SAINT-PRIEST-DES-CHAMPS-PASSIONNEMENT
Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747
Naissances du 2 mars 1633 au 22 septembre 1633
Vue 121; Guilhaume PEROL et Anne AUBIGNIAT, du village de Lacost, dont :
Vue 121; Anthoine TESTARD et Gabrielle BASSETERE, métayers à la Croisette, dont :
Vue 121; François de LAUSSEDAT et Anna CERCY, du village de Laussedat, dont :
Vue 121; Jehan DUPUY et Jacquette DANTON, métayers de Laubépin, dont :
Vue 121; Michel DELAGUET et Martine GARACHON, du village de Laval, dont :
Vue 122; Annet MAZON et Jehanne CHANUST, du village de Chez-Dousset, dont :
Vue 122; Gervais DESPARRINS et Jehanne BARSSE, dont :
Vue 122; Gervais AUBIGNIAT et Françoise GRAND, du village de Boscavert, dont :
Vue 122; Jehan GILLET dit Phellut et Jehanne B., du village de Gandichoux, dont :
Vue 122; Grégoire BARGE et Catherine GILLET, du lieu de la Barge, dont :
Vue 123; Anthoine TIXIER et Jehanne GRAND, du village du Bladeix, dont :
Vue 123; Michel de LASSIOUVE et N. N., dont :
Jehan de LASSIOUVE et Anne PIGHON, du village de Lassiouve, dont :
Vue 123; Gervais AUPETIT et Michelle JOHET, du lieu de La Sauvolle, dont :
Vue 123; François MARTIN et Gabrielle BARGE, du village de La Barge, dont :
Vue 130; François PEROL et Gabrielle EYNOUX, du village de Lacost, demeurant à présent au lieu de Perol, dont :
Vue 130; Jehan CLUZEL dit Baraton et Jehanne de LAGUET, du village du Cluzel, dont :
Vue 130; Pierre GRAND et Jehanne PEROL, du village de Perol, dont :
Vue 131; François MAZON et Jehanne BOURDUGE, du village de L’Esbaupin, dont :
Vue 131; Me Amable BOIGHE et Gabrielle VALLEIX, du village de La Mazière, dont :
Vue 131; Martin BARSSE et Anna MOUREULLE, du lieu de Beaufessoux, dont :
Vue 131; Amable CLUZEL et Catherine GILLET, du lieu de La Chomette, dont :
Vue 131; Pierre BARGE et Marguerite PEROL, du village de Boscavert, dont :
Vue 131; Anthoine CHAPDEVILLE et Anthoinette CLUZEL, du lieu de Couray, dont :
Vue 132; Michel CLUZEL et Jehanne BARGE, du village du Cluzel, dont :
Vue 132; Anthoine PEROL, tixerant et Marguerite CLUZEL, du village de Perol, dont :
Vue 132; Jehan CLUZEL et Jehanne CLUZEL, du village du Cluzel, dont :
Vue 132; François de LASSIOUVE et Marguerite BOUDOL, du village de Gaulme, dont :
Vue 132; Anthoine GANDRI… et Magdeleine de LASSIOUVE, demeurant à présent aux N., dont :
Vue 132; Anthoine BARSSE et Marguerite JAY, du village des Barsses, dont :
Vue 133; Anthoine JOHET et Gilberte POUGHET, du village de Jouhet, dont :
Vue 133; Noble Jehan ANGLANDON, Seigneur de la G. et Dlle Claude de BOSCAVERT, du village de Lacost, dont :
Vue 133; Jehan LOUIS et Jacquette BERAUD, du village de La Mazière, dont :
Vue 133; Jehan CHAFFRAY, décédé, de Beaufessoux-le-Petit et N. N., dont :
Gervais CHAFFRAY et Anne N. du village de la Chomette, dont :
Vue 133; Noble Claude BARTHOMIVAT, Seigneur de la Besse et Dlle Marguerite CHAUVAU, du village de Courtine, dont :
Vue 133; Anthoine PEROL dit Boissinet, tisserand et Jehanne PHELLUT, du village de Lacost, dont :
Vue 134; Anthoine GRANSAIGNE et Michelle de LABEYE, dont :
Vue 134; Estienne AMBLARD et Jehanne PEROL, du village de Retailhat, dont :
Vue 134; Michel PEROL dit de Laur…, maçon et Gilberte GILLET, du village de Perol, dont :
Vue 134; Me Gilbert GORY et Jehanne LESCUYER, demeurant à présent au village de Gaulme, dont :
Vue 134; Anthoine JOUHET et Françoise MARCHEIX, dont :
Vue 135; Michel BARSSE et Anne GENESTE, du village Desparrins, dont :
Vue 135; Blaise BARGHON et Anne PEROL, du village de Barghon, dont :
Vue 135; Annet CLUZEL et Jehanne D’AUTOURS, du village de Villemaine, dont :
Vue 135; François ROUSSET et Anne BARGE, du village de Villemaine, dont :
Vue 135; Anthoine BARSSE et Isabeau GRANDSAIGNE, du village de Gandichoux, dont :
Vue 135; Gabriel PALLIETTE et Gabrielle GORSSE, du village de Grandsaigne, dont :
[1] Parrain Noble Jehan ANGLARDON, soussigné, marraine Anne PEROL du lieu de Perol.
[2] Parrain Anthoine TESTARD de La Mothe, marraine Marguerite de LAFOND.
[3] Parrain Gervais de LAUSSDAT, son oncle, marraine Anthonia POUGHON.
[4] Parrain Michel DUPUY, marraine Marguerite DANTON.
[5] Parrain Anthoine BOURDUGE dit N., marraine Jehanne le MOGNER ?
[6] Parrain Me Bertrand POUGHON, marraine Dlle Marie MARTIN femme à me de LAGARDE, Seigneur de Confollant, lieutenant … de la ROCHEBRIAN, soussigné.
[7] Parrain Pierre ARBITRE du village de Ragheade, marraine Peyronnelle BARSSE femme à Anthoine LASERAT ?
[8] Parrain Gilbert BOUSCHET, marraine Catherine GERAUD.
[9] Parrain Gilbert BARSSE, marraine Françoise BARSSE femme à Michel GILLET.
[10] Parrain François MARTIN, marraine Jehanne CHAFFRAY femme à Gilbert CLUZEL de La Barge.
[11] Parrain Anthoine PEROL des Barsses, marraine Michelle de LASSIOUVE femme à Michel MOUREULLE.
[12] Parrain Jehan de La SIOUVE fils à Anthoine, marraine Gilberte FAVIER femme à François GRAND des Barsses.
[13] Parrain Bravy MARTIN, marraine Anne PEROL.
[14] Parrain Me Jehan CHANUST, sergent Royal, soussigné, marraine Catherine GILLET femme à Grégoire BARGE.
[15] Parrain Michel PEROL, soussigné, marraine Dlle Philippe CHASTARD.
[16] Parrain Estienne CLUZEL dit Gazard, marraine Catherine de LASSIOUVE.
[17] Parrain François GRAND de Boscavert, marraine Amable PEROL fille à feu Pierre du lieu de Perol.
[18] Parrain François BOUDOL de L’Esbaupin, marraine Marie de LESBAUPIN.
[19] Parrain Anthoine PEROL fils à Pierre dit Dufourd, marraine Jehanne MAZERON.
[20] Parrain Me Anthoine GERAULD fils à Estienne de Buffevent, soussigné, marraine Anna MASSON femme à au susdit Estienne GERAULD de Buffevent.
[21] Parrain Gilbert CHOMETTE fils à Estienne, marraine Anne CLUZEL fille à pierre, tous de La Chomette.
