET.

[37] Présents Antoine AUBIGNAT, grand-père paternel de la défunte, Maurice ROUGHEOL.

[38] Parrain Claude MAZERON, marraine Marie AUBIGNAT.

[39] Parrain François PEROL, qui signe, marraine Marie PEYRARD.

[40] Présents Jean AUBIGNAT et François PEROL, qui signent.

[41] Parrain Antoine AUBIGNAT, marraine Gilberte PEYRARD.

[42] Parrain Jacques MAZERON, marraine Françoise AUBIGNAT.

[43] Parrain Blaise PAYRARD, qui signe, marraine Michelle AUBIGNAT.

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