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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 08:10

Reprise de l'article du 18 octobre 2010.

Ils ont participé, avec le ou les régiments auxquels ils appartenaient, à la guerre de 14-18.

Vu leur âge, ils étaient souvent mobilisés dans les régiments de réserve ou des territoriaux. Ils n'ont certainement jamais vu le front, mais ont tout fait de "l'intérieur" pour le nécessaire de ceux qui se battaient. Ils ont été rapidement détachés pour l'agriculture et l'industrie qui manquaient de main-d'oeuvre. A 40 ans, ils méritent une page.

 

Ils sont au monument de Saint-Priest:


 

BERAUD Jean-Baptiste, né le 31 octobre 1874, au Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Françoise GRANDSAIGNE, domiciliés à Miremont. Marié à Anne Julie LUBIERE, domiciliée à Saint-Priest, le 27 janvier 1907, à Miremont.

Canonnier-conducteur. Classe 1894. Matricule 2053 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 4 août 1914, pour la conduite des chevaux de réquisition. Incorporé, le 5 août 1914, au 53eRégiment d’Artillerie de Clermont-Ferrand, sous le matricule 980.

Décédé à l’hôpital temporaire N° 64 d’Issoire (63), le 30 octobre 1914.

L’acte de décès du 30 octobre 1914, dressé à Issoire, a été transcrit à Saint-Priest-des-Champs, le 1ernovembre 1914.

 

Voir sa Fiche 

 

RANCE Antoine Eugène, né le 25 janvier 1874, au Bourg, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre et de Marie POUGHEON, cultivateurs au Bourg. Marié, à Saint-Priest des Champs le 16 avril 1899, à Marie CLUZEL.

Soldat. Mobilisé, le 4 août 1914, pour la conduite des chevaux de réquisition (12/122). Retour dans ses foyers, le 21 septembre 1914. Incorporé, le 17 janvier 1915, au 16eRégiment d’Artillerie de Campagne.

Renvoyé dans ses foyers, le 9 mars 1915, comme père de 6 enfants.

Décédé de maladie, le 29 février 1916, à Saint-Priest-des-Champs.

 

Il est au monument d'Espinasse :

 

PEROL Jean-Marie, né le 3 mai 1874, au Bourg, commune de Saint-Priest-des-Champs, instituteur à Espinasse. Fils de Jacques et Antonine DUFAL, cultivateurs à Espinasse.

Soldat. Matricule 2069 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 6 août 1914, au 16eRégiment d’Artillerie.

Décédé, le 24 mars 1915, en congé de convalescence à Lyon (69).


 

***********************************

 

BARSSE Jean, né le 19 décembre 1874, aux Chaussades, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Michel et de Jeanne PERRIN, cultivateurs aux Chaussades.

Caporal, le 23 septembre 1896, Sergent, le 19 septembre 1897, Adjudant, le 20 juin 1916. Classe 1894. Matricule 2071 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 10 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 48e R.I.T., le 1er avril 1917, passé au 87e R.I.T., le 20 août 1917, passé au 106e R.I.T., le 16 septembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 9 août 1914 au 29 novembre 1918.

 

BASSET Félix Mathieu, né le 1er juin 1874, au Pradeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Sauret-Besserve, le 26 juillet 1946. Fils de François et de Louise THUEL, cultivateurs au Pradeix.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2034 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 18 mars 1915, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie. Renvoyé, le 31 mars 1915. Mobilisé, le 25 octobre 1915, aux Services Auxiliaires de la 13e Section des Commis et Ouvriers Militaires, passé au 92e Régiment d’Infanterie, le 10 décembre 1915, passé au 6e Régiment du Génie, le 8 août 1916.

Mis en sursis d’appel, du 11 janvier 1918 au 28 février 1919, à la Compagnie du Gaz de Clermont-Ferrand.

Contre l’Allemagne, du 18 au 31 mars 1915 et du 25 octobre 1915 au 10 janvier 1918.

 

BASTERRE Antoine, né le 26 août 1874, à Boscavert, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Marien et de Gilberte CHAFFRAIX, cultivateurs à Boscavert.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2079 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 3 août 1914, au Groupe Territorial du 15e Régiment d’Artillerie, passé au 10e Régiment d’Artillerie à pied, le 7 juillet 1915, passé au 40382e R.A.L., le 11 septembre 1915, passé au 83e R.A.L., le 11 décembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 3 août 1914 au 3 janvier 1919.

 

BOUDOL Joseph, né le 17 avril 1874, à Lébeaupin, commune de Saint-Priest-des-Champs. Marié à Lyon 9e, le 1er juillet 1902, avec ? Fils de Jean et de Rose MASSON, cultivateurs à Lébeaupin.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2047 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 7 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 98e R.I.T., le 11 novembre 1914, passé à la 14e Section d’Infirmiers Militaires, le 20 mars 1918

Contre l’Allemagne, du 7 août 1914 au 20 janvier 1919.

 

CHANUT Jacques Auguste,né le 16 janvier 1874, à La Carte, commune de Saint-Priest-des-Champs. Marié à Tarare (Rhône), le 18 septembre 1897, avec Philomène DEZISSERT. Fils de Jean, cantonnier, né à Saint-Priest, La Carte, le 20 août 1836, et d’Antoinette PEROL, née à Saint-Priest, le 7 juin 1847, mariés à Saint-Priest, le 9 avril 1870, domiciliés à La Carte.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2088 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 99e R.I.T., le 30 janvier 1916, passé au 102e R.I.T., le 8 février 1918.

Détaché au titre de la Compagnie électrique de la Loire à Saint-Etienne, le 7 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 6 novembre 1917.

 

DENIS Pierre Adolphe, né le 1er décembre 1874, au Bourg de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, né à Saint-Priest, Grandsaigne, le 4 décembre 1846, et de Marie Edwige FAVIER, née à Saint-Priest, le 14 mars 1849, mariés à Saint-Priest, Le Crest, le 7 juin 1869, aubergistes au Bourg.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2040 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 17 août 1914, au 21e Bataillon du Génie (Sapeurs télégraphistes), passé au 8e R.G., le 15 août 1915, passé au 5e R.G., le 20 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 17 août 1914 au 11 mars 1919.

 

DEMOULIN Annet Félix, né le 16 septembre 1874, à Visignol, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Denis, né à Saint-Priest, Visignol, le 29 mai 1827, et de Marie LECUYER, née à Saint-Priest, La Sauvolle, le 27 février 1832, mariés à Saint-Priest, le 8 février 1863, cultivateurs à Visignol.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2091 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 16e Bataillon de Chasseurs à Pied, le 6 novembre 1914, passé au 4e Bataillon Territorial de Chasseurs à Pied, le 6 novembre 1914, passé à la 14e Section d’Infirmiers Militaires, le 16 janvier 1917, passé au 4e B.C.P., le 1er novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 1er janvier 1919.

 

GILLET Auguste Michel,né le 2 avril 1874, à Perol, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, né à Saint-Priest, Perol, le 1er novembre 1843, et de Claudine BOUDOL, née à Saint-Priest, Perol, le 11 octobre 1850, mariés à Saint-Priest, le 23 février 1873, cultivateurs à Perol.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2066 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 18 mars 1915, au 10e Régiment Territorial d’Artillerie à Pied, passé au 84e Régiment d’Artillerie Lourde, le 1er juillet 1917.