[22] Parrain Gabriel BARGE du Chirol, marraine Jehanne FOUGEREIX femme à Annet BARGE du susdit Boscavert.
[23] Parrain Anthoine CHEFDEVILLE, marraine Françoise CLUZEL fille à feu Michel dit Baraton.
[24] Parrain Michel de LAGUET du susdit lieu, marraine Anne BARGE fille à Jehan BARGE de Visignol.
[25] Parrain Jehan PEROL dit de Muison, marraine Jehanne PEROL femme à Pierre GRAND.
[26] Parrain Estienne CLUZEL dit Gazard, marraine Anthonia CLUZEL.
[27] Parrain Pierre de LASSIOUVE oncle au baptisé, marraine Michelle BOUDOL.
[28] Parrain Jehan GRAND de Boscavert, marraine Catherine GRAND veuve à feu Pasquet de LASSIOUVE.
[29] Parrain Anthoine PEROL des Barsses, marraine Anthoinette ROUDAYRE des Barsses.
[30] Parrain Anthoine JOHET du susdit lieu, marraine Anne PEROL femme d’Amable JOHET.
[31] Parrain Honnête Homme Messire Annet GERAULD, vicaire du susdit Saint-Priest, soussigné, marraine Françoise de LONCHAMBON.
[32] Parrain Michel BOIGHE de La Mazière, marraine Françoise GAULME.
[33] Parrain Estienne CHOMETTE, marraine Jehanne MARCHANT, tous de la Chomette.
[34] Parrain Noble Louis de CHAUVAU, Seigneur des N., marraine Dlle Jacqueline Gilberte DUPLANTADIS, tous soussignés.
[35] Parrain Estienne GERAUD de Buffevent, marraine Anthoinette PEROL femme à Jehan PEROL de ladite G.
[36] Parrain Me Jehan GRANDSAIGNE, Notaire Royal, soussigné, marraine Gervaise GRANDSAIGNE.
[37] Parrain Me Louis THOLOMOND, Maitre tailleur d’habits à Riom, bedeau de l’église Saint-Amable, marraine Magdelaine THOLOMOND.
[38] Parrain Me Louis THOLOMOND, Maitre tailleur d’habits à Riom, marraine Jehanne AMBLARD fille à Marien de Retailhat.
[39] Parrain Noble Jehan DEPANEVÈRE, prieur de M., soussigné, marraine Dlle Jacqueline DEPANEVÈRE, aussi soussigné.
[40] Parrain Jehan JOUHET, tailleur d’habits, marraine Marguerite CHARVILHAT femme à Anthoine DELACOST de la paroisse d’Espinasse.
[41] Parrain Jehan DESPARRINS dit Darbon, marraine Michelle DELACOST femme à Michel BARSSE dit Gonnot.
[42] Parrain Michel BARGHON du susdit lieu, marraine Michelle JARZAGUET femme à Anthoine PEROL des Barsses.
[43] Parrain Estienne ROUDAYRE, marraine Gilberte AMOUROUX femme à François ROUDAYRE.
[44] Parrain Gilbert MARCHANT, soussigné, marraine Anthoinette CLUZEL femme à Jehan ROUDAYRE du susdit lieu.
[45] Parrain Me Anthoine GERAULD, curé de l’église de Saint-Priest-des-Champs, soussigné, marraine Dlle Gilberte BARTHOMIVAT.
[46] Parrain Bonnet GORSSE de la paroisse de Miremont, marraine Anne DARNIAT.
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Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747
Naissances du 19 mars 1632 au 25 février 1633
Vue 107
Jehan PHELLUT et Peyronnelle GIRAULD, du village de Lacost, dont :
Vue 107
Jehan JOHET, tailleur d’habits et Marie GRANDSAIGNE, du village de Jouhet, dont :
Vue 108
Pierre BOURDIER et Jehanne TIXIER, du village du Teilhot, dont :
Vue 108
Anthoine GRAND et Anthonia ROUDAYRE, du village des Barsses, dont :
Vue 108
Noble Jehan de SERVIERES et Dlle Isabeau d’AMBRUGEAC, du lieu de Couronnet, dont :
Vue 108
Anthoine ROMY et Gabrielle QUIARTTON, du village de Villemaine, dont :
Vue 108
Annet ARBITRE et N. N., dont
Pierre ARBITRE et Jehanne JOHET, du village de Ragheade, dont :
Vue 109
Me Jehan GIRAUD et Jehanne LARDIF, du village de Villemaine, dont :
Vue 109
Pierre RONCHON et Françoise BARGHON, demeurant métayers à Laval, dont :
Vue 109
Gilbert BASSETERE et Jehanne GRAND du village de Boscavert, dont :
Vue 109
Pasquet de LASSIOUVE et Catherine GRAND, du village de Lassiouve, dont :
Vue 110
Pierre QUARTON et Anthonia VALLEIX, du village de Quarton, dont :
Vue 114
Mathieu GAULME et Louise N., du village du Chirol, dont :
Vue 115
Anthoine AUPETIT et Marguerite JOHET, du village de la Sauvolle, dont :
Vue 115
Gervais MAZERON et Gabrielle GIRAULD, du village de Quarton, dont :
Vue 115
Jehan LELION et Louise GONNOT, du village de la Quarte, dont :
Vue 115
Anthoine BOURDUGE et Marguerite AUBIGNIAT, du village de Laval, dont :
Vue 115
Annet PEROL et Rose BOURDUGE, du bourg de Saint-Priest, dont :
Vue 116
François ROUSSET et Anne BARGE, du village de Villemaine, dont :
Vue 116
Pierre CLUZEL et Marie GILLET, du village de la Chomette, dont :
Vue 116
Jehan GILLET et Marie MAGNIOL, du village de La Mothe, dont :
Vue 116
François PEROL et Marguerite MAZERON, du village du Davideix, dont :
Vue 117
Michel GARDECHE et Jehanne AMBLARD, du village de Retailhat, dont :
Vue 117
Jehan CHIROL et Anne GILLET, du village de Lacost, dont :
Vue 117
Jehan CHAFFRAY, maçon et Marguerite MOMPIED, du lieu du Teilhot, dont :
Vue 117
Michel CHAFFRAY dit Bindart et Gilberte QUARTON, du village de Beaufessoux-le-Petit, dont :
Vue 117
Jehan PANULYERE et Jehanne PEROL, du village de Courtine, dont :
Vue 118
Annet DUMOLLIN et Gabrielle CLUZEL du village de La Roche, dont :
Vue 118
Estienne QUARTON et Anne BOURDUGE, du village de Retailhat, dont :
Vue 118
Annet MOMPIED et Anne MOMPIED, du village de Villemaine, dont :
Vue 118
Jehan CLUZEL et Jehanne GERAUD, du village du Cluzel, dont :
Vue 118
Anthoine TESTARD et Marie ARDALLION, du village de La Motte, dont :
Pierre, né et baptisé le 21 janvier 1633 à Saint-Priest-des-Champs[32] ;
Vue 119
Estienne CHOMETTE et Catherine GOMMOT, du village de la Chomette, dont :
Vue 119
Gilbert DOUSSET et Jehanne DUGOURD, dont :
Vue 119
Georges DARGNIAT et Anthoinette TESTARD, du village du Davideix, dont :
Vue 119
Jehan PHELLUT et Michelle GERAULD, du village de Lacost, dont :
Vue 119
Me Jehan LARDIF et Claude BARTHOMIVAT, dont :
Vue 120
Gilbert BARSSE et Michelle GRANDSAIGNE, du village de Gandichoux, dont :
Vue 120
Anthoine QUARTON et Michelle AMBLARD, du village de Retailhat, dont :
Vue 120
Anthoine de LABEYE et Anthonia PEROL, dont :
Vue 120
Mathieu BOUDOL et Marguerite DARD, du village de La Mazière, dont :
Vue 120
François JOHET et Blaisie CROSMARIAS, du lieu de Jouhet, dont :
[1] Parrain Me Jehan GERAULD, praticien de Villemaine, soussigné, marraine Philippa de La BARGE.