Contre l’Allemagne, du 18 mars 1915 au 5 mai 1919.

 

GILLET Jean Félix Régis, né le 26 février 1874, à Perol, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, Perol, le 4 novembre 1840, et de Marie PEROL, née à Saint-Priest, Perol, le 1er avril 1855, mariés à Saint-Priest, le 23 février 1873, cultivateurs à Perol.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2010 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 5 mars 1915, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 100e R.I.T., le 1er avril 1915, passé au 403e R.I., le 4 décembre 1916, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 5 mars 1915 au 14 juin 1917.

Détaché comme agriculteur (catégorie A), le 15 juin 1917.

 

GRANGE Gervais Félix,né le 10 décembre 1874, au Cluzel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Marien, né à Saint-Priest, Le Cluzel, le 2 octobre 1851, et de Gilberte ROUCHON, née à Saint-Priest, Le Cluzel, 19 janvier 1842, mariés à Saint-Priest, le 19 juin 1870, cultivateurs au Cluzel.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2076 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 98e R.I.T., le 11 novembre 1914.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 1er janvier 1919.

 

JOUHET Jean, né le 27 octobre 1874, à Carton, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils d’Annet, né à Saint-Priest, Carton, le 11 juillet 1847, et d’Anne GILBERT, née à Saint-Priest, Chez-Dousset, le 27 novembre 1849, mariés à Saint-Priest, le 25 janvier 1874, cultivateurs à Carton.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2107 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 décembre 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 4e Régiment d’Infanterie Coloniale, le 16 février 1915, passé au 88e R.I.T., le 21 novembre 1915, passé au 6e Régiment du Génie, le 19 janvier 1916.

Contre l’Allemagne, du 25 décembre 1914 au 4 janvier 1919.

 

LASCIOUVE Claude, né le 1er novembre 1874, à Lamazière, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre, né à Saint-Priest, Lamazière, le 7 avril 1846, et d’Anne POUGHEON, née à Saint-Priest, Lamazière, le 17 septembre 1848, mariés à Saint-Priest, le 10 mai 1870, cultivateurs à Lamazière.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2089 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 2 janvier 1919.

 

LECUYER Pierre,né le 27 novembre 1874, à Carton, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils d’Annet, né à Saint-Priest, Carton, le 7 septembre 1847, et d’Anne MOLLE, née à Saint-Priest, le 15 septembre 1847, mariés à Saint-Priest, Boscavert, le 7 avril 1872, cultivateurs à Carton.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2080 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 98e R.I.T., le 11 novembre 1914, passé au 43e R.I.T., le 20 mars 1918.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 31 décembre 1918.

 

MAZERON Jacques Philippe, né le 9 juillet 1874, à Lamazière, commune de Saint-Priest-des-Champs, maréchal-ferrant. Décédé à Maringues, le 9 juin 1945. Fils de Jean et de Marie LASCIOUVE, cultivateurs à Lamazière.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2010 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 3 août 1914, au Groupe Territorial du 16e Régiment d’Artillerie. Renvoyé, le 22 août 1914 ; rappelé, le 1er novembre 1914. Passé au 13e Escadron du Train et des Equipages Militaires, le 30 janvier 1916.

Mis en sursis d’appel, le 27 juillet 1917 et jusqu’au 15 février 1918, comme maréchal-ferrant à Maringues.

Contre l’Allemagne, du 3 au 22 août 1914, du 1er novembre 1914 au 26 juillet 1917 et du 16 février 1918 au 22 février 1919.

 

NENOT Jean-Marie Baptiste, né le 6 mai 1874, à Visignol, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean, maréchal, né à Saint-Priest, Visignol, le 7 juin 1843, et de Marie MAZERON, née à Saint-Priest, le 6 février 1844, Mariés à Saint-Priest, le 4 mai 1872, cultivateurs à Visignol.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2094 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 31 décembre 1918.

 

PHELUT Amable, né le 13 mai 1874, à Lacost, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Michel, né à Saint-Priest, Lacost, le 13 janvier 1844, et de Marie PEROL, née à Saint-Priest, Villemaine, le 20 novembre 1848, mariés à Saint-Priest, le 17 février 1867, cultivateurs à Lacost.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2024 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 13 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale, passé au 59e R.I.T., le 23 juin 1915, passé au 9e R.I.T., le 10 juillet 1918, passé au 501e R.I.T., le 1er avril 1918.

Contre l’Allemagne, du 13 août 1914 au 2 janvier 1919.

 

PHELUT Amable, né le 21 novembre 1874, à Lacost, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Marie LECUYER, cultivateurs à Lacost.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2056 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 octobre 1915, à la 13e Section des Commis et Ouvriers Militaires, passé au 53e R.A., le 10 novembre 1917.

Contre l’Allemagne, du 25 octobre 1915 au 15 juin 1917.

Détaché comme agriculteur (catégorie A), le 16 juin 1917.

 

PHELUT Michel, né le 25 janvier 1874, à Lacost, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean-Baptiste et d’Anne JOUHET, cultivateurs à Lacost.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2097 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 10 août 1914, au 97e Régiment d’Infanterie Territoriale.

Contre l’Allemagne, du 10 août 1914 au 22 octobre 1914.

Réformé n° 2, le 22 octobre 1914.

 

POUGHEON Henri, né le 18 juin 1874, à Courtine, commune de Saint-Priest-des-Champs. Marié à Charensat, le 22 avril 1906, avec Anne REDON. Fils de Charles, né à Vergheas, le 21 février 1840, et de Marie LARDY, née à Saint-Priest, le 7 juin 1844, mariés à Saint-Priest, le 30 janvier 1872, cultivateurs à Courtine.

Soldat. Classe 1894. Matricule 2085 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 25 octobre 1915, aux Services Auxiliaires de la 13e Section Territoriale des Commis et Ouvriers Militaires.

Contre l’Allemagne, du 25 octobre 1915 au 15 octobre 1917.

Réformé, le 15 octobre 1917.

 

 

Pas de renseignements :

 

OPETIT Eugène, né le 2 avril 1874, à La Sauvolle, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre et d’Anne LOUIS, cultivateurs à La Sauvolle.

 

JOUHET Jean, né le 8 avril 1874, à La Barge, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Gilbert et de Marie PEROL, cultivateurs à La Barge.

 

LECUYER Pierre, né le 3 juin 1874, à Jouhet, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Saint-Priest, le 27 octobre 1901. Fils naturel de Marie LECUYER, cultivatrice à Jouhet.

 

JOUHET Annet, né le 19 septembre 1874, à Retailhat, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils d’Amable et de Marie LECUYER, cultivateurs à Retailhat.

 

VERNERET Gilbert François, né le 10 octobre 1874, au Vernadel, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils d’Antoine, facteur rural, et de Françoise FAVIER, cultivateurs au Vernadel.

Matricule 2041 au recrutement de Riom. Réformé.

 

CHEFDEVILLE Jean-Marie, né le 16 novembre 1874, à Laroche, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Marie NOUHEN, cultivateurs à Laroche.