[2] Parrain Gilbert BARSSE, marraine Marguerite CHARVILLIAT du village de Lacost paroisse d’Espinasse.
[3] Parrain Jehan BOURDIER de la Mothe, marraine Michelle MAZERON fille à Grégoire de Puy-Pellat paroisse de Biollet.
[4] Parrain Jehan GRAND du village des Tours paroisse de Miremont, marraine Anthonia TESTARD du Davideix.
[5] Parrain Michel BOURDUGE, marraine Marie GRANDSAIGNE fille à Jehan.
[6] Parrain Annet CLUZEL du susdit lieu, marraine Jehanne CHOMETTE.
[7] Parrain Pierre MESSAGE du village de Puy-Pellat paroisse de Biollet, marraine honnête femme Anne BOUDOL femme à Me Pierre JOHET.
[8] Parrain Michel MARCHANT, marraine Anne MOMPIED femme à Annet MOMPIED de Villemaine.
[9] Parrain Estienne GIRAUD de Buffevent, marraine Peyronnelle de LAVAL femme à Anthoine GIRAUD, maréchal de Saint-Priest.
[10] Parrain Annet BASSETERE de Boscavert, marraine Jehanne MOUREULLE femme à Jehan D. du village de Mazeron.
[11] Parrain François GRAND, marraine Anne PIGHON.
[12] Parrain Anthoine PEROL fils à Pierre dit Dufourd, marraine Jehanne QUARTON.
[13] Parrain Jehan GAULME, marraine Anne DUBOU… du susdit lieu.
[14] Parrain François JOHET, marraine Anna DELACOST de la Sauvolle.
[15] Parrain Michel MAZERON du susdit lieu de Quarton, soussigné, marraine Rose GIRAULD.
[16] Parrain Jehan CHAFFRAY fils à Jehan, tixerant au village de la Barge, marraine Gabrielle BASSETERE.
[17] Parrain Michel BOURDUGE frère au susdit Anthoine, marraine Jehanne BERNARD.
[18] Parrain Anthoine PEROL fils à Anthoine du bourg, marraine Anne PEROL.
[19] Parrain Jehan ROUSSET frère audit François, marraine Claude du MOLLIN du PONT de Boscavert.
[20] Parrain Marien MERCIER de Martinon paroisse de Biollet, marraine Catherine GILLET.
[21] Parrain Anthoine ARDAILLION, marraine Dlle Charlotte de la ROCHEYMOND, Dlle du Cheix soussigné.
[22] Parrain Me Georges PEROL, tailleur d’habits, marraine Anna MARLY ?
[23] Parrain Marien AMBLARD fils à Pierre, marraine Michelle AMBLARD.
[24] Parrain Anthoine LELION, marraine Gervaise ARBITRE.
[25] Parrain Pierre LAMDON, du lieu du Prat paroisse de Biollet, marraine Jehanne MOMPIED de Lacost.
[26] Parrain Gervais CHAFFRAY fils à feu Johannet, marraine Michelle QUARTON femme à feu Anthoine QUARTON.
[27] Parrain Gervais PANULYERE, marraine Dlle Gilberte BARTHOMIVAT du susdit lieu de Courtine.
[28] Parrain Julien CLUZEL, marraine Jehanne CLUZEL.
[29] Parrain Annet BOURDUGE, marraine Michelle AMBLARD.
[30] Parrain Jehan MOMPIED, frère, marraine honnête femme Jehanne LARDIF.
[31] Parrain Me Annet GERAUD, vicaire de Saint-Priest, soussigné, marraine Lucresse GERAUD fille à Estienne.
[32] Parrain Pierre BONNET du village de Murat paroisse d’Espinasse, marraine Bonnette ARDALLION fille à Anthoine de Visignol.
[33] Parrain Jehan MOUREULLE fils à Michel du Bladeix, marraine Magdelaine BOSCAVERT.
[34] Parrain Me Anthoine BERNARD, prêtre de Saint-Priest, soussigné, marraine Peyronnelle SABY femme à feu Anthoine BRIZARD.
[35] Parrain Estienne TESTARD fils à Jehan, métayer à Couladèze, marraine honnête femme Gervaise ARBITRE femme à Me Anthoine GRANDSAIGNE.
[36] Parrain honnête personne Me Anthoine GERAUD, curé de Saint-Priest, soussigné, marraine Anna GERAULD femme à Gervais CHARDONNET.
[37] Parrain Me Gilbert LARDIF, soussigné, marraine honnête femme Louise BARTHOMIVAT.
[38] Parrain Jehan JOHET, tailleur du susdit lieu, marraine Anne MASSON femme à Estienne GERAUD.
[39] Parrain Jacques VALLEIX de la paroisse de Saint-Jacques-d’Ambur, marraine Anne RAULY ?
[40] Parrain Annet PEROL dit Parquet du village de Laval, marraine Jehanne PASSAVY.
[41] Parrain Jehan QUARTON du lieu de La Mazière, marraine Catherine CHIROL.
[42] Parrain Jehan PEROL du susdit lieu, marraine Blaisie CROSMARIAS.
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Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747 Naissances du 21 juillet 1630 au 26 mai 1631 Vue 94 Noble Jehan ANGLANDON et Dlle Claude de BOSCAVERT, du lieu de Lacost, dont : ...
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Relevés baptêmes (Article 6) - Le blog de jacot63
Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747 Naissances du 2 mars 1633 au 22 septembre 1633 Vue 121; Guilhaume PEROL et Anne AUBIGNIAT, du village de Lacost, dont : Anne, née le...
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Le Courrier du Puy-de-Dôme du 14 juillet 1904
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Vente de terrains pour la construction du barrage des Fades (4) - Le blog de jacot63
Le Courrier du Puy-de-Dôme du 10 juillet 1904 Le 25 octobre et le 14 novembre 1903, par M. François BOUDOL, célibataire majeur, propriétaire cultivateur, demeurant à Perol ; Mme Jeanne Joséph...
Messire Jean Marien de SEGONZAT, écuyer, Seigneur de Champigout (C’est sur la paroisse de Moureuille), né vers 1688, décédé le 3 décembre 1758 à Moureuille, fils de Messire Annet de SEGONZAT, écuyer, Seigneur de Champigout et de Dame Jeanne de SERVIERES, marié avec Marguerite REGRAIN, née vers 1704, décédée le 28 octobre 1736 à Néris-les-Bains, fille de Messire Charles REGRAIN, Seigneur du Peschin et des Peaux et de Gilberte MORICHON.
Enfants nés de ce mariage :
Maitre Gabriel de SEGONZAT, écuyer, Chevalier, Seigneur du Peschin, de Courtine et autres lieus, né et baptisé le 19 avril 1735 à Néris-les-Bains, décédé le 13 février 1784 à Courtine[1], fils de Jean Marien, et de Dame Marguerite REGRAIN, demeurant sur la paroisse de Teilhet, épouse le 24 février 1767 à Saint-Priest-des-Champs[2], Dlle Marie de SARRAZIN, née le 12 décembre 1748 à Saint-Priest-des-Champs, décédée le 4 novembre 1813 à Courtine[3], fille à Maitre Louis de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Courtine et à Dame Marie BARTHOMIVAT, décédée avant 1767.
Sont nés de cette union :
Messire Étienne de SEGONZAT, Comte de SEGONZAT, Seigneur de Champigout, Seigneur de Peschin et de Courtine, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de Saint-Louis, émigré en 1792 ; Capitaine d’infanterie, officier dans l’armée du Condé en 1792, adjoint au maire de Saint-Priest-des-Champs de 1815 à 1821, né le 5 et baptisé le 6 février 1772 à Saint-Priest-des-Champs[7], décédé le 27 février 1840 à Courtine[8], marié en premières noces le 10 septembre 1821 à Montaigut[9], avec Dlle Marie Zélie CHEVALIER, née le 4 thermidor an XIII (23 juillet 1805) à Montaigut, y est décédée le 26 juin 1834[10], fille de M. André CHEVALIER, licencié de droit, notaire certificateur et Mme Anne Françoise DEPANEVINGT ; puis en secondes noces le 11 août 1835 à Naves, avec Marie Françoise Elisabeth Suzanne VIGNAUD[11], propriétaire au village de Courtine, née le 5 août 1812 à Naves, décédée le 3 août 1888 au bourg de Saint-Priest[12], fille de Maitre Louis VIGNAUD, décédé le 22 janvier 1830 à Naves et de Dame Marie Françoise Geneviève de JARRIER, propriétaires à Naves en 1835, propriétaires au chef-lieu de la commune de Saint-Priest-des-Champs.
[1] Présents Me Gilbert de SERVIERES, chevalier, Seigneur du Teilhot, officier du régiment de Beauvaisis et Me François Robert de BRETANGE, chevalier, Seigneur de Lascot, soussignés.
[2] Témoins Me Gilbert ROCHEFORT, prêtre communaliste, Jean BENNETON, bourgeois, Étienne de SEGONZAT, frère du futur, Joseph de JARRIER, écuyer, Sieur Desgouttes, Louis de SARRAZIN, père de la future, Gaspard de Jarrier, écuyer, Claude de SARRAZIN, écuyer, officier d’infanterie, qui ont tous signés.
[3] Déclaration de Gilbert DESERVIERE, propriétaire au Teilhot, soussigné, assisté de Jacques NEYNOT, métayer au lieu de Courtine, illettré.
[4] Parrain Me Louis de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Courtine, grand-père maternel de l’enfant, marraine Dlle Anne BENEYTON, religieuse de Saint-Julien-la-Geneste, soussignés.
[5] Parrain Me François de SARRAZIN, écuyer, Seigneur des Martins, marraine Dame Françoise Antoinette de BEAUFRANCHET, épouse de Me Jean de SERVIERES, écuyer, Seigneur du Teilhot, soussignés.
[6] Parrain Me Claude de SARRAZIN, écuyer, Seigneur de Lacost, soussigné, marraine Dame Marie Suzanne GALLOIS de BEZAY de SARRAZIN, représentée par Dlle Anne Louise de SEGONZAT.
[7] Parrain Messire Étienne de SEGONZAT de Champigoux, représenté par Marien LOSSEDAT, marraine Dame Marie Françoise BATAIL, cousine maternelle, représentée par Gilberte FAVIER.
[8] Déclaration de Gervais AUBIGNAT, cultivateur métayer du défunt, assisté de François BOURDUGE, son domestique, l’un et l’autre demeurant au lieu de Courtine, illettrés.
[9] Témoins Messire Gervais MAZERON du BLADEIX, propriétaire, notaire et maire de la commune de Saint-Priest-des-Champs, beau-frère du futur, Me François AUBERT de BRETANGE, chevalier, propriétaire demeurant à la ville de Clermont-Ferrand, cousin germain du futur, M. Antoine Agathe CHEVALIER, bachelier en droit, frère de la future, M. Gilbert CHEVALIER, ancien capitaine de cavalerie et ex receveur de l’enregistrement et du domaine, oncle paternel de la future, tous deux habitant de la ville de Montaigut, tous soussignés.
[10] Déclaration de Sieur Jean Auguste LAVILLE, notaire royal, beau-frère de la décédée, et Pierre CHEVALIER,
[11] Veuve, elle épouse le 8 février 1841 à Saint-Priest-des-Champs, Eugène François Gilbert GORY, propriétaire au village de la Croisette, vivant de ses revenus, il sera maire de cette commune de 1850 à 1860 et de 1865 à 1871, né le 1er juin 1818 au bourg de Saint-Priest et y est décédé le 2 janvier 1879, fils de Magdelain GORY, maire de la commune de Mérinchal département de la Creuse, et de Caroline NORZENA. De leur union sont nés :
[12] Déclaration de Jean GROBOST, propriétaire assisté de Jean BERTHIN, instituteur public, soussignés.
L’assassinat de la famille Beaugeard
L’assassin Beauvillet est arrêté à Paris
Nous avons arrêté hier notre relation du terrible drame qui vient de se dérouler à Roche-d’Agoux, au moment où le docteur E. Grasset pratiquait l’autopsie du corps de Jacques Beauregard. On sait que le malheureux vieillard, outre l’horrible blessure à la gorge, portait, tant à la tête qu’au corps, seize traces de coups de fourche portés avec une grande violence.
On croyait, d’après l’examen superficiel, que Mme Beaugeard avait également été égorgée, sans autre blessure apparente. L’autopsie a révélé que l’infortunée victime avait reçu, avant de mourir, douze coups de couteau, dont cinq dans le dos. Ceci confirme donc l’hypothèse que nous émettions hier, à savoir que l’assassin n’avait ouvert la gorge de ses deux premières victimes qu’après les avoir eues à sa merci, inertes, incapables de la moindre résistance, affaiblies qu’elles étaient déjà par de nombreuses et graves blessures.
Quant à la petite Lucienne, que l’on croyait avoir été tuée d’un formidable coup de pelle à feu sur la tempe droite, l’autopsie a démontré qu’elle avait succombé à la blessure provoquée par une balle de revolver qui, avait coupé l’aorte et s’était logée sous une côte gauche, après avoir traversé les poumons. Elle reçut aussi un coup de couteau à la joue gauche. Ce n’est que par un surcroit de précautions que l’assassin se servit ensuite de la pelle à feu pour porter le coup de grâce.
L’autopsie du corps de Mme Beaugeard a montré aussi qu’elle avait absorbé une tasse de café peu avant sa mort. C’est donc bien vers 3 h. 30 du matin environ, mardi, qu’a eu lieu l’horrible tragédie. Mme Beaugeard venait de se lever pour donner du café à Jules Beauvillet, et uniquement pour cela. Car il n’était pas dans ses habitudes, sans raison spéciale, de se lever si tôt.
Toutes ces constatations ne font qu’aggraver les soupçons, déjà très lourds, qui pèsent sur Jules Beauvillet. Certes, l’enquête n’a pas pu encore établir, d’une façon certaine, qu’il était bien le coupable. Mais cela ne pourra être démontré qu’après son arrestation. Même s’il niait, des empreintes digitales sanglantes, laissées par lui sur une lampe, le confondraient et l’obligeraient à des aveux.
Malgré d’actives recherches, la gendarmerie et la police mobile n’ont pu relever le passage de Beauvillet qu’à Saint-Maurice-de-Pionsat, dans la matinée de mardi. Et encore n’en est-on pas absolument certain.
On avait signalé aux enquêteurs l’allure étrange d’un voyageur qui, mardi, dans l’autobus de Gouttières, avait la visière de sa casquette baissée sur les yeux et paraissait gêné. Ce voyageur a parlé à un cafetier de Gouttières, M. Ramy. Il ne semble pas que ce soit Jules Beauvillet.