 

CHAFFRAIX Pierre, né le 1er décembre 1874, à Laussedat, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Saint-Priest, le 20 juin 1915. Fils d’Amable et de Pétronille FAURE, cultivateurs à Laussedat.

 

PAILHOUX François, né le 22 décembre 1874, au Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs. Décédé à Saint-Priest, le 4 août 1914. Fils de Jean et de Marie PAILHOUX, cultivateurs au Bladeix.

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 08:50

  100% des noms : Encore un très beau travail des anciens

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Rang du haut, 1er rang, de gauche à droite
1081 30 1
1082 30 2 

1083 30 3 

1084 30 4 

1085 30 5 

Mlle FOURIS

Institutrice 

TIXIER

Marinette 

RIBOT

Liliane 

GARACHON

Amandine 

BARSSE

Jeanne 

1086 30 6         

MAZERON

Jeanne 

       
 2e Rang, de gauche à droite   
1087 30 7  1088 30 8  JOUHET Roger 1089 30 9  1090 30 10  1091 30 11 

GIRAUD

Adolphe 

TIXIER

Joseph 

JOUHET

Roger

TIXIER

Renée 

MAZERON

Odette 

BARSSE Georges 1092 30 12         

BARSSE

Georges

       
3e rang, de gauche à droite    
DEMOULIN Germaine 1093 30 13  1094 30 14  FAURE André 1095 30 15     

DÉMOULIN

Germaine

PHELUT

Marcel 

FAURE

André

   
Assis, 4e rang, de gauche à droite    
1096 30 16

1097 30 17

1098 30 18

1099 30 19


1100 30 20 

JOUHET

Léon 

FOURNON

Aimé 

FAURE

Jeannine 

MAZERON

Léontine

TIXIER

Henri 

1101 30 21  1102 30 22       

PHELUT

Camille 

FAURE

René 

     
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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 09:35

Les écoles avant et pendant la révolution entre Cher et Sioule, par J. SEMONSOUS

Revue d’Auvergne, tome 76, N° 4, année 1962.


 

II.                   Les écoles pendant la Révolution de 1789

Nous arrivons à la Révolution. Sous l’influence des écrits des philosophes qui ont bien fini par pénétrer les couches quelque peu évoluées de nos campagnes ; sous la pression des événements , les idées hardies sur l’instruction d’un Condorcet, d’un Lakanal et de bien d’autres, un courant populaire va se produire en faveur de la création d’écoles pour le peuple, « désormais souverain » et qui avait besoin d’instruction pour exercer sa souveraineté.

Dès le 26 floréal An II, la commune de Saint-Priest-des-Champs prend une délibération pour engager comme instituteur le citoyen Jean Gidel, de Pionsat. Le 30 floréal, la Société populaire du canton du Montel-de-Gelat dont le siège était à Charensat, présente en qualité d’instituteurs, des personnes disent-ils, «qui réunissent aux talents, principalement des vertus et qualités indispensables et qui caractérisent  le vrai et franc républicain ». Ce sont :

                 Jacques-Jean Martin fils pour la commune du Montel ;

                 Jacques-Philippe Martin père pour celle de Villosanges ;

                 Pierre Mourdon pour celle de Charensat.

Le 1er prairial, la commune de Châteauneuf propose le citoyen Fougeret approuvé par la municipalité et la société populaire. Le 5 messidor, la commune de Villosanges propose comme instituteur le citoyen Jacques Jalladon, de Pionsat (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Mais, les pouvoirs centraux se préoccupent aussi de la question. La loi du 27 brumaire An II sur l’institution d’écoles primaires avait prévu une école pour 2.000 habitants. Le district de Montaigut est divisé en sections de 2.000 habitants environ et des écoles créées dans l’agglomération principale à :

      Montaigut, pour Montaigut 1.657 h., partie de Saint-Eloy 362 h., de Buxières 61 h., d’Youx 45 h. Total : 2.125 habitants.

      Peyroux (Lapeyrouse), pour Peyroux 1.305 h., partie de Buxières 379 h., de Durmignat 200 h. Total 1.8884 h.

      Moureuille, pou Moureuille 357 h., et partie de Durmignat 178 h. Total 535h.

      La Crouzille, pour la Crouzille 757 h., Ars 613 h., partie de Virlet 444 h. Total 1.814 h.

      Pionsat, pour Pionsat 1.579 h., partie de la Celette 310 h., Saint-Maigner 310 h., Virlet 310 h. Total 2.904 h.

      Le Quartier, pour le Quartier 832 h., et partie de Virlet 184 h., d’Youx 457 h. de la Celette 40 h. Total 1.513 h.

      Saint-Hilaire, pour Saint-Hilaire 900 h., et partie de Pionsat 104 h.,de Château-sur-Cher 600h. Total 1.604h.

      Saint-Maurice, pour Saint-Maurice 1.546 h., et Partie de Château-sur-Cher 38h., de Bussières 538 h., et Rochedagoux 300h. Total 2.422 h.

      Menat, pour Menat (qui comprenait Neuf-Église), 1.705 h., Teilhet 822 h. et partie de Saint-Rémy 69 h. Total 2.596 h.

      Saint-Gervais, pour partie de Saint-Gervais 1.892 h., Besserve 242 h., Chambonnet 100 h., partie de Gouttières 238 h. Total 2.532 h.

      Saint-Priest-des-Champs, pour Saint-Priest 1.893 h., partie de Gouttières 76 h. et de Saint-Gervais 25 h. Total 2.084 h.

      Espinasse, pour Espinasse 837 h., Saint-Julien-la-Geneste 401 h., partie de Gouttières 432 h et de Saint-Maigner 151 h. Total 1.821 h.

      Ayat, pour Ayat 502 h., Châteauneuf 862 h. rt Sainte-Christine 415 h. Total 1.779 h.

      Montel-de-Gelat, pour le Montel 1.250 h., Tralaigues 274 h. Total 1.524 h.

      Charensat, pour Charensat 1.628 h. et Vergheas 349 h. Total 1.972 habitants.

      Villosanges, pour Villosanges 1.097 h. et Biollet 978 h. Total 2.084 h.

Toutes ces écoles devaient avoir un instituteur et une institutrice. (Arrêté du 19 thermidor An III du Directoire du District de Montaigut), (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

Le jury chargé de l’examen des candidats instituteurs et des candidates institutrices pour le district de Montaigut, réuni le 15 nivôse An IV dressa un procès-verbal dans lequel on lit « les bonnes mœurs et le civisme des candidats ayant été reconnus par le jury d’après les communes qui les réclamaient, il a été procédé à leur examen sur les éléments de la langue française soit parlée, soit écrite et sur les règles de calcul simple, les sujets ne lui ayant pas paru réunir des connaissances plus étendues ; et d’après cet examen, les candidats ayant été reconnus avoir des instructions suffisantes pour remplir des places dans les écoles primaires, hors le citoyen Nicolas Conchon, présenté par la commune d’Espinasse qui ne s’est pas trouvé réunir les connaissances nécessaires, le jury a élu pour instituteur et institutrice d’école primaire :

      De Saint-Gervais, le citoyen Annet Jay et la citoyenne Geneviève Barsse ;

      De Saint-Priest-des-Champs, la citoyenne Claudine Message pour institutrice ;

De Saint-Maurice, le citoyen Pierre Perrier et la citoyenne Marie Mourrelon ;

      De Saint-Hilaire, le citoyen Joseph Mourrelon et la citoyenne Françoise Mourrelon ;

      De Pionsat, le citoyen Jean Gidel pour instituteur ;

      De Menat, la citoyenne Catherine Belfont, femme Chabrol, comme institutrice (le conseil municipal de Menat l’appelle Gauthier, femme de Chabrol) ;

      De Charensat, le citoyen Pierre Mourdon, pour instituteur (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915) ;

      Cela fait 5 instituteurs pour 17 écoles de garçons créées et 5 institutrices pour 17 écoles de filles. Donc, dès l’abord, manque de personnel qualifié.

      Dans un état arrêté le 4 prairial suivant, du district, on trouve en activité des écoles à Saint-Gervais, Saint-Priest-des-Champs, qui n’a qu’une institutrice, Menat, qui n’a qu’une institutrice, Pionsat, qui n’a qu’un instituteur, Saint-Maurice, Saint-Hilaire, Charensat, qui n’a pas d’institutrice. Mais les écoles créées à Espinasse, Ayat, Montaigut, pourtant le chef-lieu du district, Le Peyroux, La Crouzille, Moureuille, Servant, Le Quartier, Le Montel-de-Gelat, villosanges, n’ont pas été pourvus d’un instituteur ou d’une institutrice (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Le 10 thermidor, cependant, J.B. Baisle et Jean Mangerel examinaient la candidature du citoyen Jean-Jacques Martin, élève envoyé par les district aux écoles normales de Paris qui se présentait pour les écoles de la ville de Montaigut ; il est accepté. Il avait exercé précédemment au Montel-de-Gelat (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Puis, le 30 fructidor suivant, c’est la municipalité de Saint-Gal qui « considérant que l’ignorance est le plus grand fléau parce qu’elle conduit nécessairement le citoyen sous le joug du plus affreux despotisme » prend comme instituteur le citoyen Berrier, d’Ebreuil (A.D. du Puy-de-Dôme, L. 4915).

      Le 1er pluviôse An IV déjà, la petite commune de Bussières-de-Pionsat, et non plus sous-Rochedagoux comme la paroisse qu’elle était avant la Révolution, avait, à la demande de plusieurs cultivateurs, sous la seule responsabilité de l’agent municipal (on disait national) Jacques Désarménien et de son adjoint Jean Riboulet, installé l’ancien curé Jean-Baptiste Coulaudon dans le presbytère en qualité d’instituteur (J. Mangerel, Le canton de Pionsat pendant la période révolutionnaire, pp. 39-108).

      Cependant, des quelques écoles qui avaient fonctionné, avec combien de difficultés le plus souvent devaient vite péricliter pour n’atteindre, même dans les plus grosses bourgades, Montaigut, Saint-Gervais, Pionsat, qu’un chiffre d’élèves très insuffisant pour faire vivre le maître le plus dévoué à la République, le plus pétri de bonnes intentions à l’égard de la jeunesse d’alors et l’on peut lire dans un des rapports mensuels de l’assemblée cantonale de Pionsat : Vendémiaire An III – Ce cri de désespoir d’administrateurs dévoués à leur noble cause mais qui sont sans moyens pour la faire triompher : « On ne peut que répéter que l’instruction est nulle dans ce canton faute d’instituteurs et d’un nombre de jeunes gens suffisant pour assurer la subsistance  des instituteurs. Il suffit que le gouvernement exige une éducation républicaine pour en éloigner les enfants de ces pères et mères égarés par l’égoïsme frère ou ami du fanatisme… » (Archives communales de Pionsat).

      Point n’est besoin après ces quelques lignes d’entrer dans des détails. L’administration centrale, le Directoire du département ou celui du district peuvent prodiguer leurs encouragements, les municipalités cantonales faire l’impossible, il y aura bien quelques rares maîtres qui résisteront à leur demi-indigence, un ou deux par canton, mais il y aura peu ou pas assez d’élèves, entre Cher et Sioule comme partout dans ce département. La 1ère République avait déjà voulu donner un minimum d’instruction républicaine au peuple qui n’était sans doute pas mûr pour la recevoir et en tirer profit ; bien des événements ultérieurs vont justifier cette allégation.

 

 

 

 

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 09:49

Voici quelques surnoms, donnés à vos ancêtres.

Issus de "l'Etat des sections du cadastre".

 

ABAVID Annet, du bourg, dit le « Chevalier » ;

PEROL Antoine, de Couladèze, dit « Dufour » ;

PEROL Jean, de Lacost, dit « Boissinet » ;

PEROL Jean, de Perol, dit « le Tailleur » ;

PEROL Antoine, de Perol, dit « Cousin » ;

PEROL François, de Perol, dit « Michaud » ;

PEROL Jean, de Perol, dit « Loye » ;

PEROL Michel, de Retailhat, dit « Monsieur » ;

PEROL François, de Retailhat, dit « Braconnier » ;

PEROL Jean, Marie, François, Michel, de Retailhat, dit « Piniaire » ;

DELONGVERT Michel, de Retailhat, dit « Coutau » ;

JOUHET Amable, de Retailhat, dit « Laudet » ;

MAZERON Jean, Pierre, de Lacost, dit « Grelet » ;

PHELUT Pierre, de Lacost, dit « Lamine » ;

JOUHET Jean, de Lacost, dit « Fioule » ;

PHELUT Jean, de Lacost, dit « Chez-François » ;

JOUHET Jean, de Lacost, dit « Garonère » ;

JOUHET Jean, de Carton, dit « Nodel » ;

PEROL Amable, de Carton, dit « Dufour » ;

LECUYER Annet, de Lamazière, dit « l’Héros » ;

BARSE Jean, de Lamazière, dit « Bery » ;

 

La liste va évoluer au fil des lectures.

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:38

Les écoles avant et pendant la révolution entre Cher et Sioule, par J. SEMONSOUS

Revue d’Auvergne, tome 76, N° 4, année 1962.


I.                   Deux ou trois écoles pour quarante paroisses

Chacun sait qu’autrefois il y avait fort peu d’écoles, en Combraille auvergnate comme partout ailleurs.

Je ne veux pas refaire l’historique des écoles confiées à des congrégations religieuses enseignantes, fréquentée par les fils des bourgeois des villes, grandes ou petites, destinés à devenir avocats en parlement, juges royaux ou seigneuriaux, notaires, ou simplement à tenir la boutique des parents ; il n’en existait d’ailleurs pas ici.

Mais, de-ci, delà, dans les grosses agglomérations, il y avait quelque école, tenue par un prêtre communaliste ou par un maître laïque, toujours d’ailleurs nommé par le curé du lieu, sous son étroite surveillance et approuvé par l’évêque, inspecteur.

Qu’apprenait-on dans ces écoles ? Les fils des artisans du lieu, les commerçants, des paysans aisés du voisinage y apprenaient d’abord à épeler, puis à lire un peu, à écrire, au moins leur nom, pour signer les actes dans lesquels ils seraient appelés à être témoins, un peu à compter pour pouvoir tenir un livre de comptes aide-mémoire.