Celui-ci, après le crime, a eu environ trois heures de nuit devant lui pour préparer son plan de fuite et commencer à l’exécuter. En trois heures, un homme jeune et alerte fait du chemin. Et Beauvillet, dans la matinée de mardi, a pu facilement gagner la gare d’Auzances, même par des chemins détournés, et partir de là soit vers Montluçon, soit vers Eygurande. La ligne des Fades n’est pas non plus très éloignée de Roche-d’Agoux.
Le crime n’ayant été découvert que mardi soir, et les recherches effectuées n’ayant commencé que mercredi matin, on voit que l’assassin a eu beaucoup de temps devant lui pour prendre le large.
Si c’est Jules Beauvillet, il ne saurait échapper bien longtemps à la police, qui a diffusé son signalement dans toute la France.
L’arrestation
A minuit, une dépêche nous annonce que Jules Beauvillet a été arrêté hier soir, jeudi, dans un hôtel, 61 rue de Meaux à Paris.
Nous avions donc raison de dire que, grâce aux excellentes dispositions prises par l’inspecteur Duclaux, notamment, celui qu’on a de bonnes raisons de soupçonner ne saurait tarder à être arrêté.
C’est à Paris qu’il s’est fait prendre. Il a donc fui rapidement la région, où il ne se sentait pas en sécurité. C’est une charge de plus contre lui, puisqu’il devait primitivement se rendre à Montluçon pour y travailler chez un charron.
Le séjour de Beauvillet à Paris
Paris, 19 octobre. Jules Beauvillet, l’auteur du triple crime commis au hameau de Laugerolle, dans le canton de Pionsat, était arrivé, mercredi matin, à Paris, et avait pris une chambre dans l’hôtel de la rue de Meaux où, hier soir, il a été arrêté par des inspecteurs de la Sureté générale. C’est sous le nom de Beauvilliers qu’il s’était inscrit sur les registres de l’hôtel et, ce matin, les inspecteurs de la police des garnis, possédant son signalement, ont eu l’attention éveillée.
Son inscription à l’hôtel date, croit-on de vendredi dernier, et cela laisserait supposer que Beauvillet a fait un voyage exprès en Auvergne pour accomplir son forfait. On n’a pu établir encore l’emploi de son temps.
Amené au commissariat de la Villette, il a subi un bref interrogatoire. Le commissaire de police n’a pu obtenir de lui aucun aveu, ni aucun détail. L’assassin observe un mutisme absolu.
Il porte des vêtements noirs fripés, il semble très las et a les yeux hagards, comprenant sans doute l’énormité de ses crimes.
Il a été écroué à 23h. 30 dans les locaux du commissariat. Son interrogatoire se poursuivra demain matin. Il est possible que son transfert à Riom ait lieu dans la journée.
Le Moniteur du Puy-de-Dôme, édition du 19/10/1928
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Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747
Naissances du 21 juillet 1630 au 26 mai 1631
Vue 94
Noble Jehan ANGLANDON et Dlle Claude de BOSCAVERT, du lieu de Lacost, dont :
Vue 94
Anthoine TESTARD et Gabrielle BASSETERE, demeurant métayers à La Croisette, dont :
Vue 95
François GENESTE et Peyronnelle BARSSE, du lieu de La Geneste, dont :
Vue 95
Anthoine de LASSIOUVE et N. N., dont :
Anthoine de LASSIOUVE et Bonnette BARGE, du lieu de Lassiouve, dont :
Vue 95
Anthoine GILLET et N. N., dont :
Michel GILLET et Françoise BARSSE, du village de Gandichoux, dont :
Vue 95
Annet CLUZEL et Jehanne DAUTOURS, du village de Villemaine, dont :
Vue 95
Anthoine QUARTON et Gilberte MOUREULLE, du village du Bladeix, dont :
Vue 96
Me Jehan GERAUD, praticien et Jehanne LARDIF, du village de Villemaine, dont :
Vue 96
Noble Homme Jehan de SERVIERES, Seigneur de Couronnet et Dlle Isabeau DUBOUCHERON, du lieu de Couronnet, dont
Vue 96
Michel MOUREULLE et Michelle de LASSIOUVE, du village du Bladeix, dont :
Vue 96
Estienne GERAUD et Anne MASSON, du lieu de Buffevent, dont :
Vue 97
François CHAFFRAY et Jehanne BOUDOL, du village de Beaufessoux-le-Petit, dont :
Vue 97
Anthoine QUARTON et Michelle AMBLARD, du village de Retailhat, dont :
Vue 97
Jehan CLUZEL dit Baraton et Jehanne de LAGUET, dont :
Vue 97
Jehan SIMON et Rose NONY, du bourg de Saint-Priest, dont :
Vue 98
Me Georges PRADEL ?, tailleur d’habits et Michelle FREYDEVAL, dont :
Vue 98
François JOHET et Anne DUMAZET, du village de Jouhet, dont :
Vue 98
Michel DOUSSET et Marguerite PEROL, du village de Quarton, dont :
Vue 98
Me Amable BOIGNE, Sergent Royal, et Gabrielle VALLEIX, du village de La Mazière, dont :
Vue 99
Annet DUMOLLIN et Gabrielle CLUZEL, du village de La Roche, dont :
Vue 99
Anthoine ARBITRE et Bonnette MAZON, du village de Ragheade, dont :
Vue 99
Pierre JOHET et Louise GARACHON, demeurant à présent métayers au village de Courtine, dont :
Vue 99
N. MOMPIED et Jehanne PEROL, du village de Lacost, dont :
Vue 100
Gilbert CLUZEL et Jehanne CHAFFRAY, du village de la Barge, à présent métayers au village de Couladèze, dont :
Vue 100
Georges BOUCHON et Gervaise ROUCHON, du village du Vernadel, dont :
Vue 100
Anthoine PANULYERE et Michelle MOMPIED, du lieu de Courtine, dont :
Vue 100
Claude FAVIER et Anne BARGE, demeurant à présent métayers à la Geneste, dont :
Vue 101
Noble Claude BARTHOMIVAT, Seigneur de la Besse et de Courtine et Dlle Marguerite CHAMBAU, du village de Courtine, dont :
Vue 101
Annet MAZON, maréchal à Chez-Dousset et Jehanne CHANUST, du lieu de Chez-Dousset, dont :
Vue 101
Jehan CHAFFRAY, maçon et Marguerite MOMPIED, demeurant au Teilhot, dont :
Vue 101
Gilbert PEROL et Gabrielle BOURDUGE, du village de Perol, dont :
Vue 102
Anthoine PEROL et Marguerite CLUZEL, du village de Perol, dont :
Vue 102
Jehan GRANDSAIGNE et Gervaise GAYTE, du village de Grandsaigne, dont :
Vue 102
Mathieu GILLET et Anne PHELLUT, du village de La Mazière, dont :
Vue 102
Jehan TESTARD et Anne BOST, du village de Lesbaupin, dont :
Vue 102
N. ROFFET et Peyronnelle N., du bourg de Saint-Priest, au lieu de N., dont :
Vue 103
Anthoine TESTARD et Marie ARDAILLON, du village de La Mothe, dont :
Vue 103
Estienne AMBLARD et Catherine BOUDOL, du village de Retailhat, dont :
Vue 103
Grégoire BARGE et Catherine GILLET, du village de La Barge, dont :
[1] Parrain Me Anthoine BERNARD prêtre de Saint-Priest, marraines Dlle Isabeau DUBOUCHERON, Dlle Anne DUBOUCHERON, tous soussignés.
[2] Parrain Me Anthoine ABAVID de Saint-Priest, soussigné, marraine Gabrielle GRAND de la Croisette, veuve de feu Amable BOUSCHON ?
[3] Parrain Michel BARSSE du lieu des Parrains, marraine Anne BARGE femme à Claude FAVIER.
[4] Parrain Jehan de LASSIOUVE fils à feu Michel, marraine Jehanne MOUREULLE femme à Jehan DENYS.
[5] Parrain Me Anthoine GILLET, soussigné, marraine Isabeau GRANDSAIGNE.
[6] Parrain Jehan ROUSSET du susdit village, marraine Anthoinette CLUZEL femme à Jehan ROUDAYRE.
[7] Parrain Me Anthoine GERAULD, curé, soussigné, marraine Françoise Du MOLLIN femme à Anthoine CHABRY.
[8] Parrain Me Annet GIRAUD, vicaire de Saint-Priest, soussigné, marraine Marie MAZERON fille à Gervais du lieu de Quarton.
[9] Parrain Jehan GRANDSAIGNE du susdit lieu, soussigné, marraine Anne JOHET femme à Pierre ARBITRE.
[10] Parrain Anthoine TIXIER du Bladeix, marraine Françoise BARSSE femme à Michel GILLET de Gandichoux.
[11] Parrain Me Anthoine GERAUD, Maréchal, marraine Anna GERAUD femme à Gervais CHARDONNET.
[12] Parrain Amable BOUDOL, marraine Jehanne CHAFFRAY.
[13] Parrain Estienne QUARTON fils à feu Anthoine, marraine Catherine BOUDOL femme à Estienne AMBLARD.
[14] Parrain Amable CLUZEL, marraine Marguerite CLUZEL.
[15] Parrain Jehan de LAQUARTE du village de la Villefranche paroisse d’Espinasse, marraine Anna MASSON de Buffevent.
[16] Parrain Jehan GRANDSAIGNE, laboureur, soussigné, marraine Anthonia FREYDEVAL.
[17] Parrain Guilhaume DUMAZET, marraine Jehanne GRANGE femme à Jehan PEROL dit Michon.
[18] Parrain Anthoine PEROL dit L’Espin, marraine Claude MAZERON fille à Jehan de Quarton.
[19] Parrain Gabriel VALLEIX de la paroisse de Saint-Jacques-d’Ambur, marraine Rose MAZERON femme à Jehan BOIGHE.
[20] Parrain Anthoine CHABROL, marraine Dlle Isabeau d’AMBRUGEAC Dlle de Couronnet, soussigné.
[21] Parrain Annet ARBITRE du susdit village, marraine Gervaise ARBITRE.
[22] Parrain Gervais GARACHON de la paroisse de Besserve, marraine Dlle Marguerite CHAMBAU, soussigné.
[23] Parrain Gabriel DUFRAISSE de la paroisse de St-Gervais, marraine Michelle PEROL.
[24] Parrain Anthoine MOMPIED du susdit lieu, marraine Jehanne MOMPIED.
[25] Parrain Jehan CHAFFRAY de Beaufessoux-le-Petit, marraine Jehanne BARGE.
[26] Parrain Charles BOUCHON fils à feu Amable de la Croisette, marraine Peyronnelle de Laval femme à Anthoine GERAUD, maréchal à Saint-Priest.
[27] Parrain Anthoine FAVIER du village de D. paroisse de Saint-Julien-la-Geneste, marraine Jehanne PEROL femme à Jehan DESLIGNIERES.
[28] Parrain Pierre FAVIER frère audit Claude, marraine Gervaise GRANDSAIGNE.
[29] Parrain Noble homme Anthoine de SALVERT, Seigneur de Vergheas, soussigné, marraine Jehanne BARTHOMIVAT.
[30] Parrain Pierre BARSSE de Lésbaupin, marraine Blaisie BARSSE du susdit lieu de Lésbaupin.
[31] Parrain Anthoine PANULYERE du village de Courtine, Michelle QUARTIER du Teilhot.
[32] Parrain Jehan PEROL fils à Michel, marraine Michelle BOURDUGE.
[33] Parrain Pierre GRAND de Perol, marraine Anthoinette QUARTON de Perol, fille à Anthoine QUARTON dit Mirilion.
[34] Parrain Jehan POUGHON de Ragheade, marraine Gabrielle GRANDSAIGNE.
[35] Parrain Michel GILLET frère du père, marraine Michelle BARSSE veuve de feu Anthoine PHELLUT.
[36] Parrain Jehan DUPUY métayer au susdit lieu, marraine Blaisie BARSSE, présente Anthoinette N.
[37] Parrain Me Annet GERAUD, prêtre et vicaire du susdit Saint-Priest, soussigné, marraine Gervaise ARBITRE femme à Me Anthoine GRANDSAIGNE.
[38] Parrain Gilbert CHANUST fils à Me Jehan laboureur de la Quarte, marraine Marguerite GILLET fille à feu Jehan dit N.
[39] Parrain Annet N. de la paroisse de Pouzol, marraine Michelle AMBLARD.
[40] Parrain Pierre BARGE frère du susdit Grégoire, marraine Jehanne GILLET femme à Anthoine ARDAILLON de Visignol.
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Relevés baptêmes (Article 5) - Le blog de jacot63
Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747 Naissances du 19 mars 1632 au 25 février 1633 Vue 107 Jehan PHELLUT et Peyronnelle GIRAULD, du village de Lacost, dont : Jehan, né ...
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Relevés Baptêmes (Article 3) - Le blog de jacot63
Archives Départementales : Cote 6 E 408-1 Années 1577 à 1747 Naissances du 11 janvier 1630 au 21 juillet 1630 Vue 79 Annet de LAQUARTE et Marguerite BARSSE, dont : Anthoine, né et baptisé le 1...
http://saint-priest-des-champs-passionnement.over-blog.com/2021/08/releves-baptemes-article-3.html
Du temps des Grecs et des Romains, déjà des impôts étaient prélevés auprès des citoyens pour faire face aux charges de l’état. Ceux-ci perdurèrent en Gaule, sous les Mérovingiens et sous les Carolingiens, pendant tout le Haut Moyen-Âge.
Pendant le Moyen-Âge, du Xe au XIIIe siècle, l’impôt est féodal par les banalités et les dîmes. Ce sont les seigneurs et les ecclésiastiques qui perçoivent la plus grosse partie de ceux-ci, la part du Roi étant celle qu’il tire de son domaine.
L’Ost est un service militaire féodal dont les dépenses son à la charge du vassal. L’Ost est dû par tout vassal à son seigneur. A l’origine le temps de service est illimité, il est réduit ensuite à quarante jours par an.
Avec le développement des techniques militaires et l’extension des conflits de longue durée, auxquelles la France d’alors se trouve confrontée, telle la Guerre de Cent Ans, le service de l’Ost est apparu comme dépassé dès le XVe siècle. Les barons pouvant se retirer avec leurs troupes au milieu d’une campagne, si leur temps était accompli, obligeant ainsi le Roi à payer les journées supplémentaires.
L’Ost est progressivement remplacé par le paiement d’une somme forfaitaire, qui sert alors au Roi à payer des mercenaires et à entretenir une armée de métier.
Et pour trouver l’argent, on met en place un impôt de répartition, au départ temporaire pour devenir permanent, qui prend le nom de « Taille[1] ». Son montant est fixé chaque année par le conseil du Roi qui va le répartir entre les généralités, qui sont des circonscriptions fiscales et administratives d’échelle régionales.
Les premières généralités au nombre de 6 en 1356, placées sous l’autorité d’un receveur général, auquel il est adjoint ultérieurement un trésorier général. Elles sont chargées de prélever les produits des différentes impositions royales directes et indirectes. A la Révolution en 1789, le nombre des généralités est passé à 34.