Pour les filles, parfois, quelque dame pieuse apprenait des rudiments aux fillettes d’un gros bourg, mais je n’ai pas souvenance d’avoir rencontré nulle part, entre Cher et Sioule, aux actes notariés ou aux registres de catholicité, de signature de femmes, si ce n’est, par hasard, de la noblesse ou de la haute bourgeoisie.

Car, des signatures au bas des pages d’actes est un critérium du degré d’instruction : il s’en voit à Pionsat, il y en a moins à Montaigut et à Saint-Gervais ; ailleurs, c’est si rare d’en rencontrer qu’on s’arrête, curieux, à une page d’acte de mariage, par exemple, qui en contient, pour voir quels personnages de la région avaient été invités à la noce. Et, je suis bien certain qu’aucun présent – et à fortiori aucun témoin d’acte public – n’aurait voulu manquer une des rares occasions de sa vie où il pourrait montrer son habileté – relative – à tracer, combien de fois sans les attacher, les lettres de son nom ; une plume « d’oye », c’est si petit en comparaison du manche d’outil qu’on manie habituellement que ça se perd entre les doigts…

On juge par le degré… d’ignorance des campagnes de Combraille au XVIIIe siècle.

Le matériel scolaire ? Des bancs pour s’asseoir, bien sûr ; une planche que l’on pose sur ses genoux et qui est percée d’un trou pour la suspendre au mur la classe finie, une plume d’oie plus ou moins bien taillée, apanage de ceux qui apprennent à écrire après avoir appris à épeler, puis à lire dans le Liber Jésus Christi pro Simplicius, imprimé dès 1505 pour les diocèses de Clermont et de Saint-Flour, ou peut-être la Doctrine chrétienne, éditée par les jésuites de Billom en 1556. Mais, le livre n’appartenait pas aux élèves ; il était à l’école, et seul le maître avait le droit de le toucher, de montrer les lettres à épeler, les mots à lire, à l’aide d’un bâtonnet pointu, mais émoussé pour ne pas détériorer les pages.

Punition pour bavardage ou autre enfantillage ; le piquet dans un coin, le bonnet d’âne, des coups de baguette de noisetier longue de trois ou quatre mètres parfois, des coups de fouet, lanière ou manche.

Moyen de chauffage ? Une grande cheminée, devant le feu de grosses bûches, de laquelle on cuisait, alors qu’au fond de la salle, vaste, peu aérée, peu éclairée par de petits carreaux et humide on gelait l’hiver ; aussi, pour se protéger du froid est-il courant de s’abriter le corps sous le grand « capuchon » du pays, ample pèlerine d’épaisse serge bleue « maillée », raide et lourde et de s’envelopper les jambes dans une botte de foin, les pieds nus au chaud dans des sabots de bois secs, pendant que ceux du trajet perdent un peu de leur humidité, alignés près du feu.

La rétribution du maître est variable. Suivant les écoles, par mois, elle va de 5 sous pour apprendre à lire, 10 sous pour apprendre à lire, écrire et un peu compter, à 20 sous et même 30 pour apprendre un peu d’arithmétique et de latin.

Généralement la classe dure de 7 heures à 9 heures le matin et de 1 heure à 3 heures le soir, de Pâques à la Toussaint. Vacances ? Une quinzaine de jours en septembre. A quatre heures par jour de classe, pas de devoirs à la maison, ni de leçons à apprendre, c’était peut-être suffisant : on évitait quand même le surmenage scolaire.

Les quelques maîtres d’école, ai-je dit, étaient nommés par le curé et sous sa surveillance constante, même au collège de Pionsat ; à son passage, tous les huit à douze ans il est vrai, l’évêque inspecteur s’informe de leur nom, de leurs qualités et les approuve s’ils sont laïques. Si c’est un vicaire ou un communaliste l’approbation est tacite.

Voyons les procès-verbaux des visites épiscopales des archives départementales du Puy-de-Dôme.

A Montaigut en mai 1729, répondant à l’évêque Massillon, le curé dit avoir « des maîtres et maîtresses d’école qui font leur devoir » (A.D. IG, R. 24, p.v. 78) ; par contre, en mai 1737, « il n’y a ni maîtres, ni maîtresses d’école fondés. Quelques-uns des prêtres filleuls enseignent les garçons et de bonnes filles, les filles…). L’évêque, toujours Massillon, fait écrire : « Et sur les observations qui nous ont été faites du grand nombre d’enfants qui demeurent sans instruction et dont la plupart formeraient des sujets pour l’Église et pour l’État s’ils étaient bien élevés, nous avons représenté au vénérable curé et aux prêtres filleuls de ladite ville et église qu’il conviendrait prendre pour l’établissement d’un ou plusieurs écolâtres, une portion dans les revenus annuels de la communauté desdits prêtres filleuls, exemptés de tous les offices et assistance au chœur si le ou lesdits écolâtres sont prêtres du lieu ; à quoi faire lesdits vénérable curé et prêtres filleuls adhérant, nous ordonnons, qu’à l’avenir il sera pris une portion annuelle dans le partage et distribution des biens et revenus de la communauté des prêtres filleuls pour être employée à l’entretien et honoraire d’un ou deux écolâtres qui seraient choisis par lesdits curé, prêtres filleuls, officiers de justice de ladite ville et de nous approuvés, à la charge que ledit ou lesdits écolâtres seront tenus d’enseigner les principes du latin à la majeure partie des enfants du lieu qui se trouveront avoir l’ouverture et disposition pour les sciences et qu’ils les instruiront dans la foi et les principes de la religion chrétienne… » (A.D., IG, R. 31, P.V. 65). En 1784 (A.D., IG, R. 47, p.v. 28), il n’est pas trace d’école. Je pense qu’elle avait disparu, d’après les pièces de la Révolution, à moins que l’évêque de Bonal qui se désintéressait apparemment de l’instruction de ses fidèles, n’ait pas jugé bon de faire écrire un petit mot pour nous renseigner sur la bonne volonté qu’auraient manifestée les curés et prêtres filleuls dudit Montaigut à sacrifier une toute petite part de leur temporel pour instruire leurs jeunes compatriotes.

A Saint-Gervais, en 1729, réponse à Massillon : « Il y a un maître d’école dont le curé nous a rendu son témoignage ; nous lui défendons néanmoins d’instruire les jeunes filles que le curé aura soin de faire instruire par quelques autres filles » (A.D., IG, R.24, p.v. 31).

En 1737, « Il ya un maître d’école qui enseigne les garçons, fondé par les seigneurs du lieu au moyen d’un domaine appelé des Coureix, paroisse de Chambonnet. Une vieille demoiselle enseigne les filles (A.D., IG, R.29, p.v. 63). En ce 1737, Antoine Morin, maître d’école, âgé de 68 ans, a requis l’évêque Massillon de lui permettre « d’enseigner les filles dans un temps différent et une salle différente des garçons » … « ce que nous lui avons permis sous susdites conditions » (A.D., IG, R.29, p.v. 63). En 1784, comme à Montaigut, la question : y a-t-il une école, est restée sans réponse ou du moins l’évêque de Bonal n’a pas jugé à propos de la mentionner.

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 08:26

Aux Assises du Puy-de-Dôme


Victor-Voujon.jpgC’est le lamentable épilogue d’une belle histoire d’amour dont les jurés du Puy-de-Dôme auront à connaitre au cours des deux premières audiences de cette session.

Victor Voujon qui, le 18 décembre dernier, à la gare de Gouttières, tenta de tuer sa maitresse, Léa Tardivat, est avant tout un malheureux.

Né en 1905 à Paris, de père inconnu, sa mère l’abandonna à l’Assistance publique et ne chercha jamais à avoir de ses nouvelles. Placé en nourrice chez les époux Barse, à Sainte-Christine, il fut élevé par ses parents nourriciers jusqu’à son départ au régiment, en 1926, et leur donna entière satisfaction.

Dans une ferme voisine grandissait une fillette, Léa Tardivat, dont s’éprit Voujon. Malgré la grande différence d’âge – au moment du drame, Léa Tardivat avait à peine 16 ans – une idylle s’ébaucha, qu’interrompit le départ de l’accusé au régiment. Affecté au 2e Zouaves, Voujon fit pendant dix-huit mois colonne au Maroc.

Lorsqu’il revint au pays, il n’était plus le même ; le jeune homme gai, travailleur, honnête et obéissant avait fait place à un homme taciturne, violent, autoritaire et un peu sournois, disent certains témoignages.

L’idylle interrompue reprit et, après bien des hésitations, Léa Tardivat devint enfin la maîtresse de Voujon. Il semble bien que cette idylle est été passionnée. Mais, peu à peu, le caractère de l’accusé déçut la jeune fille. Les scènes successives et injustifiées, les menaces fréquentes la détachèrent de celui qu’elle avait aimé.

Un jour, ce fut la rupture. Voujon restait toujours très épris et très jaloux. Léa Tardivat quitta à ce moment la ferme paternelle et alla se placer à la gare de Gouttières comme bonne, à l’hôtel du Commerce.

Dans le même temps Voujon s’embauchait aux mines de la Bouble ; mais le dur métier de mineur le rebuta et il revint chez ses parents nourriciers. Cela se passait au début de décembre dernier. Voujon essaya de renouer avec Léa Tardivat, mais celle-ci ne voulut pas se laisser convaincre. A différentes reprises, Voujon alla la voir, la suppliant, mais en vain. Léa restait inflexible.

Le 17 décembre, après un nouveau refus de Léa, Voujon la quitta en lui disant : « Tu auras de mes nouvelles ! ».

Il devait tenir sa promesse. Le lendemain, le 18, à l’aube, il allait rôder autour de l’hôtel où était employée Léa. Il s’était muni d’une canne-fusil empruntée à un camarade. Il guetta son ancienne amie et, alors que celle-ci était seule dans la cuisine, il tira sur elle plusieurs coups de feu – deux, affirme-t-il, trois prétend la victime. Léa Tardivat fut gravement blessée à la tête et dut être transportée à l’Hôtel-Dieu de Clermont, où elle resta de longs jours entre la vie et la mort.

Son acte accompli, le meurtrier prit la fuite et, toute la journée du 18 et la nuit du 18 au 19, il erra à travers la campagne. Il fut arrêté le 19 au matin, à la gare des Ancizes, par un gendarme de la brigade de Manzat, sur l’indication d’un employé de la Compagnie P. O., qui l’avait reconnu à son signalement.

Au cours de l’interrogatoire très minutieux, ne laissant aucun détail dans l’ombre, que lui fait subir le conseiller Amiot, qui préside avec beaucoup d’autorité cette session, Voujon reconnait tous les faits qui lui sont reprochés. Il déclare avoir agi sous l’empire de la jalousie et regretter son acte.

Pour permettre la lecture de certaines lettres d’amour adressées par l’accusé à celle qu’il aimait, le président ordonne le huit clos. Pauvres lettres, en vérité, dont quelques-unes sont ordurières et d’autres, au contraire, copiées sur un Secrétaire du parfait amoureux. Un reproche revient comme un leitmotiv : Léa aime trop la danse.

« Tu aimes trop la danse pour être une bonne femme. Je suis jaloux de ceux qui dansent avec toi ».

L’interrogatoire terminé, on aborde l’audition des témoins et on entend successivement le chef de brigade de Saint-Gervais, qui fit les premières constatations et dirigea les premières recherches, et le docteur Moureyre, médecin légiste, qui indique aux jurés les conséquences des blessures reçues par Léa Tardivat. Cette jeune fille conserve une incapacité permanente de 60%.

Léa Tardivat, la victime, vient à son tour à la barre. Elle retrace les scènes de jalousie continuelles que lui faisait Voujon.

Il était jaloux, dit-elle, violent, méchant.

A une question que lui pose la défense : « Croyez-vous que Voujon vous ai vraiment aimé ? » Léa répond qu’elle ne sait pas, qu’elle ne l’a jamais su.

Au cours de cette confrontation, ni l’accusé, ni la victime ne manifestent d’émotion.

La sœur de Léa Tardivat, Mlle Alice Tardivat, a entendu Voujon déclarer qu’il voulait bien faire de sa sœur sa maîtresse, mais qu’il n’en ferait jamais sa femme légitime. Elle rapporta ces mots à sa sœur.

M. Tardivat père vient déclarer qu’il connaissait bien les relations de sa fille et de Voujon. Il proposa même à l’accusé d’épouser sa fille, mais que sa proposition n’eut pas de suite.

Je lui aurai donné ma fille, bien qu’il n’eut rien. Il est travailleur et ça suffit pour faire la richesse d’un ménage.

M. Barat a prêté 500 francs à Voujon pour lui aider à payer un costume. Il lui a également prêté la canne à fusil « pour tirer les merles ! »

J’avais confiance dans Voujon, que je considérais comme un honnête homme.

M. Barat dit combien il regrette d’avoir eu confiance en Voujon en lui prêtant l’arme avec laquelle il commit son acte.

J’avais tellement confiance en lui, que si j’avais eu besoin de quelqu’un pour garder ma maison en mon absence, c’est lui que j’aurais choisi.

M. Barse, 18 ans, cultivateur à Sainte-Christine,  est le fils du père nourricier de Voujon. Il a été élevé avec l’accusé, dont il ne peut dire que du bien.

M. Félix Durin, chef de gare à Gouttières, a vu, quelques jours avant le crime, Voujon consommant au débit Ramy et porteur de la canne-fusil chargée et débouchée. Il fit même, à ce sujet, une observation à Voujon, qui déchargea l’arme et reboucha la canon.

M. Michel Ramy, restaurateur à la gare de Gouttières, raconte la scène du drame. Il déclare que Léa Tardivat était travailleuse, sérieuse.

Mme Yvonne Ramy, femme du précédent témoin, a entendu très distinctement trois coups de feu. Elle a relevé sa domestique, qui baignait dans son sang. Depuis quelque temps, elle avait remarqué que Léa Tardivat pleurait très souvent. Elle ignorait que Léa avait des relations avec Voujon.

Léa, dit-elle, était une bonne petite fille, sérieuse et travailleuse.

M. Semonssus, cultivateur au Vernet, a eu à son service Voujon. Il ne peut donner sur l’accusé que de très bons renseignements.

M. Eugène Perol, maire de Sainte-Christine, vient confirmer les bons renseignements fournis sur l’accusé. C’était un excellent travailleur, dont les patrons n’avaient qu’à se louer.