Une fois le montant de la Taille fixé par les conseillers du Roi entre les généralités, les intendants la répartissent à leur tour entre les différentes circonscriptions du Royaume, jusqu’aux paroisses, puis les « Sergents des Tailles » collectent auprès des taillables, les impôts dont ils ont fixé le montant. Ces derniers sont personnellement responsables des sommes dues au souverain. La quasi majorité du royaume est sous le régime de la Taille personnelle ; la noblesse, le clergé et les bourgeois en sont exclus.
Les documents fiscaux de l’époque utilisent le terme « feu » pour regrouper les personnes qui vivent dans un même foyer. Sous ce nom on trouve le père, la mère, les enfants, les ascendants, les collatéraux et les domestiques. Ce dénombrement permet de déterminer, grosso-modo, le nombre d’habitants d’une paroisse, pour estimer plus tard le montant de la Taille.
C’est en général, à l’intérieur de l’église, que les habitants se rassemblent pour discuter de la répartition communautaire. Ceux-ci délèguent leurs pouvoirs à des représentants élus ; les « échevins[2] » qui sont appelés à les représenter face au pouvoir seigneurial et à l’administration royale.
Les échevins sont élus pour deux ans, la première année ils ont le titre d’asséeurs[3] et l’année suivante ils sont chargés de la collecte.
Il existe cinq types de taille correspondant aux différents revenus :
Le versement se fait en deux ou quatre termes auprès du receveur des deniers royaux
La part revenant à chacun des imposés à tendance à augmenter à partir du XVIIe siècle, sous Richelieu et Mazarin, à cause du déficit permanent de l’état ; guerres, armée de 30.000 hommes, entretien de la cour du Roi et coût des châteaux (64 millions de livres pour Versailles). Cela conduit inexorablement aux révoltes que nous connaissons.
Sources :
[1] La Taille est avec la gabelle l’impôt direct le plus impopulaire de l’Ancien Régime. Cet impôt peut peser sur les individus ou sur la terre, suivant les régions. Il devient annuel et permanent en 1439.
[2] Au Moyen-âge un échevin est un magistrat, élu par l’ensemble des habitants, pour s’occuper des affaires paroissiales.
[3] Un asséeur était, dans chaque paroisse, celui qui était chargé d’asseoir l’impôt, autrement dit de déterminer son assiette, c’est-à-dire de répartir les biens et revenus sur lesquels la taille est assise, calculée.
Une famille de trois personnes est massacrée
De graves soupçons pèsent sur un parent
Bien des crimes ont été commis dans notre région depuis quelques mois. Celui de Miremont, notamment, semblait avoir été un des plus ignobles qui soient. Mais aucun, encore n’a été perpétré avec une sauvagerie aussi grande que celle qui animait l’assassin de la famille Bogheard. Car une famille entière de braves cultivateurs, le grand-père, sa belle-fille et sa petite-fille, vient d’être anéantie par un criminel, au hameau de Laugerolles, commune de Roche-d’Agoux, canton de Pionsat. Non seulement trois personnes ont été tuées, mais elles l’ont été avec une sauvagerie qui dénote chez son auteur un cynisme effrayant, une folie sanguinaire rarement dépassée.
Une famille unie
Le hameau de Laugerolles, situé à 500 mètres environ de Roche-d’Agoux, est composé de quelques maisons éparses. L’une d’elles, la plus éloignée de la route, et presque isolée, était habitée par la famille Bogheard, composée de trois personnes : Jacques Bogheard, 76 ans, sa belle-fille, née Antonine Ducourtial, 44 ans et sa petite-fille, Lucienne Bogheard, 21 ans.
Le père Bogheard avait quatre enfants, deux fils et deux filles. L’un de ses fils, Xavier, marié à Antonine Ducourtial, exploitait avec son père le bien familial. Il fut tué au front, en 1915. Depuis, la jeune veuve et sa fille Lucienne continuaient à vivre avec le père Bogheard, qui marquait pour elles, dans son affection, une place particulière. Ses autres enfants s’étaient, en effet, dispersés, dont seules ces deux-là restaient fidèles à la terre natale. Une des fille Bogheard s’était notamment mariée dans les Ardennes, avec un nommé Beauvillet, et n’était que très rarement revenue à Roche-d’Agoux. Seul, son fils Jules, âgé de 23 ans, y avait fait quelques lointaines apparitions, notamment en 1925, où le père Bogheard, ayant « arrangé ses affaires », des intérêts de famille avaient été réglés. Les gens du pays disent même que Jules Beauvillet réclama ses droits, à ce moment, avec une telle violence, que sa tante, la femme de Jacques Bogheard, qui était cardiaque, mourut de peur au cours d’une de ses scènes.
Bref, depuis cette époque, trois des enfants du père Bogheard étaient plus ou moins en froid avec leur père, estimant que leurs droits avaient été lésés. L’harmonie n’en était que plus complète entre le vieux Bogheard, sa bru et sa petite-fille Lucienne.
Une visite inattendue
Dimanche soir, vers 18 heures, un visiteur inattendu vint chez Jacques Bogheard, en la personne de son petit-fils Jules Beauvillet. Bien que marié près de Charleville et père de famille (d’autres disent même veuf et remarié), Jules Beauvillet venait pour trouver du travail à Montluçon, où il savait qu’un carrossier cherchait des ouvriers. Avant d’aller à Montluçon, il avait tenu, disait-il, à venir voir son grand-père, sa tante et sa jeune cousine.
Il passa ainsi la soirée du dimanche, puis la journée du lundi, devant prendre l’autobus d’Auzances à 18 heures, pour aller de là à Montluçon.
Mais il manqua l’autobus… et revint, la nuit tombée, à Laugerolles, pour y coucher. L’autobus de 5 h. 20 du matin devait lui permettre d’arriver à temps à Montluçon.
Une vision d’horreur
Nous avons dit que la maison du père Bogheard était un peu isolée. Nul des habitants, passant sur le chemin voisin, ne remarqua, mardi, l’absence des membres de la famille Bogheard. La volaille continuait à picorer dans la cour, les vaches mugissaient dans l’étable ; rien ne semblait indiquer qu’un drame affreux s’était déroulé, la nuit précédente, dans cette maison d’aspect avenant. Et pourtant…
Mardi, vers 17 heures, Mlle Alice Contamine, dont les parents demeurent au bourg de Roche-d’Agoux, vint voir sa cousine Lucienne Bogheard et l’inviter à passer la soirée chez elle.
En habituée de la maison, la jeune voisine poussa la porte d’entrée de la maison. Un spectacle horrible la frappa de stupeur ; sur le sol de la cuisine, à ses pieds, gisaient, dans une mare de sang coagulé, deux cadavres, celui du père Bogheard et celui de sa petite-fille.
Affolée, courant à perdre haleine, la jeune fille s’en fut avertir son père, qui donna aussitôt l’alarme. Des voisins alertés, se rendirent bientôt compte que toute la famille Bogheard avait été assassinée. Le père, en chemise, était étendu sur le côté gauche, la gorge ouverte, la figure tuméfiée, le corps couvert de blessures. Sa petite-fille, habillée, la gorge également béante, était étendue sur le sol, près de lui et près du lit. La malheureuse petite Lucienne fut trouvée dans le lit, recroquevillée sur le côté gauche, portant à la tempe droite une seule blessure : elle avait eu le crâne fracassé d’un coup de pelle à feu, dont le manche, brisé, fut retrouvé sur les couvertures. L’assassin avait frappé avec une telle force que, non seulement le manche en bois, pourtant solide, s’était brisé, mais le fer de la pelle s’était plié en deux.