M. Etienne Aubignat, cultivateur au Cendre, est un copain, ainsi qu’il le dit lui-même de Voujon, et il n’a jamais eu que de bons rapports avec lui.

D’excellents renseignements sont également fournis par MM. Annet Barbet, Paulin Perol et Perol, marchands de bois à Sainte-Christine.

Sur cette impression favorable à l’accusé, on lève l’audience.

Archives Départementales – Le Moniteur du Puy-de-Dôme – 5 BIB 3/98 – Journal du 09/07/1929.

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 12:10

09/07/2011 : Voir fiche GILLET Félix Classe-1915.jpg

 

 

GALLARD

François

TIXIER

Michel

     
         

 

 

 

 

 

MOUREUL

Jean Alphonse

     


Les morts:


DESCHAMPS Victor Antoine, né le 3 mars 1895, à La Chomette, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Antoine et de Zélie PARRET, cultivateurs à La Chomette.

Voir sa fiche 


Gillet-Felix.jpgGILLET Félix, né le 2 février 1895, à Boscavert, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Jean et de Anne Eugénie GRAND, cultivateurs à Boscavert.

Voir sa fiche

Ajout d'un document le 09/07/2011


 

 

 

GOURSONNET Léon Vidal, né le 10 avril 1895, commune de Brassac-les-Mines, maçon à Saint-Priest. Célibataire. Fils de Jacques et de Antoinette DEQUAIRE, domiciliés à Saint-Priest-des-Champs.

Voir sa Fiche

 

Moureul.jpgMOUREUL Jean Alphonse, né le 28 février 1895, au Bladeix, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Jean, né à  Saint-Priest, Le Bladeix, le 8 avril 1863, et de Marie DESPARAIN, née à  Saint-Priest, Villemaine, le 21 mai 1874, mariés à Saint-Priest le 28 janvier 1894, cultivateurs au Bladeix.

Soldat. Croix de guerre avec étoile de bronze. Classe 1915. Matricule 786 au recrutement de Riom. Incorporé le 16 décembre 1914, au 98e Régiment d'Infanterie de Roanne, passé au 16e R.I. de Montbrison, le 24 avril 1915, passé au 322e R.I., le 7 octobre 1915, passé au 81e R.I., 7e Cie, le 1er septembre 1916.

Voir sa fiche

 

ROUDIER Julien Joseph Antoine, né le 9 décembre 1895, au Vernadel, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire. Fils de Gilbert et de Marie Anne VERNERET, cultivateurs au Vernadel.

Voir sa fiche

 

TAYTARD Antoine François, né le 19 août 1895, à Gandichoux, commune de Saint-Priest-des-Champs, célibataire et maçon. Fils de Marien Noël et de Marie NENOT, cultivateurs à Gandichoux.

Voir sa fiche

 

Ils en sont revenus:


CHANUT Constant, né le 13 avril 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean dit Arthème et de Philomène PEROL, cultivateurs.

Soldat. Matricule 743 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 16 décembre 1914, au 40e Régiment d’Infanterie, passé au 105e R.I., le 6 janvier 1919.

Contre l’Allemagne, du 16 décembre 1914 au 14 septembre 1919.

En Orient, du 15 janvier 1917 au 26 novembre 1918.

 

DUBREUIL Joseph, né le 20 avril 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Jean et de Marie JOUHET, cultivateurs.

Soldat. , Journal Officiel du 27 mai 1916. Matricule 751 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 15 décembre 1914, au 122e Régiment d’Infanterie.

Blessé, le 16 mai 1915, à Beauséjour, par éclat de bombe, plaie partie supérieure et postérieure du bras gauche. Réformé, le 8 mars 1916.

Contre l’Allemagne, du 15 décembre 1914 au 7 mars 1916.

 

FAURE André Marius, né le 30 novembre 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs, maçon. Fils de Jean et de Marie PEROL, cultivateurs.

Soldat. Matricule 754 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 16 décembre 1914, au 142e Régiment d’Infanterie, passé au 105e R.I., le 4 avril 1917, passé au 13e Escadron du Train et des Equipages Militaires, le 12 avril 1918, passé au 2e Groupe d’Aviation, le 30 avril 1918.

Contre l’Allemagne, du 16 décembre 1914 au 20 décembre 1915 et du 4 avril 1917 au 15 avril 1919.

 

GALLARD_Jean-Francois_63_4.jpgGALLARD Jean François, né le 13 janvier 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre et de Marie Mélanie CHABRY, cultivateurs.

Soldat. , décret du 18 mai 1934, Journal Officiel du 8 juin 1934 (p. 160). Matricule 756 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 16 décembre 1914, au 142e Régiment d’Infanterie, passé au 95e R.I., le 1er avril 1916, passé au 330e R.I., le 17 novembre 1917, passé au 164e R.I., le 16 septembre 1918.

Blessé, le 7 mai 1916, aux Eparges, fracture du maxillaire inférieur et plaie des deux premiers orteils du pied gauche.

 Cité à l’ordre du Régiment, n° 356 en date du 3 mars 1918 : « Excellent soldat, volontaire pour le coup de main du 23 février 1918, a pris pied un des premiers dans la 2ème ligne ennemie et n’a cessé pendant toute l’occupation de faire preuve d’allant et de courage ».

Contre l’Allemagne, du 16 décembre 1914 au 13 septembre 1919.

 

MAZERON Annet Clément, né le 18 octobre 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs. Fils de Pierre et de Henriette BERAUD, cultivateurs.

Caporal, le 15 septembre 1917. Matricule 780 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 16 décembre 1914, au 98e Régiment d'Infanterie, passé au 16e R.I., le 24 avril 1915, passé au 413e R.I., le 26 juillet 1915, passé au 92e R.I., passé au 414e R.I., le 28 septembre 1915, passé au 92e R.I., le 22 janvier 1919. 

Blessé, le 5 avril 1915, aux Eparges, plaie pénétrante au genou gauche.

Fait prisonnier au combat de Savigny, le 29 mai 1918.

Contre l’Allemagne, du 17 décembre 1914 au 28 mai 1918 et du 12 décembre 1918 au 5 septembre 1919.

En captivité à Darmstadt, du 29 mai 1918 au 11 décembre 1918.

 

TIXIER_Michel_64_4.jpgTIXIER Michel Antoine, né le 11 novembre 1895, commune de Saint-Priest-des-Champs, maçon. Fils de Jacques et de Marie FAURE, cultivateurs.

Soldat. Matricule 806 au recrutement de Riom. Mobilisé, le 20 avril 1918, au 159e Régiment d’Infanterie.

Contre l’Allemagne, du 20 avril 1918 au 18 septembre 1919.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 08:13

Trois nouvelles cartes dans l'album "Cartes postales"

 

Ducourtioux - Eglise

Ducourtioux - Mairie

Ducourtioux - Vieux puits

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 14:13
Années Maires Adjoints Conseillers municipaux
1971

DUMONT Bernard,

les Chaussades

1. QUINTY Maurice, le Bourg

2. FAURE Marcel,

les Barsses

JOUHET Roger, Gandichoux ; TOURRET Roger, le Chirol ; BOISSIER Marcel, la Chomette ; FAVIER Geoges, Laval ; GOURDY Raymond, Lamazière ; GIRAUD Gérard, Lacost ; LASCIOUVE Jean-Claude, Lamazière ; MAZERON Clément Elie, les Chaussades ; LAMADON Henri, Bargheon ; TAYTARD André, le Bourg.
==============================================================================
1977

DUMONT Bernard,

les Chaussades

1. FAURE André,

les Barsses

2. SERVIERES

Raymond, Mazeron

MARTIN Bernard, le Chirol ; GIRAUD Andrée, le Bourg ; FAVIER Georges, Laval ; FAURE Christian, Retaillat ; LASCIOUVE Paul, Grandsaigne ; GIRAUD Gérard, Lacost ; CANAUD Jean-Claude, Villemaine ; LECUYER Noël, Gandichoux ; BOISSIER Marcel, la Chomette ; TAYTARD André, le Bourg.
==============================================================================
1983

PINGUET Marc,

le Marcheix

1. FAURE André,

les Barsses

2. DENIS Paulette,

le Bourg 

3. TAYTARD André, le Bourg

MAZERON Noël, les Chaussades ; SERVIERES André, Mazeron ; AUPETIT Gaston, le Vernadel ; POUGHEON Roger, la Chomette ; BERAUD Paul, le Bladeix ; VERNERET Marcel, la George ; LEGER André, Courtine ; GIRAUD Andrée, le Bourg ; MARTIN Monique, le Chirol ; LASCIOUVE Paul, Grandsaigne ; BOUDOL Jean-Louis, Perol.
==============================================================================
1989

PINGUET Marc,

le Marcheix

1. LEGER André, Courtine

2. DENIS Paulette,

le Bourg

3. POUGHEON Roger, la Chomette

LAMADON Jean-Luc, Bargheon ; SERVIERES André, Mazeron ; BERAUD Paul, le Bladeix ; MARTIN Monique, le Chirol ; MAIGNOL Bernard, les Barsses ; FAVIER Bernard, Laval ; LASCIOUVE Paul, Grandsaigne ; CHASSAGNETTE Serge, l'Ebeaupin ; CANAUD Jean-François, Villemaine ; BOUDOL Jean-Louis, Perol ; AUPETIT Gaston, le Vernadel.
==============================================================================
1995

PINGUET Marc,

le Marcheix

1. LAMADON Jean-Michel, Villemaine

2. POUGHEON Roger, la Chomette

3. CHASSAGNETTE Serge, l'Ebeaupin

LEBRETON André, le Bladeix ; BARSSE Eric, le Bladeix ; MARTIN Monique, le Chirol ; BOUDOL Jean-Louis, Perol ; FAVIER Bernard, Laval ; LECUYER Jacky, la Sauvolle ; PAILHOUX Suzanne, les Chaussades ; LAMADON Jean-Luc, Bargheon ; CANAUD Jean-François, le Bourg ; MAIGNOL Pascale, la Barge ; GIRAUD Jean-François, le Bourg.
==============================================================================
2001

FAVIER Bernard,

  Laval

1. LECUYER Jacky, la Sauvolle

2. LONCHAMBON Jean, Lacost

3. ALVES Pierrette, le Vernadel

4. GOUYON Gilles,

la Chomette

BARBECOT Annie, Lamazière ; BARSSE Eric, le Bladeix ; GRENAT Claude, Visignol ; NONY Annie, Perol ; PINTO Serge, le Bourg ; MAIGNOL Nathalie, le Bourg ; LEBRETON Marie, le Bladeix ; CANAUD Jean-François, le Bourg ; LLORCA André, le Teilhot ; BREGIROUX Jacques, l'Ebeaupin.
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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 12:06

Retracer l’histoire d’une maison lorsque l’on connaît le numéro de parcelle

 

On a vu précédemment comment retracer l’histoire d’une maison lorsque l’on connaît son propriétaire.

Un autre mode de recherche consiste à partir de la parcelle sur laquelle est construit le bâtiment. Pour mener à bien cette recherche, il faut soit connaître le numéro de la parcelle, soit maîtriser le plan de la commune, et identifier la parcelle directement sur le plan afin d’en relever le numéro.

Pour illustrer cette recherche, on a décidé de rechercher le numéro de parcelle du cimetière communal.

Les renseignements dont nous disposons pour débuter cette recherche dans les documents cadastraux sont minces : en effet, nous ne connaissons même pas le numéro de la parcelle sur laquelle le cimetière a été construit. Il nous faut donc commencer par trouver le numéro de la parcelle.

 

1. Déterminer le numéro de la parcelle

 

Pour cela nous allons nous servir d’internet et le site des Archives

http://www.cadastre.gouv.fr/

 Nous arrivons sur la page d’accueil

Page d'accueil

 

A partir de là, soit vous faites votre demande sur cette page en tapant :

Soit le code postal (63640) puis vous choisissez votre commune

Soit le nom de la commune (saint-priest-des-champs)

Soit vous cliquez sur le département du Puy-de-Dôme de la carte de France et vous arrivez sur la page « recherche par adresse », pour une demande plus complexe (notre exemple) :

 

Cadastre 3

Pour nous, même méthode de recherche que ci-dessus.

Après avoir lancé votre recherche  vous obtenez le résultat suivant :

Résultat recherche


A partir de là deux solutions se présentent à vous :

            1 -Vous cliquez sur la loupe « voir gratuit » la vue d’ensemble de la commune. En zoomant vous trouverez les différentes appellations des feuilles (Sections). Ici, pour notre recherche, ce sera « AB ». En continuant le zoom vous arriverez également au but de votre recherche.

            2- Connaissant le numéro de la feuille, vous pouvez passer par « voir toutes les feuilles de la commune », et page 3 vous cette image avec la feuille 000 AB 01:

 

Photo par la méthode 1

Cadastre ensemble

Photo par la méthode 2

Cadastre feuille

 

 

Vous cliquez sur voir gratuit et vous zoomez pour arriver à la parcelle qui contient le cimetière.

Cadastre 5 

 

À ce stade de la recherche, le numéro de la parcelle nous est désormais connu ; il s’agit du numéro 31. L’ensemble du cimetière est donc construit sur une seule et même parcelle. Ce numéro de parcelle est à relever pour continuer la recherche. Il faut également relever le numéro de la section indiqué sur le plan, ici le numéro AB, pour pouvoir consulter l’état de sections.

 

2. Les informations contenues dans l’état de sections

Ce numéro de parcelle va nous permettre de relever un certain nombre d’informations. Pour cela, on utilise l’état de sections, qui recense les parcelles et les associe à leurs propriétaires. La page concernant la parcelle numéro 31 est la suivante :

La référence importante de l’état de sections est le numéro de compte, grâce auquel on va pouvoir trouver le propriétaire du bâtiment. Dans notre cas, il vous faut conserver ce numéro pour la suite de la recherche.

On peut apprendre également, grâce à ce document :

La surface de la parcelle

La date de la vente

Le numéro de compte de l’acquéreur

 

Les propriétaires de la parcelle du cimetière

Une fois le numéro de compte du propriétaire relevé, on consulte la nomenclature des propriétaires dans laquelle on retrouve les numéros de compte par ordre numérique croissant.

 

Vous pouvez, par le bouton "Imprimer", faire une impression ou transformer en PDF

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