Dans un coin de la pièce, on trouva une fourche à fumier dont les deux principales dents étaient encore rouges de sang. Des cheveux adhéraient à l’une d’elles. L’assassin s’était servi de cette fourche pour en larder le père Bogheard, dont le corps (l’autopsie le démontra un peu plus tard), portait seize blessures profondes, causées par les dents de cet instrument. Mais Jacques Bogheard et sa belle -fille avaient succombé à l’affreuse blessure que chacun d’eux portait au cou, blessure faite avec une arme tranchante, genre coutelas ou gros couteau de cuisine. Dans les deux cas, la carotide était sectionnée et la mort avait été presque instantanée.
Mais pour faire de telles blessures, aussi précises, il a fallu que l’assassin maintienne à terre ses victimes, les égorge froidement, savamment, posément, après les avoir assommées sans doute, comme Mme Bogheard, ou lardé de coups de fourche, comme le père Bogheard. Et ces scènes atroces ont dû se dérouler sous les yeux de la petite Lucienne, couchée à deux mètres de là, impuissante, terrorisée, anéantie d’effroi, et sachant qu’après sa mère et son grand-père, c’est sur elle que se jetterait l’assassin assoiffé de sang !
Comment se sont déroulés exactement ces instants tragiques, on ne le sait pas encore. On ne peut faire que des suppositions. Mais il est permis de penser que le criminel a d’abord attaqué Mme Bogheard, la seule qui fut habillée, et qui se trouvait dans la cuisine. Aux cris poussés par elle, le père Bogheard, couché dans une pièce voisine, se leva et accourut en chemise. Il fut probablement frappé de plusieurs coups de fourche, dont un pénétra dans l’œil gauche. Ces blessures suffirent à amoindrir la résistance du vieillard, qui se trouva dès lors à la merci du bandit, jeune et vigoureux. La petite Lucienne ne fit certainement pas la moindre résistance.
Son horrible besogne terminée, l’assassin s’en fut tranquillement dans la cuisine, donnant sur la chambre, versa de l’eau dans une cuvette et s’y lava les mains. L’eau rouge de sang, fut laissée dans la cuvette. Les gendarmes la retrouvèrent.
Puis, ne voulant pas avoir accompli un tel forfait en vain (et peut-être était-ce même le mobile qui l’a poussé), le bandit fouilla et retourna les armoires et la commode, emportant tout l’argent qu’il put trouver. Seule, une petite cassette, contenant les économies de la jeune fille, un millier de francs environ, échappa à ses recherches. Apès quoi, nanti certainement d’une forte somme (car les Bogheard passent dans le pays pour être des propriétaires à l’aise), le criminel s’enfuit dans la nuit.
Une étrange découverte de gamins
Dès qu’ils furent avertis de ce crime, les gendarmes de Pionsat, sous les ordres du chef Rapin, se rendirent sur les lieux, après avoir avisé d’urgence le Parquet de Riom et la police mobile.
En faisant son enquête, le chef Rapin découvrit, sous le cadavre du père Bogheard, une balle de browning du calibre 6 m/m , 35, balle qui n’avait pas atteint la victime, mais avait dû être tirée sur lui, avait ricoché sur le mur et était venue se perdre sur le sol.
Or, hier matin, des enfants de Saint-Maurice-de-Pionsat, en allant à l’école, découvraient au pied d’un arbre, près du monument aux morts, un browning de même calibre, dont la crosse était maculée de sang et dans le chargeur duquel manquait une balle. Le rapprochement était facile à faire. Nul doute que cette arme n’ait été jetée là par l’assassin de la famille Bogheard.
Une troublante coïncidence
Or, ce pistolet avait été abandonné, le matin de bonne heure, par un promeneur dont le signalement très précis a été fourni à la gendarmerie par des habitants de Saint-Maurice-de-Pionsat. Ceux-ci avaient remarqué les allures bizarres de cet étranger au pays. Et le signalement de cet individu correspond assez bien à celui de Jules Beauvillet, le petit-fils de Jacques Bogheard !
On conçoit sans peine l’importance extrême de cette coïncidence. Et cette constatation ne fit que renforcer les soupçons déjà fort graves qui pesaient sur Jules Beauvillet.
Il a été établi que celui-ci avait menti en disant qu’il voulait prendre le train de Montluçon. Il ne l’a pas fait, et la seule direction qu’il ait pu prendre est celle de Clermont. Pourquoi cette fuite étrange, ce changement de direction, ces mensonges et surtout le jet de ce revolver ? Autant de questions que se sont posées les enquêteurs et qui les ont amenés à penser que Jules Beauvillet pouvait bien être l’assassin de la famille Bogheard.
Dès lors, la reconstitution du crime est relativement facile (en supposant toujours que Beauvillet soit coupable, ce qui n’est pas démontré encore).
Poussé par des besoins d’argent, il aurait feint une visite de courtoisie pour demander de l’argent ou réclamer un nouveau règlement de comptes, puisqu’il s’estimait lésé par le partage de 1925. Il dut essuyer un refus et aurait pensé alors à s’approprier les économies de ses parents par un moyen plus violent.
Ayant feint de manquer l’autobus, lundi soir, il serait revenu à Roche-d’Agoux demander à être hébergé une autre nuit. C’est ce qui expliquerait que la petite Lucienne, dont la chambre est au premier étage, l’ait cédée à son cousin et soit venue se coucher avec sa mère, au rez-de-chaussée.
Devant prendre l’autobus de 5 h. du matin, à Saint-Maurice, Jules Beauvillet se leva de très bonne heure, vers 3 heures. Sa tante se leva aussi, s’habilla, et lui fit chauffer du café, qu’on retrouva intact sur le poêle, dans une casserole.
C’est alors que le jeune criminel, sachant son grand-père encore couché, profita de cette circonstance pour tuer sa tante. Peut-être tenta-t-il de lui extorquer de l’argent sous la menace du révolver et, la veuve Bogheard résistant, il la tua. Son grand-père, accourant, subit le même sort, ainsi que sa cousine, témoin gênant, qu’il fallait aussi faire disparaitre.
Le criminel put alors, tout à son aise, fouiller les armoires. Peut-être aussi prémédita-t-il son crime dès la veille au soir, bien décidé à sacrifier toute sa famille, qu’il n’aimait pas, pour arriver à se procurer de l’argent.
L’enquête, jusque-là, permet de penser que cette hypothèse est la plus vraisemblable.
Aussi, l’inspecteur de police mobile Duclaux, dès qu’il eut les premiers éléments de l’enquête, n’hésita-t-il pas à faire envoyer des mandats d’arrêt dans toutes les directions contre Jules Beauvillet. Il est probable que cet individu ne tardera pas à être arrêté. C’est le vœu le plus cher de toute la population de la région, que ce crime affreux à ému au suprême degré.
Le parquet sur les lieux
L’adjudant Gauvin, de Riom, s’était, dès le matin, rendu à Roche-d’Agoux. Mais, en l’absence du Parquet, qui arriva à 15 h. 10 seulement, l’enquête ne put être menée avec toute la célérité désirable en pareil cas.
Dès leur arrivée, MM. Rolland, juge d’instruction ; Mathieu, procureur de la République, accompagnés de M. Peret, greffier, firent de nombreuse et intéressantes constatations. Ils trouvèrent notamment une lettre de Jules Beauvillet, assez récente, réclamant des comptes avec âpreté à son grand-père.
Pendant ce temps, le docteur E. Grasset, médecin légiste, pratiquait l’autopsie des cadavres.
L’heure tardive ne nous a pas permis d’attendre le résultat des constatations du praticien. Nous les ferons connaitre demain. Mais il est probable que l’autopsie des corps des malheureuses victimes n’apprendra pas grand-chose de nouveau. Seule, l’arrestation de Jules Beauvillet donnera la clé du mystère.
Souhaitons qu’elle ait lieu prochainement. G. R.
Le Moniteur du Puy-de-Dôme, édition du 18/10/1928
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